dimanche 23 décembre 2012

Gomès : Flagorneries Donquichottesques

Au hasard des infos, j’ai entendu Gomès,
Il avait l’air tendu et semblait mal à l’aise.
Il partait à la guerre contre un gouvernement,
Dont il rêve toujours d’être le président.
Mais je n'en ferais pas un bilan intégral,
Je prendrais en exemple, la relation sociale.

Erreur sur les négociations salariales …

Il parlait récemment des partenaires sociaux,
Affirmant sans vergogne : augmentation zéro.
Mais ceux-ci sont encore en pleine négociation,
Chaque branche discute et fait des prévisions.
Employeurs syndicats cherchent le consensus,
Trouveront des accords sans cet olibrius.

Ainsi il a menti, se croyant seul capable,
De faire évoluer la masse salariale.
Car, il n’a rien compris au principe des accords,
Qui depuis tant d’années, sont le meilleur support
De relations suivies entre les syndicats, *
Et sont l’aboutissement de leurs propres débats. 
* Syndicats de salariés et d’employeurs, communément appelés « partenaires sociaux »

Quand il fut président, il contraint les patrons,
Jouant du SMG, à des augmentations.
Signant un accord cadre, juridiquement douteux,
Avec quelques ignares, ne représentant qu’eux, *
Il a interféré dans les rapports sociaux,
Comme ferait un despote pour soigner son ego.

Coté patronale seules la CGPME et l’UPA ont signé (poussé par la FINC dont l’ancien  résident était membre du gouvernement) :Accord cadre interprofessionnel du 18/02/2010 (cliquer)

Erreur sur les charges sociales …

Augmenter les salaires dans de grandes proportions,
C’était vouloir gérer à la place des patrons.
En s’immisçant ainsi dans les négociations,
Il pensait faire plaisir à la population.
Mais il avait promis une compensation :
La baisse progressive sur les cotisations.

Or Il mentait déjà, mais par incompétence,
Ne sachant calculer toutes les conséquences.
L’abattement des charges sur tous les bas salaires,
Devaient se compenser, sur les plus hauts salaires.
Le calcul était faux, la baisse fut oubliée,
Mais la masse salariale, elle, a bien augmentée.

Erreur sur le pouvoir d’achat …

Sur le pouvoir d’achat, la hausse des bas salaires,
Devaient faire un miracle et réduire la vie chère.
Mais c’était ignorer l’enchaînement des faits,
Dans une économie où tout se trouve lié.
C’est surtout l’industrie et les services privés,
Qui furent les premiers et les plus impactés.

Ils en répercutèrent le coût dans tous leurs prix,
Et recherchèrent, en plus, quelques économies.
Les petits salariés subirent dans la foulée,
Des réductions d’horaires, des primes rabotées.
Minimisant d’autant ce qu’ils pouvaient gagner,
Et leur pouvoir d’achat fut bien diminué.

Erreur sur l’emploi …

Ce fut un peu plus long, mais tout aussi pervers,
La baisse des emplois due au travail trop cher.
Certes, la conjoncture brouille un peu la vision,
Mais les non qualifiés ont droit à l’exclusion.
Plutôt que des vigiles, on installe des alarmes,
Pompistes et caissières n’auront bientôt plus d’âmes.

Alors Gomès accuse ses collègues politiques,
D’avoir rendu l’emploi quelque peu anémique.
Mais en gesticulant, il freine les décisions,
Pour soutenir l’emploi, n’a aucune solution.
À part distribuer l’argent qu’il n’avait pas,
Il n’a jamais rien fait pour préserver l’emploi.

Erreur démocratique …

Gomès vous dira qu’on lui a pris sa place,
En tant que président, il était efficace !
N’étant que simple membre de ce gouvernement
Il préfère ne rien faire à notre détriment.
Pire, il bloque le travail que pourrait faire les autres,
Juste parce qu’ils refusent de se faire ses apôtres.

Il a tellement bien fait qu’une coterie syndicale
Phagocyte le congrès, dans un bourbier fatal.
Les élus sont piégés par quelques syndicats,
De fait les électeurs sont spoliés dans leur choix.
Ainsi on ne sait plus qui vraiment fait les lois,
Et la vie politique devient un brouhaha.

Erreur d’ambition …

S’il devint député, c’est juste par défaut,
Car les calédoniens refusaient un drapeau.
Mais ça ne veut pas dire qu’en d’autres circonstances,
Il serait bien placé et toujours dans la danse.
Notre démocratie garde cet avantage,
De mettre le pouvoir à différents étages.

Le consensus fait loi dans notre gouvernance,
Imposant à chacun d’avoir moins d’arrogance.
Calédonie ensemble ne l’a pas bien compris,
Et notre Don Quichotte, avec tous ses amis,
Continuent de tenir des discours populistes,
Fait de flagorneries très électoralistes.

« Errare humanum est, Sed perseverare diabolicum »
« Se tromper est humain, mais persévérer est diabolique »

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