lundi 12 décembre 2011

Il cote ras, Urégei … ou « je suis chef et je le reste »


La coutume a bon dos, et LKU le sait.
Il l’utilise à fond envers quelques sujets,
Pour maintenir le mythe d’un pouvoir ancestral,
Même si quelques-uns secouent son piédestal.

Usant des traditions et de bonnes légendes,
Par l’USTKE, il réunit des bandes.
Il leur donna un chef pour aller à la guerre,
Lui restant en retrait pour ses propres affaires.

Ainsi Jodar devint son petit caporal,
Menant le syndicat contre le capital,
Pressurant l’entreprise et les institutions,
Pour permettre à Kotra de gagner du pognon.

Par différents moyens, pas toujours avouables,
Notamment des blocages largement contestables,
Il prit dans l’acconage quelques parts de marché,
Truandant au passage son ancien associé.

Passant dans le transport et aussi le commerce,
Il arnaque du monde de façons très diverses.
Même ses salariés, il les prend en otage,
Leur donnant des salaires voisinant l’esclavage.

Pour faire sa fortune, il reste très prudent,
Restant loin du pays pendant les événements.
Alors que Machoro se fait neutraliser,
En Australie, Kotra déguste son café.

Maintenant qu’il est riche, il cherche le pouvoir.
Pour se blanchir un peu et mieux se faire valoir,
Il accuse Jodar de haute trahison,
D’être le responsable de Kanaks en prison.

Le parti travailliste est son nouveau support,
Qu’il finance sans mal avec ses gains du port.
Ainsi la présidence lui reste bien acquise,
Car grâce à son argent, il agit à sa guise.

Un peu de cinéma, et d’actes coutumiers,
Un peu de truculence et d’humour décalé,
Et il garde les rennes du parti « unifié »,
Même s’il n’a pu gagner à l’unanimité.

Kotra garde la main sur son petit parti,
Car si l’indépendance est quasi un acquis,
Il veut garder le sens qu’il donne à sa vie :
L’argent et le pouvoir sont ses meilleurs amis.

Inspiration : Article de Nlles Calédoniennes du 10/12/2011

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