samedi 24 décembre 2011

Bilan de l’accord de Nouméa : Pas un échec, des choix à faire.


Mais quand donc ce bilan nous sera présenté ?
Y aurait-il encore des choses à nous cacher ?
Quand un bilan est bon, on le crie sur les toits,
On explique, on démontre, on est content de soi.
Mais c’est depuis trois mois que ce bilan est fait
Et personne n’ose dire : « l’échec est avéré ».

Mais de quoi parle-t-on dans la réalité ?
Les accords furent signés pour ramener la paix,
Pour calmer les kanaks voulant reconnaissance,
Et leur donner en fait, quasi l’indépendance.
C’est une feuille de route, une orientation,
Mais il nous faut encore trouver une solution.

Or la paix fut acquise par la reconnaissance
De la culture Kanak et de leurs exigences.
Le sénat coutumiers et les terres tribales,
Le droit particulier et même l’emploi local,
Ne sont qu’une partie de tout ce qui fut fait
En faveur d’un peuple qui dit être « premier ».

Et pour faire tout cela il faut beaucoup d’argent.
La France en a donné, des milles et des cents,
Et la répartition des recettes fiscales,
Pour le nord et les îles, fut vraiment colossale.
Mais malgré tout cela le rééquilibrage,
Au dire des experts, demeure un mirage.

En fait les objectifs n’ont pas été fixés,
Et faute d’être précis, ils sont illimités !
Ainsi les doctrinaires en voudront toujours plus,
En se drapant, pervers, dans un faux consensus.
Le rééquilibrage sera toujours pour eux
Un prétexte sans fin pour attiser le feu.

Or il n’est plus question de rééquilibrage,
En faveur d’une ethnie ou d’autres personnages,
Mais bien d’un équilibre pour tous les habitants,
Vivant dans un pays dont ils sont les enfants.
Il n’y a pas d’échec aujourd’hui constaté,
Simplement un « statut » qu’il faut déterminer.


Voir aussi :

Inspiration : Article des Nlles Calédoniennes du 22/12/2011

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