Deux
fois plus de vigiles,
Dans
notre petite ile,
Que
sur la métropole !
Ce
n’est pas vraiment drôle.
|
La
réglementation,
Et
ses obligations,
Et
même la formation,
Sont
de belles illusions.
|
Même
avec un marge d’erreur sur ces estimations, l’écart est phénoménal :
En Métropole :
165 000 pour 65 000 000 soit 1 vigiles pour 393 habitants.
En Calédonie :
2 000 pour 250 000 soit 1 vigiles pour 125 habitants.
En métropole :
La
loi, depuis trente ans, réglemente le métier,
Mais
l’État se refuse à la faire appliquer,
Parce
que, si on demande les critères exigés,
La
moitié des vigiles va être licenciée.
Mais
le droit du travail n’y est pas étranger,
Poussant
les entreprises à externaliser,
Les
collectivités les ont donc imitées,
Elles
ont réduit les coûts et donc la qualité.
En Calédonie :
Tous
les textes sont prêts, et même le CQP,*
Que
les professionnels, avec les salariés,
Ont
travaillés ensemble depuis plusieurs années.
Des
mesures transitoires ont été proposées.
Seulement
politiquement, l’État et nos élus,
Se
renvoient le bébé de façon assidue,
Pour
des motifs, ma foi, que tout le monde connait,
Mais
qu’aucun décideur n’est prêt à assumer.
Donner
des agréments est chose bien facile,
Mais
exclure les vauriens devient plus difficile.
C’est
le côté social qui les fait plus flipper,
Car
ces individus sont pires qu’une armée.
Ils
sont comme des gaulois, prêts à tout piétiner
Pour
garder un travail, souvent non déclaré.
Même
si la plupart connaissent leur métier,
Il
en est quelques-uns qu’il faut neutraliser.
Mais
qui est compétent pour régler cette affaire ?
Car
sur de nombreux points, ce n’est vraiment pas clair.
L’état
ne voudra pas assumer sa partie
Sans
avoir un accord des élus du pays.
Car
la sécurité est entre deux transferts,
Et
le mot d’ordre est donc : « attendre et ne rien faire » !
*
CQP
= Certificat de Qualification
Professionnelle.
Inspiration :
Article des Nlles Calédoniennes du 11/04/2012
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