Voir article LNC
des 18 et 22 nov. en fin de post
Calédonie Ensemble, de façon très discrète,
Prépare les élections en faisant ses emplettes,
Dans un électorat pas forcément au fait,
Du marché du nickel, de ses subtilités.
La confusion des genres est la spécialité
De ce parti en manque de popularité.
Tout en priant Alla, il sourit au sieur Dang
En cherchant comment plaire dans ses futures harangues.
Mais le fond du problème, la question à traiter,
Demeure, encore une fois, le choix de société.
Qui fait quoi ?
Aujourd’hui on nous dit : contrôlons la ressource,
Pour permettre au pays de remplir ses bourses.
Et nos futurs élus se voient déjà siéger
À la tête de conseils de grandes sociétés.
Mais est-ce bien leur rôle, dans une démocratie,
De devenir aussi des patrons d’industrie ?
Ils veulent à la fois diriger le pays,
Et être ceux-là même qui font l’économie.
L’industrie …
Ainsi l’usine du nord, par un montage complexe,
De la province Nord est devenue l’annexe.
Aujourd’hui tout va bien, la France à déboursée,
Et les élus du nord peuvent bien jubiler.
Mais ils se sont aussi largement endettés,
Et les remboursements semblent être compliqués.
Alors pour assumer, tous les moyens sont bons,
L’important maintenant, c’est trouver du pognon.
Leur usine en Corée devait couvrir les frais ?
Encore faut-il pouvoir envoyer du minerai.
Car externaliser pour payer une dette,
Impose des bilans qui ne soient pas en perte
… fait de la politique …
Ils manquent de minerai : ils lancent une polémique,
Prépare un préalable qui, lui, est politique !
L’avenir du pays est bien au second plan,
Derrière le besoin d’avoir un bon bilan.
L’objectif est de prendre son domaine minier,
À la vieille SLN, sans bourse déliée.
Pour encore exporter un peu plus de minerai,
Fut-il à basse teneur, en pays étrangers.
D’abord pour la Corée, et demain pour la chine,
Enfin pour le Japon, faut-il vider nos mines ?
Pourquoi cette ressource que l’on veut préserver,
Est-elle déjà vendue de façon détournée ?
… ou l’inverse ?
Ils mettent en avant une stratégie pays,
Voulant le monopole
sur sa seule industrie.
Peut-être que la France, actionnaire d’Eramet,
Lâchant la SLN, cédera au racket.
De cette stratégie, de type capitaliste,
Le pays tout entier devient le vrai lampiste.
Car la dette est certaine, les engagements pris,
Et c’est notre nickel qui en payera le prix
Mais quelle contrepartie aura le citoyen,
À toutes ces manigances dont il n’est que témoin ?
Qui donc du politique ou de l’industriel,
De notre société façonne le modèle ?
Auto contrôle ?
Le contrôle des mines et devenu local,
Mais il est, pour le moins, du genre un peu bancal,
Du fait que les provinces et la Calédonie,
Partagent la compétence en frères ennemis.
Ainsi en Province Nord, les décisions votées,
Le sont par des élus qui sont gérants de fait
D’un domaine minier et d’une société,
Dont le nickel domine toute l’activité.
Je n’évoquerais pas les conflits d’intérêt,
Mais je pose la question des choix qui y sont fait.
Mettent-ils en avant l’avenir du pays,
Et la bonne gestion d’une ressource finie ?
Glencore confirme
Si Glencore-Xtrata a racheté un « deal »,
Et confirme, sans rire, qu’il va le respecter,
Il rappelle surtout qu’un tel engagement,
Impose aux partenaires d’en faire tout autant.
Il rappelle que la dette de la SMSP
S’aggrave sûrement de tous les intérêts,
Que le compteur tourne à chaque jour de retard,
Ajoutant au panier des paquets de dollars.
Si l’usine est finie, la production patine,
Et la SMSP ne verse pas sa dime.
Or dans les partenaires, Glencore de désigner
SMSP, État et collectivités …
Épilogue
Notre cher nickel est largement gagé,
Sous forme de métal, ou bien de minerai.
S’il ne se vend pas bien, il nous faudra payer,
D'abord le capital et puis les intérêts.
Drôle de société où tous les citoyens
Ne sont que les jouets d"un défi kafkaïen.
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Les Nouvelles Calédoniennes
du 18/11/2013
Nickel :
Pierre ALLA et André DANG débattent sur la stratégie métallurgique et minière.
Un rapprochement
pas à pas ?
Faut-il
opposer le développement de la SLN à l’intérêt du pays défendu par la SMSP,
opérateur intégré dans des projets extérieurs ? Initiée par le parti Calédonie
Ensemble, une rencontre entre Pierre Alla et André Dang a fait surgir de
nouveaux éléments sur la stratégie minière en Nouvelle-Calédonie.
Les
patrons de la SLN et de la SMSP ont échangé devant un large public, sur
l’avenir du nickel en Calédonie.
Leurs
dernières discussions en public remontaient au mois d’avril, lors d’une session
du Parti travailliste. Depuis, la problématique de la stratégie minière et
métallurgique n’a fait que s’épaissir dans le pays, au point de sortir les
couteaux il y a peu encore. Pierre Alla et André Dang, respectivement président
du conseil d'administration de la SLN et P-dg du groupe SMSP, se sont retrouvés
samedi à la tribune de la 6e et dernière Rencontre citoyenne de Calédonie
ensemble, consacrée au nickel. Le sympathique et inattendu « mon ami » échangé
entre les deux intervenants n’efface pas les écarts d’appréciation. Le décor a
été planté d’emblée. L’option de la Nouvelle-Calédonie, à travers la STCPI -
Société territoriale calédonienne de participations industrielles - pour monter
au capital de la SLN à 50,01 % « n’existe pas, claque le patron de la Société
Le Nickel. Si montée au capital devait se faire, elle serait l’aboutissement
d’une négociation avec un prix attaché. »
Propriété. L’écho n’a pas
tardé. Une disposition de 1999 et 2000 stipulant la possibilité d’échange « un
jour » des parts détenues dans la maison-mère Eramet contre celles possédées
dans sa filiale a été validée par le passé, a répondu André Dang, un peu
taquin. « Pierre [Alla, Ndlr] n’a pas participé aux discussions, à l’époque. »
La frontière entre la gestion du nickel et la politique est mince. « Un pays,
même s’il n’est pas un Etat, doit prendre le contrôle de ses secteurs stratégiques.
» Ce principe, avancé par Philippe Gomès, doit donc conduire, soit au niveau
d’Eramet et de ses 26 % entre les mains du gouvernement central, soit au niveau
de la SLN et des 51 % visés, à « disposer de la propriété capitalistique
majoritaire de l’outil », selon Calédonie ensemble. Et ce, surtout en ce temps
de sortie de l’accord de Nouméa. La révision du pacte d’actionnaires au sein de
la major tricolore en 2016 peut constituer une opportunité.
Dialogue. Mais dès
maintenant, la SMSP recherche du minerai pour alimenter sa structure coréenne,
et scrute des mines dites délaissées de la SLN, un tantinet réticente. Sinon,
dans le cas extrême, la menace a été pointée, l’approvisionnement se fera en
Indonésie et aux Philippines. « Ne doit-on pas trouver une passerelle, un
partenariat gagnant gagnant [entre les deux entités calédoniennes, Ndlr] ? »
propose le député, s’approchant ainsi de la thèse d’André Dang. Reste le plus
difficile : comment mettre en œuvre cette coopération, et évidemment, sous quelles
conditions ? La solidarité avec la SMSP « existe, et doit être renforcée, le
dialogue est ouvert », a convenu Pierre Alla. Quant à la position de la
Calédonie dans la SLN, « des discussions très préliminaires ont commencé de
manière informelle sur une montée progressive peut-être à hauteur de quelques
pourcents d’abord, et on verra après. » Toutefois, le président de Doniambo
identifie un vrai préalable : la gouvernance. En clair, des sociétés dans
lesquelles le pays a la majorité au capital aujourd’hui, ne sont « pas
forcément des modèles de productivité, de bonne gestion, auxquels la SLN aspire
pour elle-même. Il y a des progrès à faire. » Les indépendantistes,
représentants des provinces Nord et Îles, n’ont jamais demandé « la gestion de
la SLN, a rétorqué André Dang. En revanche, les décisions doivent provenir de
la STCPI, en cas d’une poussée à 50,01 %.»
Dang pense
s’installer au Japon
Le
président de la SMSP, entité majeure à l’usine du Nord avec Glencore-Xstrata, a
toujours plus d’une carte en poche. A l’étranger, son partenariat avec Posco au
sein de l’usine coréenne de Gwangyang, tend vers une production de 54 000
tonnes de métal, avec l’extension. Le regard est aussi tourné vers la Chine, où
une collaboration se dessine avec Jinchuan en faveur de la construction d’un
complexe hydrométallurgique. Et puis « la Nouvelle-Calédonie aura une usine au
Japon pour traiter du petit minerai à basse teneur », avance André Dang. « Nous
sommes en pourparlers, c’est notre prochain projet. » Des discussions avaient
été menées dans le passé avec Pamco. Mais pour l’instant, le nom du
métallurgiste nippon intéressé reste secret. « Mais ce que nous ne voulons pas,
appuie le leader de la SMSP, c’est que les sociétés calédoniennes continuent à
dilapider ce patrimoine [minier, Ndlr] au profit des Japonais », sans retour de
la valorisation.
Yann
Mainguet
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Les Nouvelles
Calédoniennes du 22/11/2013
Antonin BEURRIER,
prèsident de Glencoe-Xstrata Nouvelle Calédonie
« Il y a eu
un deal, on le respecte »
Le
coup de gueule du grand patron de Glencore, à propos du complexe industriel
Koniambo, résonne encore. Le projet coûte très cher, 6,3 milliards de dollars.
Qu’est-ce qui se cache derrière cette déclaration fracassante ? Rencontre avec
Antonin Beurrier, le représentant de la compagnie en Nouvelle-Calédonie.
«
Un certain nombre d’investissements ont même été suspendus, différés, dans
d’autres mines de nickel, y compris au Canada, pour favoriser l’effort sur le
Koniambo », explique Antonin Beurrier.
Les Nouvelles calédoniennes
: Glencore a affirmé avoir payé ici des milliards de dollars pour une « cup of
tea ». Pourquoi une telle déclaration ?
Antonin Beurrier
:
Glencore a tout d’abord un style propre, direct. Nous sommes dans un contexte
post-fusion. Xstrata avait présenté à Glencore tous les actifs, les plans
d’affaires, les budgets… La transaction a eu lieu le 2 mai. Ivan Glasenberg
(devenu grand patron de Glencore-Xstrata, Ndlr) s’est d’ailleurs rendu lui-même
ici, discrètement, avant l’événement. Suite à leur évaluation, aux échanges
avec les équipes opérationnelles, et compte tenu des trois mois de décalage par
rapport à la première coulée, il a été dit : 17 000 tonnes de nickel étaient
prévues en 2013, or on vise plutôt 4 000. D’où l’expression « cup of tea », dans
le sens où 4 000 tonnes, ce n’était pas beaucoup par rapport à tous les enjeux
ou aux estimations au moment de la transaction. Cela reflétait un message au
marché financier, et indirectement, à Xstrata.
Et le coût du
projet ? 6,3 milliards de dollars ?
Ivan
Glasenberg et la direction ont une approche globale, qui intègre le coût du
chantier - 3,8 passés à 5,3 milliards, on sera un peu au-dessus, mais pas
beaucoup -, les coûts de la mise en service, de la montée en puissance, et tous
les intérêts capitalisés. Et là, nous arrivons à 6,3 milliards de dollars.
Glencore aura contribué au final à 95 % environ du financement. C’est beaucoup
d’argent. Rien qu’en 2013 et 2014, il va falloir mettre sur la table 1,5 milliard
de dollars pour achever le projet. Sachant que c’est un projet énorme, dans un
contexte de marché difficile… Bref, c’était le « coup de gueule » classique
d’un CEO (chief executive officer, Ndlr) : « ça coûte cher, on est en retard,
on n’a pas eu encore beaucoup de nickel, au boulot ! » Il est vrai, nous ne
sommes pas habitués à ce ton. Les choses sont souvent dites en des termes plus
modérés, feutrés. Là, non.
Quels postes ont
dérapé ?
Tout
le monde s’accorde à dire qu’il y a une concurrence mondiale pour ces mégas
projets. D’où une inflation générale commune à tous ces chantiers. Pourquoi ?
Parce qu’on se concurrence tous pour avoir les experts en ingénierie, les
matériaux, etc. Cette inflation n’a pas été suffisamment bien estimée dans les
études initiales. Nous avons traversé deux crises financières mondiales
énormes, ce sont aussi des éléments à prendre en compte. Second point, nous
avons eu beaucoup de mal à atteindre les objectifs de productivité, qui là
aussi étaient assez agressifs et ambitieux dans le projet initial pour diverses
raisons. Et ce, aussi bien localement qu’avec les prestataires externes. D’où
le glissement du calendrier. Cela signifie : des employés sont payés pour
achever le chantier, mais, en même temps, dans l’autre colonne, les revenus du
nickel sont absents, contrairement aux indications du plan. Il fallait en outre
créer une culture, une performance industrielle, à partir de quasiment rien.
D’où la mise en place de la formation, etc. Nous avons, je pense, vraiment joué
le jeu : 50 % de nos ouvriers ont toujours été des locaux, en moyenne, sur la
durée du chantier. Et en jouant le jeu, il y a un surcoût. La vie est plus
chère ici.
Dans
l’esprit d’Ivan Glasenberg, ces dérapages vont-ils entraîner des corrections
dans le management local, à KNS ?
Je
me garderais bien de faire toute spéculation. Ce que j’observe, c’est que
l’ensemble des managers opérationnels ont été confirmés dans leur poste, tout
comme l’ensemble de l’équipe de direction du management sur tous les sites du
nickel et dans d’autres divisions également. Au niveau de la direction générale
de Xstrata en revanche, l’équipe de Glencore prend les commandes, avec une
articulation « marketing et ventes », et une deuxième « production industrielle
». Ce n’est donc pas une personne ou une équipe qui aurait été responsable d’un
surcoût, ce n’est pas du tout l’enjeu. Au contraire, l’idée est : il y a de
bonnes équipes sur le terrain, on les conforte, on leur donne les moyens de
prendre les décisions, et on supprime un certain nombre d’échelons
intermédiaires.
La centrale
électrique au charbon, attendue en juillet, n’est pas livrée. Pourquoi ? Quel
est le surcoût ?
Le
surcoût est surtout lié au fait que, tant que la première ligne de la centrale
n’est pas mise en service à capacité complète, nous sommes obligés de dépendre
du réseau Enercal et de nos turbo-générateurs au diesel, et cela coûte plus
cher. Il n’y a pas un gros problème, ni un souci de fond pour la production.
C’est une succession de petits problèmes techniques, gérés les uns après les
autres, mais tout à fait normaux dans une mise en service. On perd sur certains
sujets, mais on gagne sur d’autres.
D’après un
journaliste, le coût de production de l’usine aurait grimpé de 40 %. Est-ce
exact ?
Non.
Notre coût de production est de quatre dollars la livre de nickel. Il n’a pas
grimpé de 40 %. Il est parmi les meilleurs au monde. Le coût du chantier
initial a lui grimpé, je suis d’accord, et cela va impacter les retours, la
valeur actuelle nette de l’investissement, et en plus, nous n’avons pas un prix
du nickel fameux. En revanche, le coût de production à long terme est
extrêmement compétitif. Il y a une grosse différence entre Glencore et d’autres
opérateurs : ce sont les ventes, le marketing, le marché, qui commandent.
Des mesures
d’économies vont-elles suivre ce coup de gueule ?
La
meilleure façon maintenant de faire que ce projet soit une réussite, est de
produire au plus vite du nickel. Ce projet est achevé à 99 %. Il faut monter en
puissance en deux années, pour que fin 2015, on soit en rythme annuel sur les
derniers mois à 60 000 tonnes. C’est la meilleure réponse. Il ne faut plus de
mauvaises nouvelles sur des dérapages de calendrier, cela coûte très cher,
l’économie est elle là. Il faut aussi réussir la démobilisation dans de bonnes
conditions, à la fois des travailleurs étrangers - 600 travailleurs par mois
vont être démobilisés maintenant -, et de sous-traitants locaux. Il y a une
conscience sur les coûts, mais, non, on ne va pas couper de telles dépenses,
pas faire des compromis sur des sujets fondamentaux, comme la sécurité ou
l’environnement. Ce serait se tromper.
Existe-t-il un
plan B ?
Nous
ne sommes pas dans les hautes instances, mais mon mandat et celui donné aux
équipes opérationnelles est, en résumé : « Il faut que ça marche.» Il n’y a
donc pas là un plan B particulier. D’ailleurs, selon l’interprétation d’un
journaliste, la déclaration de la direction de Glencore était une façon
d’exprimer son désaccord sur le deal avec la SMSP, 49 %-51 % (parts dans le
capital, Ndlr). Ce n’est pas du tout ce qu’elle a voulu dire, franchement. Non,
il y a eu un deal, on le respecte. C’est ce que nous attendons aussi du
gouvernement sur le deal fiscal en place (pacte de stabilité fiscale, Ndlr).
Koniambo est-il vraiment,
aux yeux d’Ivan Glasenberg, un projet toujours compétitif ?
Oui.
Les atouts sont multiples. Un gisement exceptionnel. Un complexe industriel
intégré défini comme « une Rolls Royce là pour cent ans », pour citer ses
propres mots. Le soutien de la population sur le projet. Et la moitié sinon
plus de la production destinée à l’Asie, nous sommes placés de façon optimale
pour couvrir ces marchés-là. Ces atouts sont indéniables, et rendent le projet
très compétitif. Autant le coût de capital et la prise de risques sont énormes,
autant Koniambo est le « vaisseau amiral » de la nouvelle division nickel.
Passation
Ce
diplômé de l’Ecole nationale d’administration (ENA), après plus de deux ans de
responsabilités sur le territoire, rejoint la Métropole, pour œuvrer dans le
domaine des ressources naturelles. La fusion entre les groupes Glencore et
Xstrata est intervenue le 2 mai dernier. « Ma mission était d’accompagner le
projet suite à la hausse des coûts annoncée en août 2011, de s’assurer que les
programmes se mettent en place afin de produire notre premier nickel, de faire
le lien avec nos partenaires la SMSP, l’Etat et l’ensemble des collectivités…
Je tiens d’ailleurs à remercier tous les gens qui m’ont accueilli et fait
confiance. » Le poste de président de Glencore Nouvelle-Calédonie est confié à
Sylvain Goyette, ingénieur de formation et originaire du nord du Québec, dont
le parcours professionnel a traversé les compagnies Noranda, et Falconbridge,
devenue Xstrata, puis Glencore. Ce Canadien participe, depuis plusieurs années,
au comité technique du Koniambo.
Propos
recueillis par Yann Mainguet
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