mercredi 23 novembre 2011

Quand la garde rit, les parents pleurent !


La France est un pays où la maternité
Est vraiment soutenue depuis de longues années.
Les aides aux garderies y sont développées,
Malgré tout les parents doivent encore payer.
Mais la Calédonie n’est pas vraiment la France,
Et les aides dépendent de nos propres finances.

A moins de subvention prélevées sur nos impôts,
Pour chaque enfant gardé, on paie ce que ça vaut.
Le prix parait élevé, mais rien qu’en personnel
Le coût est imposé par une ribambelle
De charges salariales et contraintes sociales,
Qui vont des jours chômés aux absences médicales,
La durée du travail et les congés payés,
J’en passe, et des meilleures, qui sont rémunérés.

Ainsi une personne, en restant dans la norme,
Qui garde cinq bébés, toujours en bonne forme,
Payée au SMG, en ajoutant les charges,
C’est quarante six mille francs pour chaque bébé gardé 1 ;
Et c’est sans tenir compte des horaires décalés,
Des heures supplémentaires, des absences infondées …
Et je ne parle pas du lieu de garderie,
De l’assurance des risques, et autres garanties.

Bref, cela a un coût qui parait justifié,
Dans une société de travail déclaré.
Vous pouvez payer moins en mettant vos gamins,
Par là, chez des amis ou chez votre voisin.
Mais sans le déclarer, ce n’est pas un emploi,
La personne concernée n’obtiendra aucun droit,
Tout au plus ce revenu échappera au fisc,
Mais vous-même ne pourrez pas obtenir de fric.

Si le gouvernement apporte son soutien,
Il faudra que les crèches fassent un travail sain.
Les aides aux familles leur laisseront le choix,
De choisir l’entreprise qui vraiment leur plaira.
Ainsi la concurrence devrait pouvoir jouer,
Entre toutes les crèches qui seront agrées.
Et les gérants de crèche devront s’organiser
Comme toute entreprise qui doit une qualité.

Mais le montant aidé sera- t-il gradué,
Fonction de l’objectif qui sera recherché ?
Car le gouvernement doit aussi expliquer
Qu’elle est sa politique pour la maternité.
S’agit-il simplement d’aides aux plus démunis
Ou d’inciter les gens à faire des petits ?
Sachant que les budgets sont toujours à la peine,
C’est à travers l’impôt qu’il faudra qu’il nous saigne.

 
Inspiration : Article des Nlles Calédoniennes du 22/11/2011

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