dimanche 27 janvier 2013

Sécurité routière : un budget « squats » au Sud !


Notre Province agit pour protéger des vies,
En mettant le paquet sur certaines voiries.
Déjà quelques glissières surmontées de grillages.
Donne à la VDO un drôle de visage.

L’objectif est sérieux, mais il concerne qui ?
Quels sont les usagers qui risquent ainsi leur vie ?
Les automobilistes et les quelques motards,
Ou des gens qui traversent pour aller quelque part ?

Ceux qui roulent …

Si les motards préfèrent les glissières en béton
Qui fonds, en cas de chute, moins de dislocation,
Je dois leur rappeler qu’une vitesse limitée,
À largement prouvée son efficacité.

Les automobilistes, se sentent protéger
Dans leurs grosses voitures, toutes vitres fermées,
Téléphone à l’oreille ou sono endiablée,
Les risques d’accident en sont multipliés.

Bref, la sécurité dépend en premier lieu
De certains conducteurs qui manquent de sérieux.
Si des équipements paraissent nécessaires,
N’est-ce pas suffisant d’avoir quelques glissières ?

Ceux qui traversent …

Tout le monde le sait, il s’agit des squatteurs,
Installés sur des terres qui ne sont pas les leurs,

En bordure de cette voie qui devient mortifère,
Interdite aux piétons, qui n’ont rien à y faire.

Mais cette voie rapide les isole de tout,
Ils doivent traverser au moindre rendez-vous,
Pour faire leur commission, pour aller travailler.
Ils passent au plus court, risquant d’être broyé.

Bien que cet habitat soit en fait illégal,
Personne n’envisage une sanction pénale,
De renvoyer ces gens vers leur terre natale,
Ou de les reloger de façon plus normale.
Alors le seul moyen qui a été trouvé,
Est d’enfermer la route et de la grillagée.

Ceux qui réclament …

Bien des associations en demandent encore plus,
Ils veulent canaliser tous ces olibrius !
Une ligne Maginot sera bientôt construite,
Avec des passerelles, organisant les fuites !

Et du haut de ces ponts, à leur disposition,
Ils vous caillasserons, par simple distraction.
Les interpellations seront bien compliquées,
Dans ce grand labyrinthe de barrières grillagées.

Certains ont des voitures et de nombreux accès
Qui donnent sur cette voie qui est très fréquentée.
Ne pouvant interdire, il faut sécuriser !
Et votre voie rapide devient rue de quartier !

Ceux qui payent … ou pas !

Des centaines de millions seront donc investis,
Par la Province Sud au budget rabougri,
Pour permettre aux squatteurs de bien vivre leur vie,
Dans un lieu qu’ils occupent sans en payer le prix.

Combien de gens des îles squattent sur Nouméa ?
Ils sont combien du nord à s’être installé là ?
La Province des îles perd en population,
Tandis que celle du nord, n’est pas en progression.
Que font ’elles de l’argent qu’elles ont à profusion,
Pour créer des emplois et des habitations ?

Épilogue …
Deux provinces perdant quelques administrés,
Font une population dans l’illégalité,
Imposant dans le Sud des dépenses éhontées,
Pour la sécurité de ceux qui ont squatté !

Moralité …
Les automobilistes n’ont qu’à bien se tenir
Car c’est eux les fautifs et on va les punir.

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Les Nouvelles Calédoniennes du 25/01/2013

Sécurité : La Province Sud investit 137 millions de francs
Une passerelle sur la VDO

La sécurisation de la VDO se poursuit. Depuis quelque temps, un grillage est installé entre les quatre voies pour éviter que les piétons ne traversent la chaussée. En contrepartie, une passerelle va être construite au niveau du Caillou bleu.

Des grillages ont été installés afin de dissuader les piétons. La passerelle devrait suivre : sa mise en service est prévue à la fin de l’année.
Environ 60 000 véhicules empruntent chaque jour l’échangeur de Ko Wé Kara. Environ 500 piétons empruntent quotidiennement le pont inférieur de la bretelle du Mont-Dore pour traverser la voie rapide.
Afin d’éviter toute « traversée sauvage » causant chaque année des accidents mortels et des blessés graves, la direction de l’équipement de la province Sud est en passe de réaliser une (nouvelle) passerelle piéton quasiment en face du squat du Caillou bleu.
« Les travaux commenceront d’ici un mois, prévient Mireille Munker la directrice de l’équipement. Il s’agit d’une passerelle de 37 m de long qui sera située au milieu de la ligne droite. » Coût : 137 millions de francs. Longueur : 37 m. Hauteur : 6 m. Mise en service : dernier trimestre 2013.
 
Infranchissable. « Une fois installée, nous procéderons à une sécurisation des abords de la voie express par l’installation de dispositif anti-franchissement. » C’est-à-dire des glissières de béton surmontées de grillage. L’appel d’offres pour ce marché a été lancé le 10 janvier. Depuis l’inauguration de l’échangeur de Ko Wé Kara le 30 octobre dernier (coût : 1,45 milliards de francs), l’Equipement installe peu à peu ce système anti-franchissement.
Au final, 550 m de voie express seront, a priori, infranchissables, sauf si les piétons escaladent ou coupent le grillage. Le 5 juillet 2012, un homme est mort en tentant de traverser à pied la voie express. Percuté par une voiture vers 19 h 30 devant le squat du Caillou bleu, il n’a pas survécu à ses blessures.


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Les Nouvelles Calédoniennes du 26/01/2013

Aménagement : Après la barrière, bientôt la passerelle.
L’avis des automobilistes

Alors que la province entreprend la construction d’une passerelle et de dispositifs anti-franchissement au squat du Caillou bleu, les associations réclament des équipements identiques tout le long de la VDO. Ce qui est prévu, à moyen terme.

Plusieurs passerelles et grillages seront mis en place dans les trois ans à venir pour limiter les traversées de piétons sur la VDO.
Depuis un peu plus d’une semaine, des glissières en béton surmontées de grillage sont posées par la province le long de la voie de dégagement ouest (VDO), à l’intérieur du virage qui relie l’échangeur de Ko We Kara au Caillou Bleu. En fin d’année, une passerelle, dont la construction débutera le mois prochain, sera mise en service devant le squat. Autant de mesures destinées à empêcher que des piétons ne franchissent la voie rapide (notre édition d’hier).
« C’est une bonne nouvelle, vu le nombre de morts sur cette voie. Il est grand temps de faire quelque chose parce qu’on se fait tous des chaleurs », apprécie Fabrice Louyot, du Forum des motards. « Les voies rapides ne sont pas faites pour les piétons. Il faut protéger les gens contre eux-mêmes », renchérit Caroline Kawka, présidente d’Antinéa, l’association d’aide aux victimes de la route, qui souligne que le comportement dangereux des piétons est davantage à mettre en cause que la vitesse des véhicules lors des accidents.

Extension. Selon elle, le muret central installé au second semestre entre les deux sens de circulation a d’ailleurs permis de diminuer les traversées. Unanimes, les responsables associatifs interrogés réclament une extension des grillages anti-franchissements. « Ils ne pourront sécuriser la voie rapide que si on en met partout. Les gens traverseront avant, plus loin, n’importe où. On les évite de justesse », explique Jacques Leyraud, président de l’association des radio-taxis. « Il est 11 heures, je rentre de Tontouta et je viens de voir des gens traverser au squat Coca-Cola », lâche-t-il à titre d’exemple.
Consciente du problème, la province a tout un programme d’équipements à réaliser sous deux ou trois ans dans les cartons : d’ici trois mois, la passerelle rouillée de la Montage-Coupée doit être remplacée et, début 2014, un cheminement sécurisé sera mis en place à proximité de Kenu-In. A moyen terme, des aménagements équivalents à ceux du Caillou bleu doivent être entrepris entre Montravel et l’Impérial, puis, dans un futur plus lointain, au niveau de la station d’épuration de Koutio. Projet à l’étude, la création de tels dispositifs le long de la voie de dégagement est (VDE) n’a pas encore été programmée financièrement. Autant de chantiers qui collent aux demandes des associations.

Caillassages. Autre intervention réclamée, la pose de grillages anti-caillassage sur tous les ponts qui surplombent la VDO n’est pas à l’ordre du jour. Apparus après qu’une automobiliste a eu les poumons perforés suite à un jet de pierre depuis le pont de Ko We Kara, ces grillages vont tout de même être installés d’office sur la passerelle du Caillou bleu, dont les garde-corps ont été surélevés. « D’autres dispositifs de ce type ne sont pas prévus, à moins d’avoir d’autres incidents de ce genre. Mais à mon sens, c’est un acte isolé », estime Mireille Münkel, directrice de l’équipement.
Pourtant, à en croire les taxis, les caillassages sont en recrudescence. À tel point qu’ils ne portent plus plainte. « Ça prend trop de temps d’être auditionné et il n’y a jamais de suite », déplore Jacques Leyraud.
Gédéon Richard.
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