vendredi 4 novembre 2011

Cher Monsieur Squillario, pour « l’ordre et la morale »


Pour vous le cinéma
Ça donne tous les droits.
Ce produit culturel
Permet d’être infidèle.

Certes les scénaristes,
Peuvent n’être pas puristes,
Mais doivent-ils tendre un leurre
Aux ciné-spectateurs ?

Pour ma part, Il me semble,
Que pour bien vivre ensemble,
La liberté de l’art
N’est pas une chose à part.

Comme toute liberté,
Elle doit éviter
Certaines ambigüités,
Avec sincérité.

Or « l’ordre et la morale » a failli déraper
En se précipitant sans assez informer.
Mais Kassovitz est clair, il en a fait le choix.
Son film est historique, il en porte le poids.

Sinon pourquoi vouloir tourner sur Ouvéa
Un film que certains, déjà, ne voulaient pas ?
Et prendre comme acteurs des gens proches du drame ?
Pour transgresser l’histoire sans aucun état d’âme ?
Sur le site officiel, le film est présenté,
Dans tout ce qu’il contient, comme étant histoire vraie.

Il manque simplement un bon avertissement,
Rappelant que les faits projetés sur l’écran
Sont l’interprétation du réalisateur,
Qui donne sa vision, sans jugement de valeur.
Et une avant première pour les calédoniens
Aurait peut être aussi facilité le lien.

Mais c’est la polémique qui a fait ce travail,
Certains usent du film comme un épouvantail,
D’autres vont y chercher quelques bons faire-valoir.
Le débat est ouvert, reste à écrire l’Histoire.


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