Inspiration : voir l’article en fin du post.
Autrefois …
Il
y a quelques années, les voix des syndicats
N’intéressaient
personne, et surtout pas la loi.
Bien
sûr, ils se battaient pour avoir les CE *,
Source
d’argent facile pour financer leurs
jeux.
Quelques
pressions par-ci, quelques menaces par-là,
La
morale eu voulu que les cotisations
Soient
la première source de toutes leurs actions.
Mais
il est difficile d’avoir des cotisants,
Pour
financer des grèves, sauver des fainéants.
* CE = Comité d'entreprise
Hier …
Le
dialogue social apparu soudainement,
Pour
renouer les liens entre belligérants.
Faute
d’avoir Zorro, on a eu son sergent,
Qui
recopia un droit qui était existant.
Grâce à des fonds publics, votés par les élus,
Mettant
de leurs côtés plusieurs individus,
On
vit fleurir colloques, séminaires et voyages,
Qui
furent l’occasion de biens des marchandages.
Et
le gouvernement, sur de l’argent public,
S’engagea
à donner, à chacun, plusieurs briques.
Aujourd’hui …
Les
anciennes pratiques sont toujours légions,
Les « tombés du camion », le racket,
les pressions,
Harcèlements,
chantages et petites corruptions,
Touchent
les entreprises et la population.
Sous
couvert syndical, combien de salariés,
Ne vont
pas travailler, tout en étant payés * ?
Mais
politiquement, le dialogue en action
Constitue
un écran à ces malversations.
On
y met de l’argent, on crée des commissions,
On élargie
le cercle de nouveaux compagnons.
* Ils sont estimé à environ 200
Moralité …
Le salarié
de base se trouve être l’otage,
D’une
démocratie pleine de tripatouillages.
Tous
ces crédits donnés sans vraie contrepartie,
Préparent
allégrement la ruine du pays !
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Inspiration :
Article
des Nlles Calédoniennes du 30/04/2012
L’Usoenc toujours en tête
A l’issue
des élections professionnelles organisées entre le 1er janvier 2010 et le
31 décembre 2011, l’Usoenc reste le syndicat numéro 1, devant
l’USTKE. La Fédération des fonctionnaires confirme sa place de leader dans le
public en totalisant près de 40 % des voix. Texte Catherine Léhé — Photo
archives LNC
L’Usoenc
reste en tête devant l’USTKE et la fédération des fonctionnaires. Seuls le Slua
et la FCC ne passent pas les 5 %. Ce scrutin n’a pas lieu dans une mairie
ou une école, mais dans un bureau ou une salle de réunion. Sur les deux
dernières années, près de 30 000 salariés du public et du privé, soit
environ 700 de plus qu’en 2009 et 2010, ont élu leurs représentants au sein de
leurs entreprises ou administrations. Entre le 1er janvier 2010 et la fin
2011, la direction du travail et de l’emploi (DTE) a comptabilisé 21 419
suffrages valablement exprimés dans le secteur privé, au sein de cinq cent
soixante-quinze entreprises (soit 52 de plus qu’en 2009 et 2010) et 8 241
dans le public.
Classement. À l’issue de ces deux années, l’Usoenc reste la première force syndicale du pays avec un score stable (22,39 % des voix), secteur privé et public cumulés. Elle distance l’USTKE (15,22 %), la Fédération des fonctionnaires (12,83 %), l’UT CFE-CGC (9,89 %), la Cogetra (8,76 %), la CSTNC (7,90 %) et la CGT-FO (7,59 %). Les non syndiqués continuent de progresser et totalisent 10 % des voix.
Bien implantée dans les entreprises, en particulier celles de plus de 50 salariés, l’Usoenc arrive en tête avec près de 30 % des voix (6 324 voix) alors qu’elle ne comptabilise que 3, 85 % des suffrages dans le public (317 voix). « Oui, nous sommes en tête mais on plafonne aussi, analyse Didier Guénant-Jeanson, secrétaire général. On a une forte représentativité dans le privé, une faible dans la fonction publique. Cela demande une vraie réflexion. »
Répercussions. Sept points derrière, l’USTKE réunit 15,22 % des voix (contre 16,09 % entre 2010 et 2011), et accuse une baisse de 5 points en quatre ans. « Nous restons tout de même la seconde force syndicale, présente partout dans le pays, souligne Marie-Pierre Goyetche, sa présidente. Il y aura un effet payant, à retardement de la nouvelle mandature et du changement de stratégie : le retour dans les instances du dialogue social. Nous avons aussi un travail de terrain à faire dans les petites entreprises qui comptent moins de 50 salariés. » Pas d’effet création du Parti travailliste ? « Non, sa création avait fait l’unanimité. » Troisième au classement général, la Fédération des fonctionnaires continue, elle, de dominer largement la fonction publique avec 39,5 % des suffrages, soit une progression de 2,8 points. Mais elle reste faiblement représentative dans le privé, malgré une petite progression en nombre de bulletins. « Satisfaisant mais, globalement, on reste stable », pointe David Meyer, son secrétaire général. Très présent dans l’enseignement, l’UT CFE-CGC se classe deuxième en gagnant, lui aussi, des voix (21,89 % contre 20,7 %), devant l’USTKE (8,72 %), qui succède à FO, privée de près de 300 votants (lire ci-dessous).
Branche. Pour la première fois, la DTE transmettra aux syndicats les résultats de la représentative du privé par branche. L’Usoenc arrive en tête de course là où les entreprises totalisent le plus de salariés, sauf dans la mine.
Elle domine l’industrie (34,64 %) et le commerce (28,31 %). Un secteur d’activité où le scrutin des non-syndiqués pèse lourd : 23,60 % des voix. Côté hôtels bars cafés restaurants, l’Usoenc et l’USTKE sont en tête devant la CNTP. Mais le syndicat de Gérard Jodar y a doublé ses voix (13 %). La CSTNC continue de régner en maître dans le secteur minier avec 35 % des voix. Le syndicat de Sylvain Néa y devance de 5 points l’USTKE (30 %) et l’Usoenc de 15 points. Reste à attentdre les résultats des élections professionnelles de la SLN, en juillet prochain.
Classement. À l’issue de ces deux années, l’Usoenc reste la première force syndicale du pays avec un score stable (22,39 % des voix), secteur privé et public cumulés. Elle distance l’USTKE (15,22 %), la Fédération des fonctionnaires (12,83 %), l’UT CFE-CGC (9,89 %), la Cogetra (8,76 %), la CSTNC (7,90 %) et la CGT-FO (7,59 %). Les non syndiqués continuent de progresser et totalisent 10 % des voix.
Bien implantée dans les entreprises, en particulier celles de plus de 50 salariés, l’Usoenc arrive en tête avec près de 30 % des voix (6 324 voix) alors qu’elle ne comptabilise que 3, 85 % des suffrages dans le public (317 voix). « Oui, nous sommes en tête mais on plafonne aussi, analyse Didier Guénant-Jeanson, secrétaire général. On a une forte représentativité dans le privé, une faible dans la fonction publique. Cela demande une vraie réflexion. »
Répercussions. Sept points derrière, l’USTKE réunit 15,22 % des voix (contre 16,09 % entre 2010 et 2011), et accuse une baisse de 5 points en quatre ans. « Nous restons tout de même la seconde force syndicale, présente partout dans le pays, souligne Marie-Pierre Goyetche, sa présidente. Il y aura un effet payant, à retardement de la nouvelle mandature et du changement de stratégie : le retour dans les instances du dialogue social. Nous avons aussi un travail de terrain à faire dans les petites entreprises qui comptent moins de 50 salariés. » Pas d’effet création du Parti travailliste ? « Non, sa création avait fait l’unanimité. » Troisième au classement général, la Fédération des fonctionnaires continue, elle, de dominer largement la fonction publique avec 39,5 % des suffrages, soit une progression de 2,8 points. Mais elle reste faiblement représentative dans le privé, malgré une petite progression en nombre de bulletins. « Satisfaisant mais, globalement, on reste stable », pointe David Meyer, son secrétaire général. Très présent dans l’enseignement, l’UT CFE-CGC se classe deuxième en gagnant, lui aussi, des voix (21,89 % contre 20,7 %), devant l’USTKE (8,72 %), qui succède à FO, privée de près de 300 votants (lire ci-dessous).
Branche. Pour la première fois, la DTE transmettra aux syndicats les résultats de la représentative du privé par branche. L’Usoenc arrive en tête de course là où les entreprises totalisent le plus de salariés, sauf dans la mine.
Elle domine l’industrie (34,64 %) et le commerce (28,31 %). Un secteur d’activité où le scrutin des non-syndiqués pèse lourd : 23,60 % des voix. Côté hôtels bars cafés restaurants, l’Usoenc et l’USTKE sont en tête devant la CNTP. Mais le syndicat de Gérard Jodar y a doublé ses voix (13 %). La CSTNC continue de régner en maître dans le secteur minier avec 35 % des voix. Le syndicat de Sylvain Néa y devance de 5 points l’USTKE (30 %) et l’Usoenc de 15 points. Reste à attentdre les résultats des élections professionnelles de la SLN, en juillet prochain.
FO conteste les résultats du public
Direction du
travail (DTE) et syndicats ne tombent pas forcément d’accord sur les résultats
de la représentativité. Cette année, Force ouvrière a fait les frais d’une
rectification. « On avait commis l’erreur de prendre en compte des
résultats des CAP (commissions administratives paritaires) nationales fermées
aux syndicats locaux non nationaux, précise Pierre Garcia, directeur de la DTE.
Seules Force ouvrière et la CGC pouvaient donc y participer. Il y a eu 300 voix
portées sur le décompte de Force ouvrière. » Cette année, la fédération
des fonctionnaires a estimé que ces voix ne pouvaient être décomptées puisque
les autres syndicats étaient placés dans une situation de concurrence
inégalitaire. « On nous a piqué 266 voix, et on tombe à 9 %, s’énerve
Didier Kaddour, patron de FO. En 2010, la DTE n’avait pas contesté les voix des
élections de l’Etat, elle les a validés. Nous allons envoyer un recours
gracieux au gouvernement. » En déduisant ces voix, FO bascule donc dans la
tranche inférieure et perd 2 millions de francs de subvention. « Nous
avions déjà signalé les comptages des votes dans la fonction publique d’Etat
l’an dernier et nous n’avions pas été écoutés, rappelle Jean-Pierre Kabar,
patron de la Cogetra, dont le syndicat vient de dépasser FO. Cette année, un
autre syndicat a repris ces arguments et le gouvernement s’y est enfin penché.
Cela nous a tout de même fait perdre un siège d’administrateur au FSH et pour
trois ans. C’est bien dommage ! »
Les non-syndiqués, quatrième force syndicale.
Public et
privé cumulés, les sans-étiquettes continuent d’être de plus en plus nombreux.
Dans le secteur privé, les non-syndiqués représentent 14 % de salariés,
23 % dans le commerce, 22 % dans le BTP et 11 % dans
l’industrie. Un résultat que la DTE explique par l’organisation forcée des
élections professionnelles, notamment dans les petites entreprises. « Je
pense qu’ils ne comprennent pas forcément leur rôle de délégué du personnel,
décrit Pierre Garcia. Dans les sociétés de plus de 50 salariés, être syndiqué
est un soutien à la négociation collective. Beaucoup de syndicats font le choix
de ne pas encourager des candidatures aux élections quand une section n’est pas
déjà constituée. » « Cela demande une analyse plus fine, juge pour sa
part Jean-Pierre Kabar, de la Cogetra. Mais je suis persuadé qu’il s’agit
d’entreprises qui n’organisaient pas d’élections avant, et sans syndicat à
l’intérieur, où les patrons utilisent le paternalisme pour faire pression et
constituer une liste d’entente. »
2 : C’est, en millions de francs par tranche de 500 voix
gagnées, ce que toucheront les syndicats ayant passé la barre de la représentativité
de 5 % fixée par la loi.
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