mercredi 16 novembre 2011

Transports publics : pompe à fric ?


La commune de Bourail, pour son transport scolaire,
Rappelle une règle d’or pour tout bon gestionnaire.
A savoir la règle des collectivités,
Pour services rendus : budget d’équilibré.

Car le transport scolaire est une facilité,
Comme dans d’autres communes, trop bien subventionnée.
Dans l’exemple du jour, les usagers n’en payent,
Sans même compter les bourses, qu’à peine le sixième. (16%)
Une partie de l’argent vient de l’état français (27%)
Le reste, par nos impôts, doit être assumé. (56%)

L’augmentation votée, après force débat,
Ne représente en fait, qu’un minuscule pas.
La participation de tous les usagers
N’atteindra même pas le cinquième des frais.
Sachant que la dessus, il faut aussi verser
Les aides allouées aux élèves boursiers !

Sur le grand Nouméa, le fait est présenté
Par la nécessité de rationnaliser.
La masse transportée par les transports publics
Pèse sur les budgets, un vrai paquet de fric.
Mais ce transport public, même s’il est solidaire,
Ne peut tenir longtemps s’il est déficitaire.

Les collectivités, piégées dans leurs réseaux
Commence au privé par tailler un paletot.
C’est donc à ces patrons de faire le sale boulot,
En virant des chauffeurs qui l’auront dans le dos.
Car il faut augmenter la productivité
Des services publics déjà subventionnés.

Mais il faudra très vite y regarder de près,
Contrôler les dérives, endiguer les excès.
Si le feu fut éteint dans les rangs de Carsud,
Ça coûte encore bonbon à la Province sud.
Et quant à Karuïa, qui est un GIE,
Disons que les contrôles n’y sont pas très nombreux.

Disons que ces réseaux sont un mal nécessaire,
Ils demanderont toujours une ligne budgétaire.
Créer un monopole « d’utilité publique »,
Relève d’une décision vraiment très « politique ».
Par son coté social, c’est très emblématique,
D’un point de vue fiscal, c’est une pompe à fric. 

Inspiration : Articles de Nlles Calédoniennes du 16/11/2011

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