vendredi 2 novembre 2012

Mariage homosexuel, mirage textuel.


Ainsi est annoncé le mariage pour tous
Ouvrant la polémique jusqu’au fond de la brousse.
Les hétéros divorcent  et se marient bien moins,
Mais le mariage homo fera-t-il mieux demain?

Au nom d’une liberté qui existe déjà,
On veut l’égalité dans des textes de loi.
Mais la réalité est parfois bien cruelle,
Car la diversité est chose naturelle.


Sur la liberté

L’individualisme, dans notre société,
Réclame la liberté de faire ce qui nous plait,
Mettant presque aussitôt une limite virtuelle
Pour que les libertés ne s’annulent pas entr’elles.

Si la chose est facile sur l’aspect matériel,
Et que la loi l’encadre de façon substantielle,
Sur les questions morales, le droit a-t-il sa place,
Sans que l’État laïc ne tombe dans la disgrâce ?

Tout au plus il pourrait ne pas traiter la chose,
Laissant les gays jouir de leur propre psychose,
Comme les polygames et autres polyandres,
Libres de s’accoupler, et de rester ensembles.

Quelle égalité ?

Mais la réalité est bien plus terre à terre,
Car c’est l’égalité que veulent ces partenaires.
Oublions la morale, parlons fiscalité,
Droit aux aides publiques, autres facilités.

Autrefois il fallait développer la nation,
Donc aider la famille à la procréation.
Ainsi donc le mariage, d’abord religieux,
Devint républicain et donc pécunieux.

Aujourd’hui les homos, veulent « cette égalité »,
Le droit d’être parents, en toute « légalité »,
Car ils savent qu’en vrai, ils ne peuvent engendrer
Sans obtenir l’appui de notre société.

La réalité

Hétéros ou homos, est une fausse querelle.
La sexualité est tendance personnelle,
« Chassez le naturel il revient au galop ! »
Et la nature nous pousse à avoir des marmots.

Certes les mères porteuses et autres éprouvettes,
Permettent de faire naitre ailleurs que sous la couette.
Mais il y a toujours un troisième indigène
Pour dire que cet enfant est le fruit de sa graine.

La loi peut bien créer des liens artificiels,
Fabriquer par le droit, des parents « textuels »,
Mettre dans l’inconnu l’origine réelle
De cette descendance des homosexuels.

Mais fonder une famille est un acte charnel,
Qui fait des liens du sang une attache réelle.
Ainsi les couples homos se verront dans la gène
Quand leur progéniture fera valoir ses gènes !

Et que dira la loi face au fait naturel ?
Le niera-t-elle vraiment comme étant irréel,
Laissant la politique gommer la génétique
À défaut d’une éthique au niveau étatique ?

Épilogue

Avec des droits égaux, nous restons différents,
Et ce n’est pas une loi qui fait les vrais parents.
Accepter l’exception est une chose normale,
Mais en faire une règle peut devenir fatal.

La pression des lobbies, souvent minoritaires,
Conduit à faire des lois qui sont plutôt sectaires,
Confondant « liberté »  et excès « libertaires »,
Dans une démocratie pseudo- égalitaire.

Ainsi nos lois, parfois, font dans la perversion,
Parce que la république n’a plus de fondation.
En se voulant laïque, elle se retrouve athée,
Et sa morale dérive, faute d’être encadrée.

1 commentaire:

  1. une union civile (pacs amélioré, ou mariage homo) ne fait que confirmer que les homos ne sont pas "normaux" on conforte alors les homophobes dans leur arguments (oserais je dire clichés?). Tandis que le mariage "pour tous", en conférant les mêmes droits, normalise l'homosexualité, rendant ainsi injustifiable légalement les propos homophobes. C'est la base. Parce que concernant la filiation, comment explique t'on alors (si on suit les argument UMP/R-UMP) qu'un enfant puisse n'avoir qu'un parent légal (adoption par une personne seule) ou pas de parents du tout (accouchement sous X), comment cacher son homophobie derrière un terme "qui fait chic et intello" sans en saisir le sens réel. Ca voudrait dire qu'on peut avoir des enfants qui n'ont aucunes protection légale vis à vis de leur tuteurs (Hé oui il ne s'agit donc pas, pour les partisans du mariage pour tous, de vouloir remplacer les parents en termes biologiques mais bien en termes de tutorat, éducation et de transmission de patrimoine)... est ce si difficile à admettre? Je prends mon exemple: si je meurs mon conjoint aura d'immense difficulté à avoir un droit de visite envers mon fils, par contre si mon ex se marie, son conjoint (à sa mort à elle) aura directement ce droit. C'est ça l'égalité?

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