mardi 15 novembre 2011

Un nouveau métier : Promoteur de squats !


Tout pays développé est confronté aux squats,
Beaucoup les qualifie d’invasions scélérates,
D’accaparement du sol sans aucun droit ni titre,
Par des individus qui ne sont que bélitres.

Mais tout n’est pas si simple, surtout en ce pays,
Ou les océaniens n’ont jamais rien écrit.
Ainsi dans les tribus, s’il n’est pas accepté,
L’occupant est viré sans le moindre procès.
Trouver un habitat devient une galère,
Même pour le Kanak, lié à cette terre.

Les squatteurs sont divers, autant par l’origine,
Que par les raisons, ou même les combines,
Qui les mènent à construire ce type de maison.
Certains sont de passage le temps d’une saison,
Mais d’autres s’enracinent et veulent une maison.
Il ne peut y avoir une seule solution.

Car s’il y a problème pour l’urbanisation,
Certains y voient la forme d’une émancipation,
Un choix économique ou de cadre de vie.
Et quelques profiteurs qui veulent être servis.
Si nous ne faisons rien pour nous en occuper,
Demain ils seront là, nous serons débordés.

Alors, une marina, avec quelques bateaux,
Qu’on peut mettre à l’abri dans de jolis canaux,
Tout en bloquant l’accès qui mène au bord de l’eau,
Ça peut venir après des logements sociaux.
D’ailleurs le promoteur, depuis autant d’années,
N’a gelé le terrain, que pour mieux spéculer.

Un promoteur de squats veut lui prendre sa place,
Et ainsi face à face se trouvent deux rapaces !
L’aisance et la galère vont donc se confronter,
Et ça serait pas mal si tous les deux gagnaient !

Inspiration : Article des Nlles Calédoniennes du 15/11/2011 – « Le squat a la vie moins dure » (cliquer)

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