Contre la SLN elle fait donc des actions,
Écrivant des courriers, faisant des pétitions,
Et organise, en chaines, de nombreuses réunions.
Mais nous devons aussi nous poser des questions,
En voyant subitement une telle agitation.
De l’absolu … à la réalité !
Dans l’absolue, sûrement, elle peut avoir raison.
Cette énergie fossile, source de pollution,
À un coté néfaste pour l’environnement,
Avec son CO deux, cause
de réchauffement.
Dans l’absolue, aussi, on pourrait exiger
De meilleurs salaires pour tous les salariés,
Des avantages sociaux, et bien plus de congés.
L’idéal serait même d’en faire des rentiers !
Vous l’avez bien saisi, tout est question de prix,
Car la vie chère existe, aussi, dans l’industrie.
Si le chiffre d’affaire paye le fonctionnement,
Il doit aussi couvrir tous les investissements.
Entre ses deux extrêmes, il faut bien faire des choix,
De tous les arguments il faut peser le poids.
Dans toute activité, il faut savoir durer,
En trouvant l’équilibre sur le plan financier.
EPLP nous dit : le charbon est folie !
Mais quelle solution met-elle sur le tapis ?
Solaire et éolien, pour la métallurgie,
Sont des lilliputiens en termes d’énergie !
L’énergie osmotique est au balbutiement, 2
Le gaz par son prix, tue l’intéressement.*
Dans la réalité, des choix doivent être fait,
Et il faut bien parler compétitivité …
* Part des bénéfices
redistribués aux salariés.
Écologie … ou politique !
Pourquoi EPLP cible tant ses combats ?
Bien sûr la SLN se trouve sur Nouméa,
Et ScalAir nous rappelle, chaque jour un peu plus,
Sans parler des voitures, que Doniambo pollue !
Vavouto et Prony fonctionnent au charbon.
Mais politiquement, lors de leur construction,
Les attaquer de front, il n’était pas question,
C’était politiquement une mauvaise action.
Et si EPLP fit quelques agitations,
C’était au minimum, comme justifications.
Peut-être qu’aujourd’hui le CO deux produit
Bouffe tout le quota de la Calédonie ?
Ainsi la SLN arrive un peu trop tard
Et se trouve affublée de tous les avatars.
À moins qu’ils ne s’agissent de manipulations
Pour que l’État nous cède encore quelques actions ?
En attendant la ville reste sous pollution
À cause de bisbilles freinant les décisions.
Épilogue
Bref, il faut progresser, mais sans se suicider.
Le monde est ainsi fait, que l’on doit composer.
Entre l’écologisme et les compromissions
Le compromis souvent est une bonne solution.
1 - Les Nouvelles
Calédonienne du 09/03/2013 : « Le charbon suscite des questions »
« L’association
Ensemble pour la planète propose depuis plus de deux semaines, et sur toute la
Calédonie, une tournée d’information relative au choix de la SLN pour une usine
à charbon. Jeudi soir, le rendez-vous était donné à 18 heures à la bibliothèque
Bernheim. Près de soixante-dix personnes ont assisté à la présentation donnée
par Martine Cornaille, la présidente d’EPLP. La prochaine et dernière réunion
sur le sujet est prévue jeudi 14 mars, toujours à 18 heures, à la bibliothèque
Bernheim. »
2 – « Le principe d’osmose pour
produire de l’électricité consiste à actionner une turbine grâce à la
pression osmotique. Une pression de 12 bars dans le réservoir d’eau salée
confère à l’eau acheminée vers la turbine la même énergie qu’un volume d’eau
chutant de 120 m dans un barrage hydroélectrique. Concrètement, une centrale
osmotique a pour objectif d’exploiter la différence de salinité là où l’eau
salée et l’eau douce se rencontrent naturellement, c'est-à-dire aux embouchures
des fleuves.
En 2012, les travaux de recherche permettent d’atteindre une capacité
osmotique de près de 3 W par m2 de membrane semi-perméable
installée. »
« Selon Statkraft, il faut mélanger 1 m3 d’eau douce par seconde à 2 m3 d’eau
de mer pressurisée à 12 bars dans une centrale osmotique pour que celle-ci
obtienne une capacité de production de 1 MW. »
« Le développement de l’énergie osmotique est toutefois
limité à ce jour par les performances de ses membranes. D’une puissance
installée de près de 4 kW (puissance permettant de faire fonctionner en continu
une machine à laver), le premier prototype de centrale en Norvège comporte
2 000 m2 de
membrane (soit 2 W par m2 de membrane). »
« Ce prototype est censé fonctionner jusqu’à 2015, date à
laquelle une installation pilote de 1 à 2 MW devrait être construite. À plus
long terme, Statkraft souhaite construire une centrale à énergie osmotique de
25 MW afin de couvrir les besoins en électricité de près de 30 000
ménages. Ladite centrale aurait la taille d’un stade de football et
nécessiterait 5 millions de m2 de membrane (en atteignant l’objectif
de Statkraft d’une capacité de 5W/m2 de membrane installée). Des ruptures
technologiques, issues des nanobiotechnologies ou de
l’électro-osmose, sont attendues pour faire baisser les coûts. »
NDLR :
Ce n’est pas demain qu’une usine métallurgique sera alimentée par cette source
d’énergie.
D’un
point de vue écologique, il faut se poser la question du volume d’eau douce nécessaire
à de cette technologie.
Bilan
électrique de la Nouvelle Calédonie – 2009
PRODUCTION
|
GWh
|
ktep
|
Pour cent
|
Thermique
|
1505,3
|
129,43
|
75,09%
|
Hydraulique
|
406,48
|
34,96
|
20,28%
|
Éolien
|
41,56
|
3,57
|
2,07%
|
Photovoltaïque
|
0,62
|
0,053
|
0,03%
|
Biomasse
|
0
|
0
|
0,00%
|
Pertes transport
|
50,73
|
4,35
|
2,53%
|
Total production
|
2004,69
|
172,363
|
100,00%
|
CONSOMMATION
|
GWh
|
ktep
|
Pour cent
|
Métallurgie (+ mines)
|
1268,61
|
109,1
|
66,66%
|
Distribution publique
(y/c professionnels) |
634,35
|
54,56
|
33,34%
|
Total consommation
|
1902,96
|
163,66
|
100,00%
|
NDLR :
les usines de Vale et de KNS n’était pas en production
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Bonjour Madame, Monsieur,
RépondreSupprimerje vous invite TRES VIVEMENT à assister à la conférence débat d'EPLP de demain jeudi 14 mars à 18 heures à Bernheim. Vous verrez alors que les arguties que vous développez non sans un certain talent poétique NE VALENT RIEN !
Apparemment, vous pensez tout savoir... eh bien, non, ce n'est pas le cas ! Il y a de l'honneur à reconnaître que l'on ne sait pas ou que l'on s'est trompé. Votre ego vous autorisera t-il à faire "amende honorable" ? Je l'espère ! Alors à demain jeudi 18 h. Martine Cornaille