mercredi 27 juin 2012

Les élus nourrissent … l’anémie du RUAMM !


Peu de Calédoniens connaissent la CAFAT,
Ils y voient de l’argent dans une grosse boite,
Où chacun donne trop, sans recevoir assez,
Mais la plupart  d’entre eux ne savent pas compter.

Cette grosse maison ne fait guère qu’appliquer,
Des textes concoctés par les gens du congrès.
Elles gèrent des régimes qui sont bien séparés,
Que la loi interdit d’ailleurs de mélanger.

Beaucoup ont oublié les sommes transférées
Du régime retraite pour payer la santé !
Certains parlent de prêt ? À quel taux d’intérêt ?
Moi je ne suis pas sûr que tout fût remboursé.
Aujourd’hui ce régime est bien équilibré,
Les partenaires sociaux ont fait ce qu’ils devaient.
Mais toucher sa réserve, il n’en n’est pas question,
Surtout pour le RUAMM,  qui manque de pognon.

Demandez à Gomès, qui n’a pas hésitez,
À réduire les recettes du système de santé,
À promettre des aides sans avoir de budget.
La CGPME* l’y avait bien aidé.
Les conséquences arrivent comme des agressions.
Hausse des cotisations ainsi que des plafonds,
Baisse des médicaments et retard de paiement,
Et bientôt une taxe pour trouver de l’argent !

Certes les professionnels libéraux de santé
Devraient être payé des actes qu’ils ont faits.
Mais ils savent très bien qu’ils sont les prisonniers
D’une belle usine à gaz dépendant du congrès.
Mais ils devraient aussi se montrer raisonnables
Car la corde qu’ils tirent est loin d’être inusable.

* Le syndicat des ambulanciers de Monsieur Kamilo Tamole en faisait partie.

Vous pouvez aussi aller lire :

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Article des Nouvelles Calédoninnes du 27/06/2012.

Le Ruamm, infini malade
Les professionnels libéraux de santé mettent les pieds dans le plat. Ils dénoncent les retards de remboursement de leurs honoraires par la Cafat. La trésorerie de l’assurance-maladie est toujours souffrante, malgré les mesures du gouvernement.

Cela ressemble à une histoire sans fin. Mais, cette fois, la Fédération des professionnels libéraux de santé (FPLS) a décidé que c’en était trop.
Elle dénonce de nouveaux retards de paiement des honoraires de santé par la Cafat. L’organisme payeur en a convenu la semaine dernière en les informant que le Régime de l’assurance-maladie maternité (Ruamm) souffre encore de difficultés financières.
 
Découverts. Mais est-ce à « nous, professionnels, de faire fonctionner nos découverts, de payer des frais bancaires ? expose le président de la FPLS, Nicolas Volk. Certains, comme les ambulanciers, les orthophonistes et les pharmaciens sont très touchés par ces retards. »
Il précise que la Cafat a appelé plusieurs syndicats de professionnels pour leur proposer des arrangements provisoires. « Mais, aujourd’hui, on ne veut plus tergiverser. Il faut qu’on reste dans les clous, poursuit Nicolas Volk. La Cafat est une société privée soumise aux mêmes règles que les autres. Elle doit payer les honoraires de santé. Nous avons décidé d’en saisir la justice en référé. »
Pour la FPLS, la situation est d’autant plus inadmissible qu’elle est récurrente. « On connaît la pratique. Dans un deuxième temps, ils vont nous proposer une rencontre et on va refaire l’histoire du Ruamm », ironise Kamilo Tamole, président du Syndicat des ambulanciers.
 
Milliards. « Comment la Cafat, qui est largement bénéficiaire dans son ensemble et qui est assise sur plus de 50 milliards de francs de réserve, ne peut-elle pas trouver de solution interne pour honorer ses engagements ? », interroge la FPLS. D’autant qu’en 2011, le Ruamm a bénéficié d’un prêt de 3,2 milliards de francs en urgence. Et que depuis janvier, le gouvernement a pris plusieurs mesures censées rétablir son équilibre financier (augmentation de cotisations et de certains plafonds de cotisations, baisse du prix des médicaments).
Dans son courrier aux professionnels libéraux de santé, le 20 juin, le directeur général de la Cafat, Philippe Ouamba, explique ces nouveaux problèmes de trésorerie : la Cafat n’ayant « pas encore pu pleinement bénéficier des effets escomptés du plan de redressement du régime, puisque les encaissements de cotisations sur les nouveaux plafonds et taux n’ont produit que des effets partiels ». Selon le directeur, la situation devrait s’améliorer en juillet avec les cotisations du 2e trimestre.
Mais « nous, on en a marre de payer les pots cassés, enfonce Kamilo Tamole. D’autant qu’à la Cafat, ce sont des gestionnaires, des payeurs, mais ce n’est pas leur argent. » La Cafat a prévu de répondre par conférence de presse dans les prochains jours.
B.N.
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