Pompiers d’aéroport, vous nous pomper vraiment !
C’est d’ailleurs votre but, qui est bien répugnant,
En prenant la rentrée comme le meilleur moment,
Pour bloquer méchamment, un maximum de gens.
Combien d’enfants des îles vont rater leur rentré ?
Combien ça va coûter aux parents concernés ?
Combien d’autres personnes vont perdre des journées ?
Combien de salariés seront pénalisés ?
Vu que pour faire la grève, ils en ont les moyens.
Vu que par leur statut, l’emploi ne risque rien.
Vu que le politique est leur bouc émissaire,
Vu que les usagers sont des moutons grégaires,
Pour ces agents publics, qu’importe les citoyens,
Pour leur corporation, ils ne sont qu’un moyen.
Pour avoir toujours plus, en travaillant bien moins,
Pour avoir plus de droit et des devoirs en moins !
Quelles rémunérations ont-ils statutairement ?
Quelles primes sont les leurs pour n’être que présent ?
Quelles sommes sont allouées quand ils vont au charbon ?
Quelles récupérations pour une seule vacation ?
Sans eux c’est impossible de poser un avion ?
Pourtant, ils atterrissent sans leur intervention !
L’aviation Civile préfère la prévention.
C’est un métier à risque … à la télévision.
Le dernier aperçu que j’ai de leur action,
C’est juste un entrainement à la télévision !
Un crash reste possible, mais loin d’être probable,
En attendant, ma foi, la vie est confortable !
Moralité
Étant dans l’inaction, faute d’avoir des crashs
Sans imagination, ils provoquent des clashs !
Mais c’est, en quelque sorte, un aveu d’impuissance,
De demandes excessives ou de concupiscence !
Se targuer d’assurer un service public,
En bloquant l’usager à des moments critiques,
Juste pour faire pression sur quelques politiques,
C’est la preuve parfaite d’une absence d’éthique !
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Article des
Nouvelles Calédoniennes du 09/02/2013
Social :
Les pompiers des aéroports en grève.
Une colère brûlante
La grève des
pompiers des aéroports, lancée vendredi par la Fédération des fonctionnaires,
se prolongera tout le week-end. Le mouvement provoque des perturbations sur les
vols intérieurs et dans une moindre mesure sur les vols internationaux.
La grève des
pompiers d’aéroports devrait avoir un impact minime à Tontouta. Certaines
compagnies assurant leur vol, pompiers ou pas.
100 % à
Magenta, 98 % à Tontouta. Des grévistes aussi à Lifou, à Maré et à Ouvéa.
Depuis vendredi, les pompiers des aéroports ou personnels des services de
sauvetage et de lutte contre l’incendie d’aéronefs (SSLIA) ont décidé
d’exprimer leur ras-le-bol.
La
Fédération des fonctionnaires, à laquelle ils sont majoritairement affiliés, a
débuté un mouvement social, malgré des rencontres et des négociations avec le
gouvernement, jugées « insatisfaisantes » par le syndicat.
Revendications : Premier point de désaccord : la
révision du service minimum en fin d’année dernière par le gouvernement sans
concertation. « Historiquement, on a toujours été consultés, pointe Christophe
Goujet, secrétaire général adjoint de la Fédération, en charge des personnels
techniques. On a appris en fin d’année que le gouvernement était en train de le
modifier. Jusqu’à présent, le service minimum prévoyait une liste de vols
définie par les compagnies aériennes, la CCI et l’Aviation civile, pour
lesquels les pompiers étaient réquisitionnés. »
Ils
permettaient à 60 % des vols (locaux et internationaux) d’être assurés. Le
nouveau texte ne se base plus sur des listes de vols mais sur des créneaux
horaires de service obligatoire auxquels correspondent des niveaux de sécurité.
« Sauf qu’au sein de ces créneaux, rien n’empêche d’augmenter le nombre de
vols. C’est donc une atteinte au droit de grève », juge le syndicat, qui a
réclamé le retrait de ce texte.
Rétropédalage : Face à la pression, État et
gouvernement ont pris un nouvel arrêté reposant sur l’ancienne formule pour
assurer le transport de passagers durant la grève. Un rétropédalage en
attendant de nouvelles discussions. « On était d’accord pour réécrire ce texte
si le syndicat suspendait de quinze jours son mouvement », résume Samuel
Hnepeune, secrétaire général adjoint du gouvernement qui a mené les
discussions. Celles-ci ont achoppé sur deux autres points : la mise en place
d’un régime indemnitaire pour les employés de l’Aviation civile hors pompiers
et personnels de la météo alors qu’ils en font partie. Et le non-paiement de la
prime de nuit actée lors d’un précédent protocole d’accord. « Nous avons
répondu favorablement à l’ensemble de ces points, précise Samuel Hnepeune,
également président du conseil d’administration d’Aircal. Ils sont en grève
mais on ne sait pas très bien pourquoi. » « C’est dommage d’en arriver là, mais
on a l’impression d’être les mal-aimés de l’Aviation civile, commente un
pompier. On n’est pas considérés. Le non-respect du protocole d’accord, c’est
la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. »
Malgré une
rencontre prévue lundi matin, le mouvement se poursuivra tout le week-end. S’il
aura peu de conséquences sur les vols internationaux, Air Calédonie et ses
usagers sont les premiers à le subir à quelques jours de la rentrée scolaire.
Qui vole, qui reste au sol ?
Aircal a dû
réduire ses vols de moitié, hier et annuler quatorze rotations samedi et seize
dimanche au départ et à destination des Loyauté et de Kunié. La compagnie
conseille aux passagers de se renseigner au 25 21 77 et au 25 64 54.
À Tontouta,
l’ensemble des vols sont maintenus samedi. Seul le vol de Brisbane, assuré par
Qantas, doit être annulé, à moins que la compagnie anglo-saxonne décide
d’atterrir sans service de sécurité. C’était également le cas pour Air Vanuatu
dont l’avion s’est finalement posé hier sur le tarmac et devrait le faire aussi
dimanche. Le vol en provenance d’Osaka, assuré par Aircalin, prévu demain à 22
h 35, devrait être, quant à lui, annulé. Il est conseillé de se renseigner
auprès des compagnies aériennes.
Catherine Léhé.
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