vendredi 7 juin 2013

Les prix baisent … Qui ?

J’étais en Chine pendant la guerre
Que certains firent à la vie chère.
Je n’ai donc pas eu à subir,
Les exactions dues à leur ire.

Les faits ?
Les syndicats mirent la pression,
Emmerdant la population.
Pour faire signer les politiques,
Ils firent bien des actions merdiques.


Bloquer l’essence et les hyper,
Généra bien des crises de nerf.
Bloquer les routes, bruler des pneus,
Gêna surtout les besogneux.

Des conteneurs sont repartis,
Générant quelques pénuries.
Sans parler de toutes les galères
Subit par bien des ménagères.

Ils n’ont pas été travaillés,
Pour mieux bloquer tous les accès,
À ceux qui voulaient s’activer,
Ne partageant pas leurs idées.

Leurs coûts ?
Métallurgistes et artisans,
Industriels et commerçants,
Perdirent une part d’activité,
Qu’ils ne rattraperont jamais.

Bloquer le port, l’aéroport,
Montera le coût des transports.
Les bateaux qui sont repartis
Seront facturés sans sursis.

L’impact sur l’économie
Va se retrouver dans les prix,
Raboter quelques bénéfices,
Entraîner divers préjudices.

Tout cela va se retrouver
Dans les comptes de fin d’année.
Mais les syndicats ne savent pas
Chiffrer le coût de leurs ébats !

Sauf peut-être quelques fumeurs,
Qui éviteront la tumeur.
Le tabac venant à manquer,
Ils ont arrêté de fumer !

Quelle victoire ?
Ils arrachèrent des signatures !
Sous la contrainte. Quelle conjecture !
Mais l’objectif tant affirmé,
Deviendra-t-il réalités ?

Échec démocratique.
Considérant les signataires,
Je me demande à quoi ça sert
D’organiser des élections
Pour n’avoir aucune décision,
Venant de nos institutions !
Nos élus seraient-ils des pions ?

En pratique, ils se neutralisent,
Cédant à la moindre brise
Soufflée par quelques syndicats,
Ils se reposent sur l’État.
Aujourd’hui c’est l’état Français.
Demain, qui va nous assister ?

Échec budgétaire.
Après avoir baissé les taxes
Pour que les prix soient plus relax,
Ce sont les collectivités
Qui se mettent à subventionner
Le transport, le manque à gagner,
Sur les produits distribués.

Les budgets sont déjà plombés,
Par toutes les aides alloués,
Par les transferts à assumer,
Comment pourra-t-on les boucler ?
Continuer à les charger
C’est une faillite assurée !

Échec social.
Certes les marges sont bloquées
Sur les produits énumérés,
Mais en quantités limitées,
Et pour un temps déterminé.
En contrôlant quelques produits
Ils nous préparent des pénuries.

Certains ne seront pas servis,
Et surtout les plus démunis.
Les plus aisés pourront payer
Des produits mieux achalandés.
Cette politique tiédasse
Alimente la lutte des classes.

Échec industriel.
Si les hyper sont accusés,
Les vrais voleurs sont plus discrets.
Ainsi tous les produits locaux
Coûtent toujours la peau du dos.
La protection de l’industrie
Fera toujours monter les prix.

Regardez donc le prix de l’eau
Qui nous arrive par bateau.
Elle est moins chère de trente pour cent
Que celle fournit localement.
L’Industrie de transformation ?
C’est monopoles et protections !

Échec agricole.
Avec les flux et cotations
Casse pas la tête, les prix sont bons !
L’agriculture nous coûte plus
En dotations et en malus
Qu’en productions réalisées
Et vraiment mises sur le marché.

Si on arrêtait d’importer,
La famine s’installerait !
Il faudrait des agriculteurs
Qui produisent, grâce à leur labeur,
Viandes, légumes et oignons,
Plutôt qu’un tas de subventions.

Échec fiscal.
La TGA est un souci
Pour les acteurs de l’industrie.
Sa transparence montrerait trop
Leurs profits abusivement gros.

La CSG, impôt nouveau,
Toucherait aussi les prolos.
l’IRVM en augmentant,
Toucherait des gens important.

Et s’ils nous parlent de plus belle
De mettre une taxe sur le nickel,
C’est parce que le conseil d’état
Peut bloquer cette taxe-là !

En organisant le chahut
Ils stoppent les réformes attendues.
Mais aujourd’hui notre pays
A vraiment besoin de grisbi,
Pour financer tous les transferts
Et toutes les aides populaires.

Mirage.
Demain les taxes et les impôts,
Gonfleront les prix de nouveau
Et amputeront les salaires,
Car c’est le plus facile à faire.

La baisse des prix est un mirage,
Aussi bref qu’un court métrage,
Pour calmer une population
Qui fut abreuvée d’illusions.




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