La traversée de Saint Louis,
Ne serait plus source d’ennuis ?
Pour l’usager qui doit passer,
Le risque semble persister.
Car au début de cette année,
Des pierres ont encore volé.*
Mais pour les bâtiments publics
La mairie met un peu de fric,
Elle a trouvé une solution :
Wamitan fait la prestation.
Mais n’est-ce pas un tribut discret
Dont la mairie doit s’acquitter,
Pour protéger des bâtiments
Qui sont à l’usage des clans ?
Demain, pour ces administrés,
Devra-t-elle aussi payer,
À la tribu une redevance,
Pour surveiller la transhumance ?
En attendant, reste à choisir
Rouler dans une vielle tire,
Ou, pour être bien protéger,
Acheter une voiture blindée !
* Voir mon post du 07 janvier 2013 : « jetsde pierres, sanctions coutumiéres ? » (cliquer)
Les
Nouvelles Calédoniennes du 07/01/2013 : Jets de pierres à
Saint-Louis : Plusieurs
automobilistes ont été victimes de jets de pierres dans la nuit de vendredi à
samedi, à hauteur de la tribu de Saint-Louis. Heureusement, aucun blessé n’est
à déplorer.
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Les
Nouvelles Calédoniennes du 28/01/2013
Aménagement,
cinquième volet de notre série sur la sécurité des routes.
Un axe très surveillé
Le tronçon de la route
provinciale 1 qui part du Pont-des-Français et mène à La Coulée fait l’objet de
notre cinquième étape sur les routes du Grand Nouméa. Cet axe présente tous les
petits tracas liés à une forte fréquentation. La
forte fréquentation et les bouchons sont les points noirs de la RP1.
La
route qui traverse la partie la plus urbanisée du Mont-Dore, du
Pont-des-Français au virage de Rocheliane après Saint-Louis, n’est pas une des
plus dangereuses du territoire. « Ce n’est pas un axe problématique, confirme
le capitaine Olivier Colart, commandant en second de la compagnie de
gendarmerie de Nouméa. La police et les gendarmes passent souvent. »
Les
nombreux îlots centraux sécurisent les intersections, le passage des piétons et
ralentissent la circulation. Même si « de nuit, c’est assez dangereux »,
tempère le capitaine Michel Percheron, commandant de la brigade de gendarmerie
du Pont-des-Français. L’officier relève qu’à la Conception par exemple,
l’éclairage assez limité couplé à un marquage au sol vétuste et désuet rend les
îlots centraux difficiles à détecter.
Accidents. La gendarmerie a relevé une quinzaine d’accidents
corporels sur le secteur en 2012, dont un mortel,
ce qui n’est pas exceptionnel. Même si la limitation de vitesse à 50 km/h n’est
pas toujours bien respectée, ce n’est pas la cause des accidents. « Les gens ne
roulent pas à 50 mais ils ne roulent pas à 110 non plus, explique Stéphane
Bonnard, adjoint au chef de la police municipale. S’il y a des accidents, ce
n’est pas lié à la vitesse, mais à l’alcoolémie. C’est une cause d’accident
commune à tous les axes du territoire. »
Problématique
importante il y a quelques années, les caillassages au passage de la tribu de
Saint-Louis sont en nette régression. « C’est très ponctuel », assure le
capitaine Percheron. Rien à voir avec ce qu’il se passait par exemple en 2009 à
l’époque du conflit Aircal.
Fréquentation. De plus, « la mairie emploie des sociétés de
gardiennage depuis décembre pour compléter le dispositif de tranquillité sur la
voie publique », rappelle Laurent Bourdon, directeur municipal de la sécurité.
La société de Pascal Wamytan est ainsi chargée de surveiller les écoles et
équipements publics sur une partie de la RP1. La spécificité de la route provinciale
1 (RP1) tient essentiellement à sa fréquentation. Plus de 20 000 véhicules
passent chaque jour sur cette axe incontournable pour les habitants de la
partie sud de la commune. « Tous les matins, à partir de 6h30, c’est bouché de
La Coulée au Pont-des-Français », constate le commandant de la brigade de
gendarmerie du Pont-des-Français.
Difficile
d’améliorer la situation. Le plus dur est de « changer les habitudes des
conducteurs », estime Thierry Martinez, directeur adjoint des services
techniques. « Le covoiturage n’a pas marché, les gens aiment leur indépendance
», reprend Thierry Martinez. Et les solutions s’amenuisent : la fréquentation
de la route ne fait qu’augmenter, la prolongation de la voie express n’est plus
à l’ordre du jour (lire encadré) et la mise en place des navettes maritimes est
renvoyée aux calendes grecques.
Afin
d’éviter les bouchons, il faudra donc attendre le Transport en commun en site
propre (TCSP), qui pourrait arriver vers 2016.
Le contournement de Saint-Louis enterré
Alexandre Wibart
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