Ce matin je me trouve au rayon « déjeuner »,
Devant ce qu’on appelle les pâtes à tartiner !
Pour arrêter mon choix, ça devient compliqué.
Parmi tous les critères, lequel prioriser ?
Bien sûr il y a le gout, aussi la qualité,
Le prix, la quantité, les produits intégrés,
L’effet sur la santé, sur mon acide urique.
L’emballage est-il beau, pratique, écologique ?
Ah, j’allais oublier : le critère social :
Lequel des deux produits fait travailler local ?
L’un nous arrive en fût, puis mis en pot ici,
Seul le conditionnement est fait dans le pays.
Combien d’emplois en plus sont réellement créés,
Sachant qu’aucune taxe ne leur est appliquée,
Que leurs investissements sont défiscalisés ?
Où passe donc l’argent que je vais dépenser ?
L’autre est livré en pot, mon Dieu quelle arrogance !
Et Ferrero conserve jalousement sa licence !
Alors ne pouvant plus prohiber sa venue,
Il est chargé en taxes au bon grès des élus.
Et ce produit atteint un prix rédhibitoire,
Mais une part de l’argent va droit au Territoire !
Le choix est vite fait pour ceux qui sont friqué,
C’est leurs amis d’abord qu’ils feront travailler !
Mais la plupart des gens qui gèrent leur budget,
D’un pot de confiture, ils vont se contenter !
Inspiration : Article de Nlles Calédoniennes
du16/04/2012
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