Un araucaria pour Noël.

Un araucaria pour Noël,

Mieux qu’un sapin artificiel,

Symbolise sous les tropiques,

Une culture œcuménique,

Qui au-delà de nos croyances

Nous incite à la tolérance.

Les chiens : que du bonheur !

Ah ! Les gentils toutous.

Bien des gens en sont fous.

Ils les aiment souvent

Bien plus que des enfants.

Régis Debray : Madame H.

Éditions Gallimard, 158 pages - octobre 2015

N’étant pas grand lecteur, je pioche au hasard

Dans un stock virtuel, au milieu des polards.

Et puisque je n’ai pas une grosse mémoire,

J’ai recherché comment appréhender l’Histoire ;

Éviter les clichés des contes officiels,

Qui sans vraiment mentir, restent préférentiels ;

Terres minées pour les candidats.

Ils se bousculent au portillon,

Bien peu pour de bonnes raisons.

Dans la première circonscription

Pas moins de douze à la baston.

Dans la deuxième circonscription,

Neuf, seulement, iront au front !

Élu par défaut … par des faux-culs !

Après le premier tour de ces présidentielles,

Les messages politiques furent pestilentiels.

Ceux qui furent éjectés pour une poignée de voix,

Furent désemparés et en plein désarroi.

Beaucoup n’attendaient pas une telle dispersion,

Et que tant d’électeurs choisissent l’abstention.

Président : un stable !

Ainsi la métropole comme la Calédonie,

Vit, sans le reconnaître, la fin des vieux partis,

Usure du pouvoir, de la démocratie,

De l’État providence qui n’a plus un radis.

Présidentielles : courage votons !

J’avoue, sans avoir honte, que j’ai très peu suivi

La campagne piteuse que l’on nous a servie.

J’attends de recevoir les professions de foi

D’une poignée de gens qui voudraient faire les lois.

2016 laïque, 2017 au fisc.

Une année sans vertu,

C’est une année foutue.

Une année sans impôts,

C’est un vrai quiproquo.