mardi 11 décembre 2012

Inflation et pickpocket !

L’inflation fait la fête et prépare la rentrée.
Voici en quelques vers le constat que je fais.
Voir article LNC du 11/12/2012 ci-dessous

Pour les fêtes …

En ce mois de novembre, un regain d’inflation,
A touché les ménages en toute discrétion.
L’énergie a, bien sûr, un impact certain,
Entraînant avec elle le transport aérien.

Si les légumes baissent, grâce à l’importation,
Regardez de plus prés crustacés et poissons.
A l’approche de fêtes, la demande s’accroit,
Et sur certains étals, les prix vous laissent coi.

Avant que d’acheter ce qu’on a sous les yeux,
Il reste préférable de réfléchir un peu,
Car ce n’est pas vraiment les produits dispendieux,
Qui amènent les gens à être plus heureux.

Décembre sera pire sur quelques produits frais,
Les huitres, les langoustes, ou le saumon fumée.
C’est le temps des arnaques sur le prix des jouets,
Alors soyez prudent lorsque vous achetez.

Vous pensez que je suis quelques peu rabat joie ?
Alors achetez donc, au nom du libre choix,
Des produits derniers cris qui seront vite ringards,
Et les fêtes passées, resteront au placard.

Pour la rentrée …

Pensez à préparer la rentrée deux mille treize,
Pour laquelle il faudra encore trouver du pèze.
Ça vous parait bien loin, mais certain fournisseur
Affûte leurs tarifs toujours bien avant l’heure.

L’ISEE a relevé, sur des produits courants,
Sur le seul mois passé, plus de quatre pour cent.
Les imprimés divers et autres papeteries
C’est plus de cinq pour cent, sur un an, qu’ils ont pris.

Les instits qui préparent en avance la rentrée,
Avec les dotations des collectivités,
Constatent, avec effroi, que pour le même montant,
Elles auront deux fois moins de fourniture qu’avant.

Elles se trouvent obligées d’acheter très local,
Car sur des fonds publics, le choix est primordial.
Donc les importateurs, qui sont généralistes,
Comme les hypermarchés, ne sont pas sur la liste.

Reste dans ce secteur de la papèterie,
Un seul fournisseur pour leur dicter ses prix.
Certes, il a bien juré, supprimant quatre emplois,
Que l’effet des commandes ferait des prix plus bas.
Voir article LNC du 08/10/2012 ci-dessous.

Ces augmentations-là ne sont pas dans l’indice,
Mais la commande publique en est annonciatrice.
J’espère, qu’en février, quelques importateurs
Sauront concurrencer ce cher écornifleur.

Moralité

L’inflation est, pour sûr, un outil de mesure,
Qu’il faut analyser pour voir où est l’usure.
On montre les hypers comme les vrais ennemis,
Alors que dans nos poches se servent des amis.
  
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Article des Nouvelles Calédoniennes du 11/12/2012

ECONOMIE. L’INDICE DES PRIX AFFICHE + 0,3 % EN NOVEMBRE

L’inflation est de retour

L’indice des prix à la consommation fait état d’une remontée de l’inflation sur le mois de novembre. En cause, les prix des carburants, des poissons et des fruits frais. Les prix des produits manufacturés et du tabac demeurent stables.

L’indice des prix à la consommation des ménages affiche un léger rebond en novembre avec une progression moyenne de 0,3 % sur un mois. Une hausse qui fait suite « à la remontée des prix de l’énergie, de l’alimentation et des services », selon l’Institut de la statistique et des études économiques (Isee) qui note, par ailleurs, que « les produits manufacturés et les tabacs sont stables ».

Énergie. Avec une augmentation de 1,8 % en novembre, les prix de l’énergie (+ 5,50 F pour l’essence et + 6,60 F pour le gazole) s’inscrivent donc dans la tendance à la hausse des cours mondiaux du pétrole observée depuis le mois de juillet. Le poste « alimentation » progresse également (+ 0,3 %), porté notamment par le prix des poissons (+ 5,2 %) et des crustacés frais (+ 5,8 %), une hausse toutefois pondérée par la baisse des prix des légumes frais (- 5,3 %) et des produits à base de chocolat (- 1,3 %). Les prix des services accusent également une hausse de 0,1 %, principalement tirés par le secteur des transports aériens internationaux (+ 1,3 %).
Pas de fléchissement, en revanche, mais une stabilisation des prix sur les deux derniers postes (produits manufacturés et tabac).
À noter, enfin, que l’inflation est de 1,9 % sur un an, un peu supérieure aux indications relevées en octobre (+ 1,5 %) et en septembre (+ 1,7 %).

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Article des Nouvelles Calédoniennes du 08/10/2012

ECONOMIE. JEAN BEAUMONT CONSERVERA 24 DES 28 EMPLOIS DE LA SOCIÉTÉ

Hachette a été vendue

L’enseigne Hachette Calédonie, spécialisée dans la librairie-papeterie de gros, a fêté ses 50 ans le 31 août en même temps qu’elle était rachetée par Jean Beaumont, issu de la concurrence. Celui-ci récuse la question d’un quasi-monopole.

L’enseigne Hachette Calédonie ne devrait pas tarder à disparaître du centre-ville de Nouméa. Une de plus après la fermeture de Montaigne début juillet. Mais la librairie scolaire d’Hachette, va être rapatriée au siège, à Ducos, où est basée l’activité principale de gros.
Ce déménagement préexistait à l’arrivée du nouveau propriétaire de l’entreprise, Jean Beaumont, qui est loin d’être un inconnu dans le milieu. La librairie-papeterie As de Trèfle, c’était lui, et ses enfants en tiennent aujourd’hui la boutique. Avec le rachat d’Hachette, la concurrence se fait désormais en famille, notamment sur la librairie scolaire. Mais Jean Beaumont ne veut pas entendre parler de quasi-monopole. Ce n’est pas l’As de Trèfle qui rachète Hachette Calédonie, mais lui, en son nom propre. « Je ne cache pas que ce qui les a sauvés [les emplois d’Hachette], c’est qu’ils avaient une activité différente de l’As de Trèfle, même si les deux enseignes font de la papeterie et qu’on va essayer de la continuer à Hachette », répond-il.

Parisien. Eve-Lyne Monnié, responsable du département Librairie générale chez Hachette, assure que, pour les salariés, la préoccupation n’était pas tant d’être absorbé par un concurrent que de sauvegarder les emplois. « Jusqu’ici on appartenait à Prestalis, actionnaire parisien qui a d’énormes difficultés financières, explique-t-elle. Notre crainte avant d’être racheté, c’était de perdre les emplois. Depuis la signature, les employés sont plutôt rassurés. Et ça facilite d’avoir un actionnaire local qui connaît bien les difficultés de la filière ici. »
Sur les vingt-huit postes, « quatre vont être perdus, précise Jean Beaumont. Dans un premier temps on se restructure et on verra après si on peut les recréer. Là, l’objectif, c’est de maintenir l’activité, de renforcer l’assise et une fois qu’on sera sur les rails, on fera des projets. » S’il assure que la direction de l’As de Trèfle n’aura pas à voir avec celle d’Hachette, Jean Beaumont évoque une mise en commun de la logistique, pour le fret notamment et commente sans détour : « C’est vrai qu’on va y arriver parce que ce sont mes enfants. »

Prix. Quant à la suspicion d’une entente sur les prix, à la hausse, « les prix risquent de se ressembler, mais en tirant vers le bas, car on pourra faire plus de commandes », y répond-il.
Mais côté livres, sans aide à la filière, une baisse de prix est mission impossible, selon Jean Beaumont qui observe que « la concurrence sur Internet ne se joue pas à plus de 10 % ».
La responsable du département Librairie générale indique d’ailleurs qu’au sein d’Hachette « on est favorable » à une logistique commune avec l’As de Trèfle. « Nous, tout seul, nous représentions la moitié des importations de livres en Nouvelle-Calédonie, et nous étions moins bons parce que c’est très difficile », illustre Eve-Lyne Monnié.
« Dans un territoire comme ici, l’intérêt c’est qu’il n’y ait qu’un diffuseur de livres qui ne fait que du gros », reprend Jean Beaumont. Une réalité partagée par Dominique Buzance, propriétaire de Calédolivres : « Ici comme ailleurs, ne vont survivre que les gros et forts qui peuvent se diversifier ou les petits spécialisés comme moi. Il y a une page du livre qui se tourne, on est dans un autre monde. »

9 C’est le nombre d’enseignes de librairie-papeterie sur le Caillou, sans compter quelques librairies religieuses. Mais le marché est plus restreint puisque Hachette Calédonie, qui vient d’être racheté par Jean Beaumont, l’ancien patron de l’As de trèfle, est notamment le fournisseur de la librairie Michel-Ange à Nouméa, et des librairies-papeteries de Brousse. L’As de trèfle possède également les librairies Pentecost et Nopac à Nouméa.
B.N.
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