Vous fûtes insultée, Madame Taubira,
Par une comparaison faite par des goujats.
Si l’insulte est choquante, elle est bien éculée,
Et d’autres « insultés » en ont bien rigolé.
Dans la masse d’outrages et de caricatures
Qu’on trouve sur le Net, ce n’est que fioritures,
Mais la bave du crapaud n’atteint pas la colombe.
Alors pourquoi en faire une sorte de bombe ?
Diversion …
D’abord médiatiquement on ne parle que de ça !
Délaissant le chômage, les impôts, les coups bas, …
Bref, tous les cadeaux que font les socialistes
Aux français de tout bord, qu’ils soient ou non racistes.
En occupant les gens autour d’une autre cause,
On leur fait oublier une vie bien morose.
Égotisme …
L’insulte aurait touché la république au cœur ?
La société française glisserait dans l’erreur ?
Vous seriez le rempart du pays tout entier ?
Du centre de la case vous seriez le pilier ?
Mais sans être guenon, vous n’êtes pas la France,
Vos assimilations deviennent des outrances.
Incitation …
Et en réagissant de façon excessive,
Vous ravivez en fait des haines bien nocives,
Donnant encore aux noirs une raison de gémir,
Et aux autres ethnies d’être en ligne de mire.
Donnant quelques raisons, à vos frères de couleur,
D’aller casser du blanc, de raviver des peurs.
Déviance …
Hurler à la vengeance, et lancer des procès
Simplement parce que vous, vous sentez offensée ?
Alors que par ailleurs vous faites passer des lois
Favorables aux violeurs et autres scélérats ?
Avec des prisons pleines, une justice débordée,
Pour une pauvre insulte, vous les mobilisez !
Omission …
Vous avez oublié, Madame Taubira,
Que de notre justice vous êtes aussi le bras.
Avant votre arrivée, la France n’était pas vide,
Les gens qui été là n’était pas apatride.
Si vous êtes ministre aujourd’hui du pays,
C’est bien que le racisme n’est pas la règle ici.
Vos choix …
L’indépendance des juges pour
appliquer la Loi
Accompagne vos choix, Madame
Taubira.
Vous bâtissez un droit, au nom
des socialistes,
En proposant des lois de plus en plus
laxistes,
Parce que c’est moins coûteux d’assouplir la Loi,
Plutôt que de donner plus de
moyen au Droit.
Pensez …
Pensez plus aux victimes de viols et de violences
Qui n’ont pas d’avocat et aucune assistance,
Alors que les malfrats, eux, en ont un d’office,
Et qu’on leur dit leurs droits pour protéger leurs vices.
Pensez plus aux victimes de ces meurtres abjects,
Dont la vie fut détruite, sans tambour ni trompette,
Par des récidivistes libérés sans caution,
Sous de nombreux prétextes, pour vider les prisons.
Pensez plus aux victimes de vols et d’agressions,
Qui vivent dans la peur et dans la suspicion,
Car bien des délinquants n’ont aucune sanction,
Faute d’arrestation ou de
condamnation.
Donnez…
Donnez à la justice une
crédibilité.
Faites que les jugements soient
vraiment appliqués.
Faites que le sursis et les remises
de peines,
Ne soient plus synonyme d’impunité certaine.
Donnez à la justice un droit de
précaution
Envers les criminels qui font
répétition.
Qu’ils soient mieux surveillés ou
gardés enfermés,
Pour que les récidives ne soient
plus programmées.
Donnez à la justice les moyens
nécessaires,
Pour que tous les voyous qui
traquent les ménagères,
Dépouillent les plus faibles des
cités ouvrières,
Ne soient plus relâchés sans
suite judiciaire.
Épilogue …
Seriez-vous donc si sotte, comme garde des sceaux,
Pour faire des polémiques en jouant sur des mots ?
Vous vivez en surface, pas dans
la société,
Et ne pensez qu’au buzz avec de
vieux clichés.
Arrêtez vos discours qui ne plaisent
qu’aux sots,
Et pour les citoyens faites mieux
votre boulot.
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Pour ceux qui veulent en savoir
plus sur l’efficacité de la justice française, je conseille le livre de Xavier
Bédin : « Quand la justice crée l’insécurité » aux éditions Fayard, avril 2013.
« QUAND LA JUSTICE CRÉE
L’INSÉCURITÉ »
Quand la Justice crée
l’insécurité. C’est le titre choc du dernier livre de Xavier Bébin, Secrétaire
général de l’Institut pour la Justice. Cet ouvrage souligne que le
fonctionnement actuel de notre système judiciaire peut mettre en danger la
sécurité des citoyens. Face à cette insécurité, l’auteur invite à ne plus se
demander : « que fait la police ? », mais : « que fait la Justice ? ».
Grâce à un travail approfondi
avec tous les acteurs concernés (juges, avocats, psychiatres, policiers,
victimes, responsables politiques) et à une riche documentation, Xavier Bébin
dans ce livre vif et courageux décrit les dérives d’un système judiciaire qui
favorise l’impunité et se désintéresse parfois trop souvent des victimes. Il
nous donne ainsi une vision plus juste du crime et de la justice pénale en
France.
Ce livre démonte en effet toutes
les idées reçues qui engendrent dérive de notre société et perte des valeurs,
lesquelles fondent toute politique de lutte contre la délinquance. Parmi ces
préjugés, on entend que la prison est
l’école du crime, ou que la pauvreté est LA cause de la criminalité. Ce «
dogmatisme pénal » conduit à un « humanisme hémiplégique » et empêche nos
dirigeants de prendre les mesures qui s’imposent. Xavier Bébin avance lui des
propositions fortes dans la lignée de son travail à l’Institut pour la Justice.
Enfin, cet ouvrage, recommandé
par de grands théoriciens ou praticiens du droit pénal et de la criminologie
comme Jean-Claude Magendie, Philippe Bilger, Alain Bauer, Jean Pradel ou
Maurice Cusson a un objectif principal, susciter un débat approfondi et
courageux sur le fonctionnement de la justice française et les moyens de
remédier aux carences de celui-ci. Chaque citoyen qui veut comprendre les
enjeux de la justice française actuelle doit lire Quand la justice crée
l’insécurité.
L’Institut pour la Justice
recommande vivement la lecture de ce livre dont les droits d’auteur seront
reversés à l’association.
Pour commander le livre cliquez ici.
Consulter la page facebook du
livre « Quand la Justice crée l’insécurité »
« Le grand livre qu’attendaient
tous ceux que la justice passionne. Il pourfend, avec talent et pertinence, un
certain nombre d’idées reçues touchant au « compassionnellement correct » et
propose, pour demain, une vision et des pratiques novatrices. »
Philippe Bilger - Ancien avocat
général près la Cour d’appel de Paris
« Un réquisitoire clinique et
implacable contre les dogmes qui ont dévoyé notre système judiciaire »
Thibault de Montbrial - Avocat au
barreau de Paris.
Super François tes vers sont magnifiques , une seule chose pour moi Mme la Ministre se devait d'ignorer cette facheuse comparaison cela aurait été l'attitude royale!
RépondreSupprimerAu moins 3 fautes... dommage lorsqu'on joue au lettré
RépondreSupprimerMerci, cher(e) anonyme
SupprimerDe dénoncer mon crime !
Je viens de corriger
Mes horribles forfaits.
J’espère que la sentence
Ne sera pas trop dense,
Qu’une remise de peine
Me laissera en scène.
Que Madame Taubira
Aura encore la joie
D’appréhender mes notes,
Même remplies de fautes !