Inspirations : LNC
des 17 et 22 juillet 2013.
Voir en fin de post.
Bowen fut condamné pour diverses
raisons,
Mais il sévit toujours, se prend pour
un patron,
Entrainant la jeunesse dans des
altercations
Qu’on ne devrait pas voir autour du
ballon rond.
Parler de « Bowengate » pour
ce petit bandit,
C’est faire bien trop d’honneur à un
tel abruti !
S’il est arrivé là où il est aujourd’hui,
C’est qu’il est soutenu par de puissants
amis !
Il a quelques alliés dans le monde du
football,
Qui restent très discrets, jouant les
firewalls.
Quelques réseaux secrets lui ont sauvé
la mise,
Pendant toute sa carrière, l’ont sorti de la mouise.
Enquête préliminaire, procédure d’instruction,
Tout cela en pratique nous paraît un peu long.
Mais la justice suit des procédures strictes,
Pour garantir ensuite la force des
verdicts.
Elle n’en demeure pas moins humainement
fragile,
Soumises à des pressions et suggestions
subtiles.
Par ailleurs la FIFA se trouve noyautée
Par quelque(s) footballeur(s) manquant
d’intégrité.
Sa commission d’éthique va devoir être
forte,
Contrer le piège ethnique et le mettre
à la porte.
Moralité
Dans les milieux sportifs, comme dans
la politique,
La bien-pensances aussi s’oppose à l’éthique !
Lire mon post du 4 mars 2013 :
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Les
Nouvelle Calédonienne du22/07/2013
Football :
La FIFA se penche sur le cas du président de la fédération calédonienne
Vers
un Bowengate
Edmond
Bowen a été avisé par la commission d’éthique de la Fifa (la fédération
internationale) de l’ouverture d’une procédure d’instruction à son encontre. Il
serait reproché au patron du football local des infractions dans sa déclaration
d’intégrité.
L'Américain
Michael J. Garcia (à gauche), qui s'est fait en quelques mois une réputation de
« Monsieur Propre » du football, a ouvert une instruction à l'encontre d'Edmond
Bowen. La première de dimension internationale pour le patron du ballon rond
local.
Il
s’était fait connaître au début de l’année en dénonçant des irrégularités dans
le processus d’attribution de la coupe du monde 2022 au Qatar, ce que nombre de
nos confrères avaient alors nommé le « Qatargate ». Il se penche aujourd’hui
sur de possibles infractions qu’aurait commises le président de la fédération
calédonienne (FCF), Edmond Bowen. « Il », à savoir Michael J. Garcia, président
de la commission d’éthique de la Fifa, qui n’a donc pas pour habitude de passer
sous silence les pratiques répréhensibles constatées au sein même de l’instance
qu’il représente.
Courrier.
Dans un courrier daté du 9 juillet 2013 et adressé à Edmond Bowen, le
secrétaire adjoint de la chambre d’instruction de cette commission avise le
président de la FCF que « Michael J. Garcia a estimé qu’il y a cas prima facie
(de prime abord) que vous avez violé le code de l’éthique. Par conséquent (…),
le président a ouvert une procédure d’instruction (…) qui concerne de possibles
infractions en relation avec votre déclaration d’intégrité du 11 avril 2013. »
Une
déclaration d’intégrité qui entre vraisemblablement dans le cadre de la
candidature d’Edmond Bowen à la commission de discipline de la Fifa. Au cours
du 63e Congrès de la fédération internationale, tenu à l’Île Maurice les 30 et
31 mai derniers, le patron du football calédonien avait effectivement été réélu
au sein de cette commission. Une réélection sous forme de plébiscite (207 voix
récoltées sur 209), mais une réélection qui découlerait pourtant de manquements
à deux articles du code de l’éthique de la Fifa mentionnés dans le courrier,
l’un relatif aux règles de conduite générales fixées par le code (art. 13),
l’autre faisant référence à la falsification de titres (art. 17)…
«
Tout candidat à un poste d’élu Fifa doit bel et bien montrer patte blanche »,
explique un membre du collectif calédonien pour la défense des intérêts et le
développement technique du football, entité sous laquelle se sont regroupés
aujourd’hui tous les opposants au président Bowen. « Il faut réunir deux
conditions pour pouvoir se présenter à une élection Fifa : n’avoir reçu aucune
condamnation depuis cinq années, et n’être concerné par aucune procédure
judiciaire l’année de sa candidature. » Deux exigences que ne saurait
actuellement satisfaire le patron du foot calédonien (*), et qui auraient pu
mener ce dernier à la production de faux.
Piste. À défaut d’être
avérée, cette piste n’en demeure pas moins la plus crédible actuellement. Car
dans son courrier, la commission fait mention de l’article 63 du code de
l’éthique Fifa, soulevant la nécessité d’une plainte en élément déclencheur
d’une procédure d’instruction interne. « Et nous avons effectivement contacté
Monsieur Garcia le 21 mai dernier pour l’informer des agissements et du lourd
passif de Monsieur Bowen, confirme notre source au collectif d’opposants.
Est-ce à partir de nos documents que la commission d’éthique a décidé
d’enquêter sur le cas Bowen ? Nous n’en avons certes pas la certitude… »
Origines
locales ou non, ce nouveau rebondissement dans le dossier Bowen - le premier à
dépasser le seul cadre calédo-calédonien - est un nouveau coup dur porté au
président de la FCF, désormais sommé de collaborer à l’enquête menée par la
chargée d’instruction Vanessa Allard, membre de la chambre d’instruction de la
commission d’éthique.
Et
si les dernières lignes du courrier évoquent de possibles mesures
disciplinaires à venir, celui-ci se termine toutefois par l’assurance de la
considération distinguée de la commission à l’égard d’Edmond Bowen. Dans la
position actuelle du dirigeant calédonien, de plus en plus acculé, c’est
toujours ça de pris.
(*)
Edmond Bowen est sous le coup d’une mise en faillite personnelle de dix ans
prononcée en décembre 2010, et la gendarmerie enquête actuellement sur des
faits présumés de détournement, lire nos éditions des 5 juin et 17 juillet
derniers.
La commission
d'éthique de la Fifa
La
CEF est l'un des trois organes juridictionnels de la Fifa (avec la commission
de recours et la commission de discipline, dont Edmond Bowen est d’ailleurs un
des élus). Son rôle est bien évidemment de veiller au respect et à
l'application des règles régies par le code éthique de la Fifa, établi par le
comité exécutif de l'instance dirigeante du football mondial.
Présidée
par l'Américain Michael J. Garcia (ancien procureur fédéral, spécialiste des
questions de criminalité financière, et vice-président d'Interpol pour
l'Amérique de 2003 à 2006), la CEF se compose de deux chambres :
-
la chambre d'instruction, faite de six membres (dont le président de la
Fédération française Noël Le Graët et la Trinidadienne Vanessa Allard, chargée
de l'enquête Bowen).
-
la chambre de jugement, vers laquelle le dossier Bowen pourrait être transféré
si toutefois les investigations de la première entité citée venaient à
confirmer l'existence des infractions actuellement suspectées.
Alban
Colombel
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Les
Nouvelle Calédonienne du 17/07/2013
Une
enquête préliminaire est ouverte depuis fin 2012 pour détournement
L’affaire Bowen rebondit
En
raison de la proximité de Gilles Tavergeux (commandant de police et ancien
vice-président de la Fédération de football) avec l’affaire Edmond Bowen,
actuel président de la Fédé, c’est à la gendarmerie que le parquet a confié
l’enquête.
Le
match entre Edmond Bowen et Gilles Tavergeux est loin d’être fini.
Changement
Monsieur l’arbitre. La gendarmerie remplace la police. Dans le milieu du
football calédonien, il ne faut pas avoir peur des mots. Alors disons le
franchement, la seule raison qui a incité le vice-procureur Hervé Ansquer à
dessaisir de l’enquête préliminaire ouverte à l’encontre du président de la
Fédération de football, Edmond Bowen, les policiers de la sûreté urbaine au
profit de la section de recherche de la gendarmerie est liée à la personnalité
du commandant de police.
Comment
conserver l’intégrité des investigations lorsque le patron des policiers
enquêteurs, Gilles Tavergeux, se trouve être un farouche opposant du mis en
cause ? Comment ne pas donner du grain à moudre à la défense qui pourrait
soulever des nullités de procédure lors d’un éventuel procès ? Tout simplement
en changeant de tactique.
Détournement. C’est ce qu’a
décidé le parquet en changeant d’enquêteurs. « L’affaire est en cours », s’est
contenté de répondre le vice-procureur. « Sans commentaire », rétorque Gilles
Tavergeux, également ancien vice-président de la Fédération calédonienne de
football sous l’ère Claude Fournier. Il devrait être auditionné jeudi lors
d’une commission disciplinaire.
En
décembre 2012, les policiers de la brigade financière de la sûreté urbaine
étaient saisis d’une enquête préliminaire pour des faits présumés de
détournement, commis non pas par Edmond Bowen lui-même mais par Edmond Bowen
président de la fédération. Cette enquête trouverait ses fondements dans une
plainte déposée en juin 2012 par certains détracteurs d’Edmond Bowen regroupés
en collectif présidé par Paul Qaeze (président du FC Gaïtcha).
Condamnation. Parallèlement,
Edmond Bowen aurait reçu en avril une mise en demeure de démissionner de ses
fonctions avant le 24 mai. Ceci serait consécutif à une condamnation de la cour
d’appel en date du 17 décembre 2010 pour faillite, complétée d’une interdiction
de diriger, de gérer (...) toute entreprise (...) et toute personne morale.
La
présidence de la fédération entrerait, selon ses détracteurs, dans le cadre de
cette interdiction de gérer.
Aurélien
Lalanne
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