Des pratiques s’immiscent
Dans tous les
interstices.
Ainsi dans les
cantines
Se pointent des
doctrines.
|
Refuser du cochon,
Ou vouloir du
poisson,
Est-ce vraiment
religion ?
Ou inadaptation ?
|
L’église catholique,
Par notre
république,
A été évincée,
Des écoles, des lycées.
|
Elle s’est adaptée
Et reste en
retrait.
Les autres
religions
Entrent par effraction !
|
Notre laïcité
Évacue les objets,
Refuse les
distinctions,
Signe de religions.
|
Aura-t-elle le
courage
D'appliquer son
adage,
Jusque dans les
menus
De quelques
individus ?
|
Choisir sa confession
Est liberté
d’action.
Avoir une allergie,
Personne ne le
choisit.
|
Donc, le fait
médical
S’impose, c’est
fatal !
L’égalité
se rompt,
C’est une constatation.
|
Alors pour
compenser,
Ce problème de
santé,
Les collectivités
Essayent de l’intégrer.
|
Mais il n’est pas
question
De faire la
confusion
Avec des choix
privés, Fussent-ils sacrés.
|
Entrer dans ce jeu
là
Ferait trop de dégâts.
Les guerres de
religions
Point'raient à l’horizon.
|
Alors, chers
musulmans,
Juifs ou autres croyants,
Adaptez vos
pratiques
À notre république !
|
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Inspiration
Article des Nlles
Calédoniennes du 13/06/2012 : « Du porc, sinon rien ».
Un enfant
peut-il bénéficier d’un menu spécifique au nom de pratiques religieuses ou alimentaires
? Trop compliqué, répond la Caisse des écoles, de plus en plus sollicitée sur
cette question. Seules les allergies font l’objet d’un protocole bien précis.
La ville ne
prévoit pas de dispositions particulières en fonction des pratiques
religieuses. Elle reste attentive, en revanche, aux problèmes d’allergies, de
plus en plus nombreux. De plus en plus souvent posée à la Caisse des écoles, la
question du porc à la cantine s’est invitée récemment à la table des
discussions, lors d’une réunion regroupant toutes les associations de parents
d’élèves de Nouméa.
« Certains enfants ne mangent pas de porc. Or, cet aliment est servi au moins une fois par semaine », a signalé Valérie, une maman de l’école Marie-Courtot, sans s’étendre pour autant sur ses convictions religieuses.
Impurs. Réponse prudente du directeur de la Caisse des écoles : « En Métropole, cela existe peut-être. Mais encore, ce n’est pas le cas dans toutes les écoles, nuance Jean-Marie Ernandez. Nous livrons près de 8 000 repas par jour. C'est difficile, de faire un service à la carte. » Si le sujet n’est pas devenu une affaire d’Etat comme en Métropole, ce régime particulier, suivi par les Musulmans et les Juifs pratiquants, pose un véritable casse-tête à certaines familles.
Jasmina, maman de deux garçons de 12 et 19 ans, en sait quelque chose : « Ici, les Musulmans ne sont pas assez nombreux pour que cette particularité alimentaire soit prise en compte. » Fervente pratiquante, elle a pourtant appris à composer. « En primaire, mes enfants ne sont pas allés à la cantine. Je ne les ai inscrits qu’à partir du collège, quand ils ont été capables de distinguer le porc dans leur assiette : lardons, jambon ou saucisses. ». Et qui dit porc dit complications. « Tous les aliments qui ont été en contact sont considérés, eux aussi, comme impurs », souligne Jasmina, qui a déjà vu son fils rentrer plus d’une fois à la maison, le ventre vide.
Vita, maman d’une fillette de 4 ans, a préféré laisser le choix à sa fille, malgré ses convictions religieuses. « J’ai pas mal d’amies dont les enfants ne mangent pas à la cantine pour cette raison. Mais moi, ça ne pose pas de problème. Elle aime bien le jambon. »
Les questions relatives au régime alimentaire vont bien au-delà de la religion. Pour Christine, végétarienne et mère de trois enfants, le menu proposé par la cantine fut aussi la source de questionnement. « Quand nous vivions encore à Aubagne (en Provence, NDLR), je demandais des plats végétariens, c’était possible. Mais au bout de la première année, mes filles ont demandé à avoir les mêmes repas que les autres. Et aujourd’hui, même si ça me fait un peu mal, je pense qu’elles ont pris goût à la viande. C’est leur choix. »
Allergies. Pour d’autres élèves en revanche, la composition de leur assiette peut représenter un réel danger. C’est le cas des enfants allergiques, un phénomène qui « tend à se développer », selon Isabelle Champmoreau, l’adjointe au maire en charge des écoles. Ces interdits alimentaires étant d’ordre médical, la ville les a intégrés dans son fonctionnement, en créant un protocole d’accueil individualisé pour les écoliers concernés (lire ci-contre). « Quand l’allergie est identifiée, le personnel de l’école doit être au courant et capable d’intervenir si besoin », rappelle l’élue. Si l’aliment est présent dans le plat, l’élève n’aura pas de plateau spécifique mais il pourra prévoir un panier-repas. « La règle de base, c’est de tout mettre en œuvre pour que l’enfant puisse aller à la cantine », rappelle Isabelle Champmoreau.
« Certains enfants ne mangent pas de porc. Or, cet aliment est servi au moins une fois par semaine », a signalé Valérie, une maman de l’école Marie-Courtot, sans s’étendre pour autant sur ses convictions religieuses.
Impurs. Réponse prudente du directeur de la Caisse des écoles : « En Métropole, cela existe peut-être. Mais encore, ce n’est pas le cas dans toutes les écoles, nuance Jean-Marie Ernandez. Nous livrons près de 8 000 repas par jour. C'est difficile, de faire un service à la carte. » Si le sujet n’est pas devenu une affaire d’Etat comme en Métropole, ce régime particulier, suivi par les Musulmans et les Juifs pratiquants, pose un véritable casse-tête à certaines familles.
Jasmina, maman de deux garçons de 12 et 19 ans, en sait quelque chose : « Ici, les Musulmans ne sont pas assez nombreux pour que cette particularité alimentaire soit prise en compte. » Fervente pratiquante, elle a pourtant appris à composer. « En primaire, mes enfants ne sont pas allés à la cantine. Je ne les ai inscrits qu’à partir du collège, quand ils ont été capables de distinguer le porc dans leur assiette : lardons, jambon ou saucisses. ». Et qui dit porc dit complications. « Tous les aliments qui ont été en contact sont considérés, eux aussi, comme impurs », souligne Jasmina, qui a déjà vu son fils rentrer plus d’une fois à la maison, le ventre vide.
Vita, maman d’une fillette de 4 ans, a préféré laisser le choix à sa fille, malgré ses convictions religieuses. « J’ai pas mal d’amies dont les enfants ne mangent pas à la cantine pour cette raison. Mais moi, ça ne pose pas de problème. Elle aime bien le jambon. »
Les questions relatives au régime alimentaire vont bien au-delà de la religion. Pour Christine, végétarienne et mère de trois enfants, le menu proposé par la cantine fut aussi la source de questionnement. « Quand nous vivions encore à Aubagne (en Provence, NDLR), je demandais des plats végétariens, c’était possible. Mais au bout de la première année, mes filles ont demandé à avoir les mêmes repas que les autres. Et aujourd’hui, même si ça me fait un peu mal, je pense qu’elles ont pris goût à la viande. C’est leur choix. »
Allergies. Pour d’autres élèves en revanche, la composition de leur assiette peut représenter un réel danger. C’est le cas des enfants allergiques, un phénomène qui « tend à se développer », selon Isabelle Champmoreau, l’adjointe au maire en charge des écoles. Ces interdits alimentaires étant d’ordre médical, la ville les a intégrés dans son fonctionnement, en créant un protocole d’accueil individualisé pour les écoliers concernés (lire ci-contre). « Quand l’allergie est identifiée, le personnel de l’école doit être au courant et capable d’intervenir si besoin », rappelle l’élue. Si l’aliment est présent dans le plat, l’élève n’aura pas de plateau spécifique mais il pourra prévoir un panier-repas. « La règle de base, c’est de tout mettre en œuvre pour que l’enfant puisse aller à la cantine », rappelle Isabelle Champmoreau.
Le chiffre ; 7800, C’est, en moyenne, le nombre de
repas que servent chaque jour les quarante-six cantines des écoles maternelles
et primaires de la ville.
Ce qui représente près d’un million de repas par an.
Ce qui représente près d’un million de repas par an.
Repères
Un protocole
individualisé : Pour
encadrer au mieux les enfants souffrant d’allergies alimentaires, la ville met
en place des protocoles d’accueil individualisés (PAI) qui impliquent la
mairie, la Caisse des écoles, voire le médecin de l’enfant. « Il est très
important que les parents ne craignent pas de signaler l’allergie », insiste
Isabelle Champmoreau. Ces problèmes médicaux ne peuvent, en aucun cas, exclure un enfant de la cantine.
Guéant rappelle le principe de laïcité ; En Métropole, les menus sans porc ont fait couler beaucoup d’encre.
A Paris, des cantines proposent un formulaire dès la rentrée pour identifier les particularités alimentaires des enfants. En août dernier, une circulaire de l’ancien ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, a toutefois rappelé que l’élaboration des menus, en fonction des pratiques confessionnelles, « ne constitue ni un droit pour les usagers, ni une obligation pour les collectivités. »
Isabelle Champmoreau. Ces problèmes médicaux ne peuvent, en aucun cas, exclure un enfant de la cantine.
Guéant rappelle le principe de laïcité ; En Métropole, les menus sans porc ont fait couler beaucoup d’encre.
A Paris, des cantines proposent un formulaire dès la rentrée pour identifier les particularités alimentaires des enfants. En août dernier, une circulaire de l’ancien ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, a toutefois rappelé que l’élaboration des menus, en fonction des pratiques confessionnelles, « ne constitue ni un droit pour les usagers, ni une obligation pour les collectivités. »
Coralie
Cochin
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