L’hebdomadaire
« Les Infos », dans son édition du 27 avril, nous donne son analyse
sur la menace des étrangers sur l’emploi local. C’est l’arbre qui cache la
forêt …
Au
milieu des INFOS, entre présidentielle,
Et
quelques inquiétudes concernant le nickel,
L’emploi
local revient nous montrer ses séquelles,
Parce
que des étrangers viendraient en kyrielle.
C’est
bien que cet hebdo s’intéresse à ce droit,
Cette
discrimination, inscrite dans la loi,
Proposée
sans pudeur par le conseil d’état,
Mais
dont l’application cause bien des tracas.
Ou
n’est-ce pas le moyen de construire son malheur ?
Sur les
compétences :
L’auteur
de cet article cite quelques métiers,
Que
des locaux pourraient, semble-t-il, exercer.
Monteur
d’échafaudage, lui parait bien facile,
Nos
demandeurs d’emploi, y seraient bien habiles !
Sauf
qu’il ne s'agit pas de monter sur un toit,
Ou
de construire un dock pour y stocker du bois.
Il
s’agit d’une usine, d’un complexe très haut.
Combien
d’individus peuvent travailler si haut ?
Sachant
qu’il faut aussi connaitre la physique,
Les
modes de liaisons de ces supports statiques.
Et
aussi éviter que quelques syndiqués
Puissent
émettre des doutes sur la sécurité.
Ainsi
pour ce profane les « travaux
manuels »,
Comme
de l’isolation ou peindre des poutrelles,
Même
faire de l’élingage, c’est de la bagatelle,
Qui
ne demande pas de compétences réelles !
Sur l’ardeur au
travail :
Alors
examinons ces demandeurs d’emploi,
Qui,
vrais calédoniens, veulent faire des exploits !
Certains
sont qualifiés, pas dans le bon métier.
D’autres
ont la volonté, mais sont trop éloignés.
Quant-aux
non qualifiés, ils ne veulent pas bouger,
Le
travail proposé n’est pas assez payé.
Les
uns pour se lever ont besoin d’un grutier,
D’autres
sont alcoolisés ou même cannabisés.
La
formation pour eux est souvent un calvaire,
Et
le travail, en fait, n’est pas leur univers.
Pousser
une brouette, ramasser des ordures,
Ça ce
n’est pas pour eux, c’est du travail impur.
Notre
gouvernement fait bien des formations,
Accompagne
les gens, leur donne du pognon ;
Les
entreprises tentent d’en former sur le tas,
Mais
ils n’obtiennent, en fait, que peu de résultat.
Le choix des
entreprises :
Ne
soyez pas surpris que les investisseurs
Préfèrent
une main d’œuvre qui leur parait meilleure.
Et
je pense que le coût n’est pas le seul critère,
Même
si, à première vue, cela parait moins chère,*
D’ailleurs
connaissez-vous vraiment les déboursés ?
Il faut
les déplacer, les loger, les soigner.
Les
régimes sociaux payés sous d’autres cieux,
Ne
sont pas forcément beaucoup moins onéreux.
Et
si à la CAFAT, ils ne versent pas un sou,
Ils n’en retirent rien, n’en augmentent pas le trou.
Bien sûr qu’à la marge, quelques calédoniens
Pourrait faire ces travaux pratiquement aussi bien.
Mais même les syndicats s’y sont cassé les dents,
Après avoir eux-mêmes fait des recensements.
Vous cités « on dit », des témoins ont parlés,
Mais avez-vous trouvez des gens prêts à bosser ?
* La loi prévoit une rémunération au moins égale
au SMG, de laquelle peut être retirés des frais dans une certaine limite.
En pratique :
A
cause de quelques-uns, qui sont des
renégats,
Défendus,
par erreur, par quelque(s) syndicat(s),
Le
travailleur local a la réputation
De n’être
pas fiable et d’être un trublion.
Alors
que je connais bon nombre d’ouvriers,
D’employées,
de gardiens qui font bien leur métier.
Il
en est quelques-uns qui vont même se former
Et
deviennent champion dans leur activité.
Des emplois relocalisés.
En
fait, les étrangers sont quand même bien filtrés.
Si
des expatriés viennent en toute liberté,
Regardez
de plus près, c'est pas dans le privé.
Ils
sont souvent français, fonctionnaires,
détachés.
Les
administrations, les cabinets d’élus,
Regorgent,
sans conteste, de ces individus.
Leur
salaire net atteint cinq à dix SMG,
Plus
quelques avantages qui vous ferez rêver.
C’est
gens ont bien souvent quelques amis placés,
Les
uns sont francs-maçons, d’autres politisés.
Alors
pour ses amis le droit peut s’effacer,
Même
si on a la charge de le faire appliquer !
Mais
Ils font ce qu’ils veulent et ne prennent aucun risque
Car
aucune loi n’existe pour les emplois publics.
Ainsi
de faux experts nous donnent des leçons,
Et
des chefs de services, dilapident le pognon.
Épilogue :
Moi
je préfère encore quelqu’un de compétent,
Qui
pousse une brouette consciencieusement ;
Plutôt
qu’un prétentieux, qui vient pour de l’argent,
Et
fait le fanfaron, à notre détriment.
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