Inspiration : LNC du
13/03/2013 - Voir en fin de post
« Le gouvernement a mis fin au contrat du directeur de
l’OPT »
On a voulu les compétences,
On en paye les conséquences.
L'OPT nous fut dévolu,
Et les dérives sont venues.
Les syndicats n’ont pas bougés,
Car eux aussi ils sont mouillés.
Entre copains Calédoniens
On ne partage pas que le pain !
Et ce n'est pas la première fois,
Que sous couvert de son bon droit,
Un fonctionnaire était payé
En allant jamais travaillé.
Combien d'agents ont pu toucher
Un pactole plus ou moins gonflé
Pour des raisons alambiquées,
Des contrats très mal rédigés,
Une mutation mal acceptée,
Une affaire qui a mal tournée ?
La plupart sont bien plus discrets,
Et ils profitent bien du blé,
Sous forme de belles indemnités,
Ou d’avantages non avoués,
Que nos impôts ont financés.
Mais bien sûr,vous les ignorez !
De tout parti, de toute ethnie,
J'en ai connu dans les circuits,
Qui profitaient des avantages,
Tout en méprisant l'entourage.
Il est même quelques syndicats
Qui défendent des renégats.
C'est pour cela que j'ai quitté
Une administration gâtée,
Où ceux qui veulent travailler
Sont souvent les plus mal notés.
Et je souhaite du courage,
À ceux qui sont pris en otage !
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Les
Nouvelles Calédoniennes du 13/03/2013
Politique,
le gouvernement a mis fin au contrat du directeur de l’OPT
Ollivaud est révoqué
Les
membres du gouvernement se sont décidés, à l’unanimité, hier, à mettre fin aux
fonctions du directeur général de l’OPT, Jean-Yves Ollivaud, suspendu depuis
2009, mais touchant toujours son salaire.
Depuis
que l’ex-directeur de l’OPT a été suspendu en août 2009, des directeurs par
intérim sont nommés.
Après
la décision hier du gouvernement de mettre fin aux fonctions de l’ex-directeur
général de l’OPT, nous n’avons pu joindre le principal intéressé, Jean-Yves
Ollivaud. Son avocat, Me Denis Milliard s’est refusé à tout commentaire. Cette
révocation est dans les tuyaux depuis 2009, date à laquelle Jean-Yves Ollivaud
a été suspendu de ses fonctions après avoir été poursuivi et condamné pour faux
et détournement de fonds publics. Mais, entre la bataille juridique menée
depuis lors par l’ex-directeur de l’OPT et les délicatesses juridiques et
financières d’une rupture de contrat de travail, la décision de révocation n’a
jamais été une mince affaire.
Bataille.
« L’arrêté mettant fin aux fonctions de Jean-Yves Ollivaud a été voté par
l’ensemble des membres du gouvernement », a précisé hier Harold Martin, le
président. Les hésitations qui subsistaient encore une semaine auparavant,
alors que l’arrêté devait être pris, ont, semble-t-il disparu. Le président du
gouvernement n’est pas entré dans les détails, répondant seulement qu’« un
certain nombre de membres du gouvernement considéraient qu’il devait y avoir
plus d’éléments dans l’arrêté. Nous avons expliqué pourquoi nous avons choisi
ce style de rédaction et de stratégie. Donc les interrogations ont été levées.
» Cela ne signifie pas que la bataille judiciaire soit achevée, au contraire.
Jean-Yves Ollivaud pourrait envisager d’attaquer l’arrêté de révocation pris
par le gouvernement. Ceci n’est qu’une supposition. L’ex-directeur de l’OPT a,
pour l’instant, exercé un deuxième pourvoi en cassation contre l’arrêt de la
cour d’appel de Paris qui a confirmé, en novembre 2012, sa condamnation à 5
millions d’amende pour faux et détournement de fonds publics. Les pourvois
étant suspensifs, l’ex-directeur continue à toucher son salaire. Harold Martin
estime qu’au bout de trois ans et demi de suspension, la facture s’élève à 90
millions de francs (rémunération et cotisations confondues).
A
noter que la Cour d’appel de Paris n’a pas repris la condamnation du tribunal
de première instance d’un an d’interdiction de gérer un établissement public.
B.N.
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