Aurait-elle enfin fait des progrès en gestion ?
Dépenserait-elle moins en voyages bidon,
Et dans des expertises faites par des compagnons ?
Les Cotisations …
Car le volume réel de ses cotisations,
Est presque équivalent à celui des patrons.
Le nombre d’adhérents, par leur cotisation,
Rapporte en argent presqu’autant de millions.
Sauf si le nombre d’adhérents
« à jour de leur cotisation »
n’est pas celui annoncé
par D. Guénant !
Les permanents …
Jalousant le MEDEF, qu’il ne connaît même pas,
Il affirme des choses qu’il ne vérifie pas.
À ma connaissance, le
Medef-NC n’a pas 20 salariés,
comme le dit D. Guénant , mais 10 … un délire de plus !
L’USOENC aurait tout juste trois petits salariés !
C’est que leurs permanents sont, par d’autres, payés.
Car le droit du travail concède aux syndicats
Bien des délégations dont on ne fait pas cas,
Et ces centaines d’heures, payées par l’entreprise,
Permettent aux syndicats d’étendre leur emprise.
Il faut y ajouter quelqu’accords spécifiques,
Qui, contournant le droit, font partie des pratiques.
Ainsi des entreprises mettent à disposition,
De certains syndicats, des salariés bidon.
Tous ces gens réunis peuvent manifester,
Faire un piquet de grève, ils sont toujours payés !
Alors pourquoi l’USOENC embaucherait des gens,
Puisque les entreprises payent ses militants ?
Les dirigeants eux même ont des émoluments,
D’origines diverses, pas toujours en argent !
Ils reçoivent parfois, de quelque association,
À titre personnel, une rémunération.
Il est vrai que tout
ça manque de compétences,
Et si Didier Guénant,
avec beaucoup d’aisance,
Insulte le commerce
et soutient l’industrie,
C’est qu’il n’a rien
compris et a de « faux amis ».
Les dotations …
Quant au financement de sa nouvelle maison,
Il néglige de dire l’origine du pognon.
Car depuis 2011 une loi du pays,
Octroie aux syndicats une dotation à vie,
Sur la base des voix comptées aux élections,
Par tranche de cinq cent, ça donne deux millions !
Autrefois il fallait, par quelques subterfuges,
Par de la formation ou un peu de grabuge,
Pleurer des subventions aux collectivités,
Ou faire du chantage à quelques sociétés.
Même si ces pratiques ne sont pas du passé,
La loi a, pour un temps, ralentit ces excès.
Trois cent trente millions, empruntés sur quinze ans,
Au bas mot il faudra 26 millions par ans,
Simplement pour payer ce bel investissement.
C’est drôle, ce montant est très précisément
Le don qu’en 2011, fit le gouvernement,
À ce grand syndicat, usant de notre argent !
C’est le consommateur
qui va payer la note
Et offrir à l’USOENC
sa nouvelle bicoque.
Si la vie devient
chère, ne vous étonnez pas,
Il faut bien que les taxes
financent les syndicats.
 |
| Source : LNC du 11/08/2011 « 154 millions pour les syndicats ». |
Un petit conseil …
L’argent mis dans la pierre est un bon placement
Mais il faudrait surtout plusieurs bons permanents.
Des juristes aguerris et un peu militants,
Utilisant la loi pour mieux aider les gens,
Refusant les piquets et les autres blocages,
Sauvant des militants, auteurs de brigandages.
Dur à mettre en œuvre …
Mais embaucher des gens ayant des compétences,
Dans notre beau pays, c’est loin d’être Byzance !
Comment Didier Guénant, avec l’emploi local,
Parviendra à trouver l’employé idéal ?
Voir aussi mes posts :
Du 01/05/2012 : « Desélections payantes ! » (Cliquer)
Du 27/10/2011 : « Guènant prend Soenc de lui ! »(Cliquer)
Du 11/08/2011 : « 154 millions pour les syndicats »(Cliquer)
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Les Nouvelles
Calédoniennes du 02/04/2013
Social, le siège du
syndicat inauguré vendredi 5 avril
Une maison pour l’USOENC
Des locaux flambant neufs pour préparer le syndicat et ses
militants à relever les défis à venir, c’est la raison d’être de la Maison de
l’Usoenc qui sera inaugurée vendredi prochain. Un projet financé à 100 % par
l’union syndicale.
« Ce bâtiment, c’est notre
fierté. Il appartient à chacun des 5 785 adhérents de l’Usoenc », a déclaré
Didier Guénant-Jeanson.
Après quinze mois de travaux - le premier coup de pioche a
été donné en novembre 2011 - Didier Guénant-Jeanson, secrétaire général de
l’Usoenc*, a annoncé vendredi dernier l’inauguration prochaine du siège du
syndicat. Une inauguration des locaux - déjà baptisés « Maison de l’Usoenc »
par l’union syndicale - qui aura lieu vendredi prochain, rue Lavoisier, à
Ducos. « Cette Maison, ce n’est pas pour faire joli, prévient Didier
Guénant-Jeanson. La philosophie que nous avons depuis 1998, c’est de dire que
le mouvement syndical calédonien est trop faible, parce que d’abord trop
divisé. Et c’est parce qu’il manque de moyens humains, financiers et matériels
qu’il fallait vraiment se structurer d’une manière autre pour se donner les
moyens d’être plus efficace au service des salariés. »
Parallèle : En
guise d’illustration, Didier Guénant-Jeanson a fait le parallèle entre les
moyens mis en œuvre par le Medef (15 à 20 permanents) et ceux de l’Usoenc (3
permanents). « Nous devons être à cette échelle, nous devons être aussi
structurés », a-t-il affirmé.
« Le syndicalisme de la débrouille comme nous l’avons connu
avec Trévor Underwood, c’est fini, a souligné le secrétaire général de
l’Usoenc. Nous sommes en train de préparer l’Usoenc pour les vingt à trente ans
à venir. »
Au total, la Maison de l’Usoenc comporte 300 m2 de locaux
destinés à accueillir une grande salle de réunion, un centre de formation ainsi
que les bureaux des dix Soenc qui composent l’union syndicale. Pour quel coût ?
« 330 millions de francs, tout équipé », annonce Didier Guénant-Jeanson. Un
investissement entièrement pris en charge par le syndicat. « L’Usoenc ne reçoit
pas un franc sur le projet, le syndicat a fait un prêt sur quinze ans. »
Location :
Le secrétaire général de l’Usoenc a toutefois précisé que le terrain sur lequel
est bâti le siège du syndicat est loué à la province Sud « avec le même barème
dont ont bénéficié l’ensemble des entreprises installées à Ducos ».
L’inauguration de la Maison de l’Usoenc, vendredi, se fera
en présence d’adhérents du syndicat mais aussi de représentants coutumiers,
syndicaux et politiques. Ce sera également l’occasion pour Didier Guénant-Jeanson
d’accueillir Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, qui est attendu
ce matin même à la Tontouta pour quatre jours de rencontres et de célébrations.
* Union des syndicats des ouvriers et employés de
Nouvelle-Calédonie
Sur la grève des
journalistes
« Comme la majorité des Calédoniens, nous sommes inquiets au
sujet du rachat des Nouvelles calédoniennes, a indiqué le secrétaire général de
l’Usoenc, en marge de la conférence de presse. L’Usoenc a milité ces dernières
années pour un vrai statut et pour une convention collective des journalistes
dans le pays, a-t-il ajouté. Cependant, le journal c’est un ensemble de métiers
et il faut que ces métiers puissent avancer ensemble. Je suis très réservé
quand on s’enferme sur un corporatisme car le corporatisme divise », a conclu
Didier Guénant-Jeanson.
Tomislav Govekar
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