Le Comité des Signataires
Est une raison bien coutumière,
Pour que la presse nationale
Ressorte des écrits banals.
Sous la plume de Claudine Wéry,
« Le Monde » réexplique Kanaky.
Des jeunes Kanakes déboussolés,
D’emblée, elle fait croire qu’à Maré,
Ils vivent mieux en communauté,
Que dans cette ville industrielle,
Où tout devient trop personnel.
C’est oublier, impunément,
Qu’ils se sont tous rentrés dedans,
Entre chefferies et entre clans,
Dans un néfaste bain de sang.
Voir
sur le site des Nouvelles Calédoniennes (suivre le lien):
Perte de pouvoir des parents,
Manque d’aides pour étudiants,
Un mal de vivre récurrent,
Pour cette ethnie uniquement ?
Imaginer l’école Kanak,
Pour une bonne réussite au bac ?
L’effort est fait depuis longtemps
Mais il faut qu’ils sortent des champs.
Tous les accords et toutes les lois
Privilégient cette ethnie-là.
Leur terres sont hyper-protégées,
Leur « droit » reste particulier,
L’emploi doit leur être donné,
Les provinces payent leur santé.
Il leur suffit de se lever.
Discriminer positivement,
A créé un enfermement.
Par la coutume, le raisonnement,
Certains en font des ignorants,
Des chefs de clan, pour leur pouvoir,
Enferment les jeunes aux placards.
Les terres tribales sont des prisons
Empêchant toute évolution.
Si Claudine Wery ne ment pas,
Elle dit ce que l’on sait déjà.
Tout son article dégouline
De poncifs à toutes les lignes.
L’argument est toujours tranchant :
« Le gentil noir, le méchant blanc ».
Mais Il n’engendre que rancœur,
Et renforce surtout les peurs.
En n’évoquant que les Kanaks,
On les isole, comme dans un parc.
On les observe, les décortique,
On en fait même des statistiques.
Avec les juges, les ethnologues,
On prépare même l’épilogue :
Ils l’avaient dit, ils le savaient,
Y’avait plus qu’à les écouter !
Mais ces délires dans la presse,
Font bien du mal à une jeunesse,
Qui est capable de faire des choix.
Même si c’est douloureux parfois.
La première de leur liberté
Est de ne plus être traité
En groupe ethnique séparé,
Sujet d’études spécialisées.
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