mercredi 30 novembre 2011

Madame Robineau : la baisse des médicaments n’est qu’un soin palliatif.


Quelle aigreur avez-vous au creux de l’estomac
Pour toujours n’avancer que par coup de Jarnac ?

Bien sûr, c’est plus facile lorsque c’est pour donner
A toutes les familles et aux handicapés,
Quelques allocations et autres indemnités.
Tout le monde connait vos générosités.
Mais la contrepartie est qu’il faut financer,
Et vous prenez l’argent où vous pensez qu’il est.
Disons que la manière confine au populisme,
Et que vous défendez un certain communisme.

Ainsi les pharmaciens sont les premiers touchés.
Non pas que je les plains, ils sont plutôt aisés.
Et cette profession est quasi fonctionnaire
D’un système de santé dont elle est tributaire.
Tout comme les médecins et les ambulanciers,
Ainsi que les sages femmes et même les infirmiers.
Toutes ces professions qui touchent à la santé
Contribuent aux dépenses qu’il faut diminuer.

Alors les attaquer en première intention,
Permet d’amadouer toute la population,
Faisant croire qu’aux riches vous prenez le pognon,
Laissant les salariés se bercer d’illusion.
Car vous allez bientôt exploser leur plafond,
Et chatouiller le taux de leurs cotisations.
C’est encore le travail qui paiera la santé,
En plus il financera la solidarité.

Tandis que les élus, depuis nombre d’années,
Votent des facilités à quelques activités :
L’hôtellerie de brousse, comme l’agriculture,
Et le gens de maison, ont de faibles factures.
De même les artisans qui cotisent à moitié,
Sur la base d’un revenu qu’ils veulent bien déclarer.
Les déficits créés ainsi par le congrès
Devaient être comblés par la fiscalité.

La TSS le fit pendant quelques années.
Les élus l’ont gardée pour boucler leur budget.
Alors vous serrez les services de santé,
Avant de retenir la méthode éprouvée :
Charger les entreprises avec leurs salariés.
Mais c’est encore les « riches » que vous incriminez,
Car, même si vous savez que c’est insuffisant,
Vous laminez les cadres en les déplafonnant.

Alors qu’il suffirait d’un point de TGA,
Pour sortir le RUAMM de cette ornière là !
Mais vous avez, je crois, une haine viscérale,
Pour qui crée la richesse et les recettes fiscales.

Inspiration : Article de Nlles Calédoniennes du 29/11/2011
« La guerre du médicament est ouverte » (cliquer)

lundi 28 novembre 2011

Monsieur Rocard : « illégalité Française » et « interdits Kanaks ».


Le fait que les Nouvelles vous mettent en avant,
Sur un fait politique, qui est vraiment brulant,
M’incitent à vous parler, en toute indépendance.
Plaidant votre clémence pour cette outrecuidance.

Êtes-vous convaincu du fond des événements,
Ou suivez-vous l’idée qui est dans l’air du temps,
Facile à soutenir, sans risquer une attaque :
La méchante république et les gentils kanaks ?

Vous portez Kassovitz et son film engagés,
Au prétexte qu’il dit certaines vérités.
Il ne les dit pas toutes, et c’est là son péché.
Et vous, vous appuyez cette partialité.

Chacun a pris des risques et fait quelques erreurs,
Créant des engrenages, générant des malheurs.
Notre constitution fixe des interdits,
La coutume Kanak n’en a aucun d’écrit.

Pour prendre des otages, le moment fut choisi,
Mais tous les dérapages n’ont pas été prédits.
Qui a voulu ces morts dans la gendarmerie ?
Les ancêtres des lieux réclamaient-ils des vies ?

En mon âme et conscience, je crois à la bonne foi,
Et chacune des parties croyaient en son bon droit.
Les « Kanaks » voulaient leur pleine indépendance,
Et les « Francs » agissaient pour défendre la France.

Alors tancer l’armée, et accuser la France,
Je pense que c’est fort, et peut être une outrance.
Car si notre pays s’est parfois fourvoyé,
Contrairement à d’autres, il sut temporiser.

J’ai, personnellement, eu droit à des menaces,
Par des Kanaks armés, que j’avais bien en face.
Mais ça c’est du passé et affaires classée,
Même si, aujourd’hui, je n’ai rien oublié.

Chacun à sa vision et son propre vécu,
Défendez vos idées, mais avec retenu,
Car avec les médias des propos bien ténus,
Finissent par choquer beaucoup d’individus.

Un citoyen Franco-Calédonien.

Inspiration : Article des Nlles Calédoniennes du 28/11/2011
Michel Rocard : « L’intervention de l’armée était illégale »

Voir aussi :

vendredi 25 novembre 2011

Monsieur Rocard : Avons-nous vraiment choisi ?


Monsieur Rocard,

Les calédoniens ont voté,
Sans que cela soit expliqué,
Quatre cinquième d’indépendance,
Sans poser la moindre exigence.
Qui avait vu que les accords,
Tranchaient à l’avance notre sort ?
Qui plus est, c’est irréversible,
Ce qui parait inadmissible.

Votre analyse est pertinente,
Vous proposez la bonne sente,
Pour aller vers une solution.
Mais ces accords furent pièges à cons.
Être français, c’est bien finit,
Mais l’avons-nous vraiment choisi ?
Bientôt, en France, vont voter
Même ceux qui sont étrangers,
Alors qu’ici de vrai français
N’ont pu vraiment se prononcer !

L’évolution démocratique
Devient un leurre politique.
Les choix de vote sont imposés
Par des questions très limitées.
Nos élus vont les négocier,
Parce qu’il faut bien se décider.
Comme les accords, on va voter
Ce qui nous sera proposé.

Déjà on doit tout assumer,
Sans en avoir les budgets.
Si le Nickel devient de l’or
Alors peut être qu’on s’en sort !
Car les transferts irréversibles,
Rendent nos élus irascibles.
Chacun se bat pour le pouvoir
Même que sa peau soit blanche ou noire.
Les guerres tribales sont en vue,
Comme les bagarres entre élus.

Le consensus va s’imposer ?
Encore faut-il le trouver,
Sans qu’il soit en réalité,
Dictature de minorité.
Pour ça l’État va nous aider
Espérons-le, sans se tromper.
Car parfois la France a bénit
De bien grandes ignominies.

Je fais confiance à nos élus,
Mais je ne suis pas ingénu.
Après tout nous voulons la paix,
Faisons donc tout pour la garder. 

Avec tout le respect qui vous est du,
Cordialement.

Voir aussi sur ce blog :

mercredi 23 novembre 2011

Quand la garde rit, les parents pleurent !


La France est un pays où la maternité
Est vraiment soutenue depuis de longues années.
Les aides aux garderies y sont développées,
Malgré tout les parents doivent encore payer.
Mais la Calédonie n’est pas vraiment la France,
Et les aides dépendent de nos propres finances.

A moins de subvention prélevées sur nos impôts,
Pour chaque enfant gardé, on paie ce que ça vaut.
Le prix parait élevé, mais rien qu’en personnel
Le coût est imposé par une ribambelle
De charges salariales et contraintes sociales,
Qui vont des jours chômés aux absences médicales,
La durée du travail et les congés payés,
J’en passe, et des meilleures, qui sont rémunérés.

Ainsi une personne, en restant dans la norme,
Qui garde cinq bébés, toujours en bonne forme,
Payée au SMG, en ajoutant les charges,
C’est quarante six mille francs pour chaque bébé gardé 1 ;
Et c’est sans tenir compte des horaires décalés,
Des heures supplémentaires, des absences infondées …
Et je ne parle pas du lieu de garderie,
De l’assurance des risques, et autres garanties.

Bref, cela a un coût qui parait justifié,
Dans une société de travail déclaré.
Vous pouvez payer moins en mettant vos gamins,
Par là, chez des amis ou chez votre voisin.
Mais sans le déclarer, ce n’est pas un emploi,
La personne concernée n’obtiendra aucun droit,
Tout au plus ce revenu échappera au fisc,
Mais vous-même ne pourrez pas obtenir de fric.

Si le gouvernement apporte son soutien,
Il faudra que les crèches fassent un travail sain.
Les aides aux familles leur laisseront le choix,
De choisir l’entreprise qui vraiment leur plaira.
Ainsi la concurrence devrait pouvoir jouer,
Entre toutes les crèches qui seront agrées.
Et les gérants de crèche devront s’organiser
Comme toute entreprise qui doit une qualité.

Mais le montant aidé sera- t-il gradué,
Fonction de l’objectif qui sera recherché ?
Car le gouvernement doit aussi expliquer
Qu’elle est sa politique pour la maternité.
S’agit-il simplement d’aides aux plus démunis
Ou d’inciter les gens à faire des petits ?
Sachant que les budgets sont toujours à la peine,
C’est à travers l’impôt qu’il faudra qu’il nous saigne.

 
Inspiration : Article des Nlles Calédoniennes du 22/11/2011