Quand la dengue se répand …

Un mal étrange m’a choppé.

Au lit, la fièvre m’a plaquée,

Mon corps, de douleur fut perclus,

Impuissant, suant, courbatu.

Consultation et  prises de sang,

Me laissèrent bien sur le flan.

Dengue ou lepto ? Tout est possible.

En n’attendant, rien de tangible.

Antibiotiques et antalgiques,

Restent la seule thérapeutique.

Le lendemain confirmation,

Il s’agit bien d’une infection.

Laquelle, ma foi, on ne sait pas.

Il faut attendre les résultats

D’une culture qui prend du temps.

Voilà pourquoi on dit « patient ».

Je ne fais rien, je suis de plomb,

Au fond du lit, je me morfonds.

Le corps KO, l’esprit aussi,

Alors mon blog n’est plus nourri.

Six jours plus tard, quand elles arrivent,

Les analyses sont négatives.

Saurais-je un jour ce que j’ai eu ?

Quelle importance, je suis fourbu.

Mon docteur affirme la dengue,

Tout le quartier en est fol-dingue.

J’entends passer les épandeurs

D’insecticide destructeur,

Des aedes aegypti,

Qui en ont mis plus d’un au lit.

Est-ce trop tard ? Je ne sais pas.

Mais c’est utile, j’en doute pas.

Quoiqu’en pense les écolos,

Il faut parfois choisir nos maux.

Deltaméthrine ou Malathion ?

Ils sont contre ces solutions,

Qu’ils considèrent comme des poisons,

Et ils ont sûrement raison.

Mais le principe de précaution,

Impose de choisir une option,

Qui est moins pire que l’inaction

Pour le bien des populations.

Les écolos font obstruction,

À la moindre des décisions,

Non conforme à leur position,

Sans vraiment d’autres solutions.

Certes ils travaillent pour la planète

Pour que demain elle soit plus nette.

Mais aujourd’hui pour nous soigner,

Ils ne savent dire qu’« il fallait » !

À les entendre, on peut choisir,

Sa maladie, comment souffrir.

Mais de miracle, ils ne font point.

Quand vous êtes déjà atteint.

Pour ceux qui veulent en savoir plus suivre le lien :

http://www.institutpasteur.nc/la-dengue-4-virus-lhomme-et-le-moustique/