jeudi 26 avril 2012

L’entreprise matriarcale !


Les syndicats du « l’ivre » !

Je le disais hier, l’entreprise est piégée,
La médecine du travail ne peut pas sanctionnée,
L’inspection du travail ne veut pas contrôler,
Le patron quant à lui ne peut que proposer !

Ainsi la DTE, et le médecin du SMIT,
Expliquent à l’unisson, que face à un addict,
Sur un lieu de travail, il faut lui proposer,
Sous certaines conditions, de se faire contrôler.

L’entreprise doit prévoir toutes les modalités,
La présence d’un tiers, les questions à poser.
Il faut un consensus, que tous doivent accepter,
Le concerné lui-même a droit de refuser.

Or après un week-end, quelque peu arrosé,
Prouver sa « non ivresse » n’est pas bien compliqué.
Mais cet individu aura-t-il conservé
Toutes ses facultés pour aller travaillé ?

Même si vous prouvez la faute à « l’ivre ouvert »,
Les syndicats refusent toute sanction exemplaire !

Inapte ou inepte ?

Ainsi Monsieur Ponchet, vous n’êtes pas gendarme,
Vous ne sanctionné pas, mais vous avez une arme !
Et puisque l’entreprise n’a pas à le savoir,
Vous supprimer le risque, pour faire votre devoir.

Pour ça, l’inaptitude, devient outil subtil,
Qui garde au salarié une protection utile,
Renvoi vers l’entreprise et les services sociaux,
L’individu drogué ou du genre alcolo.

Vous n’en direz pas plus, vous n’êtes pas curé,
Mais de la confession, vous gardez les secrets.
Or vous savez très bien qu’une fausse inaptitude,
Ne réglera jamais une mauvaise habitude.

Bien sûr vous conseillez, aux salariés addicts,
Des soins appropriés pour arrêter le shit,
Sortir de l’alcool ou d’autres dépendances,
Il choisira bien sûr suivant sa convenance. 

L’entreprise mère.

Les instances du travail déplacent  la vie sociale,
Donnant aux entreprises un sens matriarcal.
Même les syndicats demandent à leur patron,
De gérer à leur place les problèmes d’addictions.

Mais cette situation n’est-elle pas hypocrite ?
Ne nous conduit-elle pas tout droit à la faillite ?
Sans curé, ni gendarme, la morale se perd,
Les sanctions disparaissent, le droit devient pervers.

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