vendredi 13 novembre 2015

Une justice achromate ?

La vision des achromates est en noir et blanc …
avec des nuances de gris !
Taubira  est placée au sommet de l’État,
Pour le peuple français, elle garantit les droits.
Elle doit de la justice orienter le bras,
Lui donner les moyens de traiter tous les cas.

Fumée noire ?
Elle semble préférer se montrer en victime,
Et la moindre critique est qualifiée de crime,
De  par ses origines, la couleur de sa peau
Lui met à tout moment les nerfs à fleur de peau.
En fait, elle ne perçoit que  le pire sens des mots.
Dès qu’envers sa personne, on ose des propos
Qui ne sont pas conformes aux reflets de sa peau,
Elle déclare la guerre, pire que la gestapo …

Comparée à un singe, dans un photomontage,
Un parti porta  plainte pour laver son image :
Le parti Walwari, dont elle est fondatrice,
Au parquet de Cayenne défend sa bienfaitrice.
Le lieu est bien choisi : absence de l’accusée.
Jugement par défaut : on condamne à l’excès.
Difficile de savoir ce qui fut condamné.
L’insulte ou les idées ? C’est à vous de juger ! 1

Le racisme a bon dos, et tous les coups sont bon.
Une expression française vaut une assignation.
Si « y a bon Banania », y a pas bon Taubira.
Le parquet porte plainte parce qu’elle est chocolat ?
Étrange comportement d’une justice impartiale,
Qui accuse un curé pour raison familial ! 2
Là encore il s’agit d’un écran de fumée,
Pour toujours esquiver le débat des idées.

Pour le nom d’un gâteau, un terme, une expression,
Qui, à la couleur noire fait la moindre allusion,
Le parquet est saisi, vous passe à la question,
Et avec Taubira, vous risquez la prison.
Ce combat excessif, propre à la négritude,
Finit par dégoûter toute la multitude. 3

Xénophilie ?
Toute cette agitation n’est qu’écran de fumée
Pour permettre aux médias de ne pas évoquer
Sa politique torve taclant les innocents,
Et relaxant,  en fait, de nombreux délinquants.
Un mineur étranger a le droit de voler :
À défaut d’interprète, on ne peut l’arrêter.*
* La gendarmerie n’a pas de financement pour payer des interprètes.
Même si par hasard, ils parlent un peu français,
On le relâche vite s’ils ont trop peu volé.*
* Moins de 300 euro, ce n’est pas un vol.
Et ceux qui se fond prendre, sont bien sûr assistés.
Une aide judiciaire est fournie à nos frais.
Ensuite notre justice les laisse en liberté,
Souvent conditionnelle, avec un bracelet,
Placement à l’extérieur ou semi-liberté,
On leur dit de choisir où ils veulent habiter !

Épuration régalienne ?
Pense-t-elle, par ce biais, servir l’antiracisme,
Où masque-t-elle ainsi son autoritarisme ?
Car ceux qui sont en charge de notre protection,
Doivent être très prudents dans leurs explications.
La simple description des méfaits constatés,
Des instructions données, des moyens limités,
Même par un général, chargé d’opérations,
S’apparente de fait à une rébellion.
Il se fait déplacer, sanctionner, humilier. 4
Même le premier ministre y va de son couplet. 5
Imaginez un peu le petit policier
Qui fait tout ce qu’il peut pour la sécurité.
Il n’a pas d’autre choix que de rester muet
S’il veut pouvoir encore exercer son métier !

Résultats : contre sens ?
Quelques pros de l’INSEE ont été mandatés,
Par le gouvernement, pour mieux nous démontrer
Que la population est en sécurité,
Et que la délinquance est en train de baisser.*
* Le ministre de l'Intérieur a mis sur pied un nouveau Service
Statistique Ministériel (SSM), composé par un corps de statisticiens
dirigés par un inspecteur général de l'Insee (septembre 2014)
Mais il ne suffit pas de faire des statistiques
Pour enrayer vraiment les actes maléfiques.
Les résultats sont là et ils ne sont pas bons.
Tous les indicateurs atteignent des plafonds.
À part les homicides qui semblent se tasser,
Tous les actes violents continuent d’augmenter. 6
Ces grands statisticiens vont-ils se faire virer
Pour avoir osés dire des chiffres qui sont vrais ?

Le budget ère ?
Les juges seraient-ils condamnés aux galères,
Par manque de moyens pour traiter les affaires ?
Les prisons seraient-elles en surpopulation,
Par manque d’ouvriers pour construire ces maisons ?
À moins que nous n’ayons comme Garde des Sceaux,
Qu’une communautariste piégée par son ego ?

Mais, comme Aimé Césaire, je ne désespère pas,
Parce que je crois en l’homme, même avec Taubira. 7
Car elle a un pouvoir que personne d’autre n’a,
Faire rendre la justice sans bafouer les droits.

Vous devriez, Madame, avec vos convictions,
De votre humanité, élargir l’horizon.
Le fait que vous soyez au  sommet de l’État,
Prouve que la couleur est un atout de poids !
Si le manque d’argent vous met dans l’embarras
Je veux bien vous aidez, Madame Taubira,
Endurer plus d’impôts sur mes propres deniers,
Pour que de la justice, on augmente le budget !


Aimé Césaire l’a dit, à sa manière et son humanité n'est pas mise en doute par Mme Taubira, semble-t-il : « J'ai toujours un espoir parce que je crois en l'homme. C'est peut-être stupide. »  car « Tous les hommes ont mêmes droits [...] il en est qui ont plus de pouvoirs que d'autres. Là est l'inégalité. » 


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1/ Libération - 15 juillet 2014
Une ex-candidate FN condamnée à 9 mois ferme pour avoir comparé Taubira à un singe

Anne-Sophie Leclere a été condamnée par défaut à neuf mois ferme pour avoir publié, sur sa page Facebook, en octobre, un photomontage de la garde des Sceaux à côté d’un petit singe.
Le tribunal correctionnel de Cayenne a rendu ce mardi son jugement après une plainte du parti politique Walwari, fondé par Christiane Taubira, à l’encontre du Front national et de sa candidate aux municipales de Rethel dans les Ardennes, Anne-Sophie Leclere. Sur sa page Facebook, Anne-Sophie Leclere a publié le 17 octobre 2013, un photomontage de la garde des Sceaux à côté d’un petit singe. Une publication qu’elle avait assumée en répondant aux invitations des plateaux télévisés.
L’affaire avait été appelée devant le tribunal le 8 juillet. Le Front national et Anne-Sophie Leclere étaient absents, non représentés par un avocat. L’affaire fut donc examinée en leur absence pour un jugement par défaut et l’audience s’est déroulée sans débat contradictoire.
Tout au long de l’audience, les avocats de Walwari avaient stigmatisé la politique du Front national qui constitue, comme l’a souligné Joël Pied, secrétaire général de Walwari, «une menace et un danger pour la société cosmopolite». En conclusion, les avocats avaient demandé que la décision qui serait prise «fasse jurisprudence inscrite en lettres d’or».
«Un procès déséquilibré en l’absence des prévenus», avait regretté le procureur Yvan Auriel qui avait requis à l’encontre d’Anne-Sophie Leclere quatre mois de prison ferme, une inéligibilité de cinq ans et une amende de 5 000 euros. Pour le Front national, il ne s’était pas prononcé, constatant que le photomontage avait été publié sur le site personnel de la jeune femme et qu’il n’était pas démontré qu’elle en avait informé son parti (qui avait annoncé l'avoir exclue).
Finalement, Anne-Sophie Leclere est condamnée par défaut à neuf mois de prison et à une inéligibilité de cinq ans. Le FN a été condamné à 30 000 euros d'amende et à verser 50 000 euros à Walwari et 3 000 euros pour frais de justice.
Jacques Frédéric (à Cayenne)

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2/ LEXPRESS.fr avec AFP, publié le 19/05/2015
« Y'a bon Banania, y'a pas bon Taubira » : l'abbé Beauvais relaxé

L'ancien curé de la paroisse de Saint-Nicolas du Chardonnet à Paris a été relaxé mardi. L'abbé Xavier Beauvais était poursuivi pour avoir lancé "Y'a bon Banania, y'a pas bon Taubira" lors d'une manifestation.
Le caractère raciste des expressions "y'a bon" et "y'a pas bon" n'est "pas totalement avéré", selon tribunal correctionnel. C'est la raison pour laquelle l'abbé Xavier Beauvais a été relaxé mardi. L'ancien curé de la paroisse de Saint-Nicolas du Chardonnet à Paris était poursuivi pour avoir crié "Y'a bon Banania, y'a pas bon Taubira" le 20 octobre 2013. Slogan proféré lors d'une manifestation contre la "christianophobie", à l'appel du mouvement Civitas. 
Le parquet avait requis contre l'ecclésiastique, poursuivi pour injure publique raciale, une amende de 3000 euros. En soutane face à ses juges, il avait lors de l'audience, le 25 mars, qu'il ne connaissait pas la connotation raciste de l'ancien slogan. Car il ne possédait ni téléphone portable, ni ordinateur. 
"Un procédé d'usage courant" selon les juges
Il expliquait ainsi opposer la référence à la famille que représente pour lui Banania, à l'"élément de destruction de la famille" qu'est pour lui la loi Taubira sur le mariage homosexuel. Les juges ont estimé que l'ancien curé avait connu l'époque où ce solgan "ne faisait l'objet d'aucune controverse". 
L'abbé Beauvais a ainsi pu "utiliser le slogan litigieux en privilégiant son côté pseudo-humoristique et la possibilité de faire à la fois rimer le produit concerné avec le nom de Mme Taubira et coïncider le nombre de pieds des deux propos dans une formule" expliquent les juges. Ces derniers ont notamment fait référence aux slogans "Mitterrand fous le camp" ou "Sarkozy ça suffit". "Un procédé d'usage courant" dans les manifestations à en croire les juges. 

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3/Atlantico : Publié le 15 Mars 2015
Le révélateur Taubira : quand le racisme se cache parfois dans sa dénonciation obsessionnelle.

Patrick Lozès a fondé le CRAN (Conseil représentatif des associations noires) et en était le président jusqu'en mai 2011. Diplômé de l'Ecole Supérieure de Commerce de Paris,

Les défenseurs de Christiane Taubira qualifient bien souvent de raciste toute attaque de ses contradicteurs. Et alors que l'on peut s'interroger sur l'origine de cette hyperfixation de la couleur de peau, à force de crier au loup, les vraies discriminations passent quant à elles inaperçues.

Atlantico : Face aux attaques répétées contre la garde des Sceaux, de nombreuses voix socialistes, au premier rang desquelles celle de Manuel Valls, se sont élevées pour dénoncer un racisme qui se cacherait de moins en moins au sein de la droite. Que révèle cette manière de crier au racisme à la moindre critique contre Christiane Taubira ?

Patrick Lozès : Mme Taubira est garde des Sceaux, son ministère est régalien. Elle apparaît à une position très élevée dans la hiérarchie gouvernementale. Il est donc naturel qu’elle soit exposée à la critique. Assimiler au racisme l’ensemble des critiques y compris les plus véhémentes adressées à la ministre de la Justice est une instrumentalisation du racisme.
C’est une manœuvre pour annihiler le débat et éviter de répondre aux questions légitimes sur les orientations politiques et judiciaires prônées par Christiane Taubira. C’est une tactique politicienne cynique qui paradoxalement affaiblit Christiane Taubira en la réduisant à son apparence. A la longue, cette stratégie de la victimisation est périlleuse car les Français en ont horreur.
Mme Taubira a gagné ses galons dans l’arène politique par des prises de position tranchées. Lorsque ses "amis" socialistes crient au racisme à la moindre critique contre elle, ils se donnent le beau rôle à peu de frais tout en rognant son aura et son autorité. Christiane Taubira n’est pas obligée de tomber dans le piège consistant à se considérer comme une victime permanente du racisme !

Voir du racisme là où il n'y en a pas, est-ce faire preuve d'une certaine forme de racisme ? Du moins, cela le favorise-t-il ?
Evoquer le racisme aussi fréquemment et dès lors qu’il est question de Mme Taubira, révèle un manque de discernement et une courte vue. Cela trahit une obsession de la couleur de peau chez ceux qui brandissent ainsi le racisme. Cette hyperfixation sur les questions de couleur de peau peut même cacher un embarras de ses si zélés défenseurs par rapport à Mme Taubira elle-même. Etre obnubilé 
par la recherche du racisme chez ses adversaires est souvent le signe de son propre malaise par rapport au racisme.
Voir du racisme partout et là où il n'y en pas indique une incapacité à accepter que les adversaires politiques peuvent dépasser la question de couleur de peau. C’est un procès d’intention et c’est une forme d’intolérance. On le voit, Madame Taubira cristallise des passions chez ses adversaires mais également dans son propre camp. Ses amis feraient bien de se demander pourquoi ils sont si prompts à se dépeindre en parfaits antiracistes.
Christiane Taubira est l’objet d’attaques racistes inadmissibles mais aussi de critiques politiques violentes. Ces dernières peuvent être difficiles à supporter mais elles ne sont pas illégitimes. C’est justement pour cela qu’il convient d’être particulièrement vigilant pour ne pas désigner hâtivement les attaques politiques notamment les plus justifiées comme des attaques racistes. Les amalgames en la matière sont dangereux.
La posture de victime permanente empêche la prise en compte des intolérances véritables qui contreviennent aux valeurs de la République. La posture d’éternelle victime est inefficace et contre-productive. À force de crier au loup, on en voit le museau et lorsqu’il survient, plus personne ne s’alarme...

Parmi les très nombreuses critiques faites contre Christiane Taubira, dans quelle mesure peut-on dire que se trouve aussi chez certaines personnes une part de racisme ? Par quoi ce racisme est-il exacerbé ?
Madame Taubira est brillante, intimidante. Sa présence au gouvernement, la situation qu’elle y occupe et les textes gouvernementaux qu’elle défend peuvent en irriter plus d’un. Certains estiment sans doute qu’elle n’a pas la bonne tête pour un tel portefeuille ministériel !
Au niveau de la société, comment ce racisme qui avance masqué finit-il par se manifester ? Où en distingue-t-on les effets ?
A trop parler de racisme envers Mme Taubira, on oublie que la France avance dans l’acceptation de sa diversité sociologique. Nous voyons cette évolution positive de la société autour de nous, dans les entreprises, dans la vie de tous les jours.
Mais tout n’est évidemment pas réglé, certains de nos concitoyens estiment encore que telle personne ne peut pas occuper telle fonction. D’autres pensent que leurs collaborateurs ou leurs clients auraient du mal à accepter celui-ci ou celle en raison de son apparence. Il y a donc encore beaucoup à faire notamment au niveau des entreprises pour que ceux qui ont franchi avec succès les haies du mérite républicain ne soient entravés dans leur parcours par le racisme.

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4/  Siècle21 Eeuw21 – posté per Jacques DEVILLE - 01/11/2015
En France : le Général français Soubelet limogé !

Nous apprenons, tardivement, que le Général Soubelet (quatre étoiles), troisième dans l’ordre hiérarchique de la gendarmerie française, a été muté à la tête de la gendarmerie de l’Outre-mer. Cela pourrait être considéré comme un poste intéressant, sauf que cette mutation est en réalité une mise au placard. Un limogeage.
Ce Général avait eu « l’outrecuidance » de dire la vérité et de présenter devant, ce nous supposons, une Commission de l’Assemblée Nationale Française, la réalité du terrain vécu par la gendarmerie.
Nous rapportons quelques phrases clé prononcées au cours de cette audition. Celles-ci ont été extraites d’une vidéo prise au cours de cette séance présidée par un Député, Monsieur Mazy.
Nous reprenons une petite partie des propos recueillis qui en disent long sur la situation de la justice en France. La délinquance y a ses lettres de noblesse. L’application de la justice est à géométrie variable, présentant un laxisme « xénophile ».

– « Si vous interpellez un mineur d’origine étrangère, vous pouvez tout de suite le remettre dehors, car on n’a pas les moyens, de mener une procédure à son terme, compte tenu du fait, qu’il faut un interprète et qu’il n’y a pas les moyens de payer un interprète».
Dans ce cas-ci, le Député demande au Général : de qui émanent ces instructions. Le général répond : « Le Parquet », il reconfirme « Le parquet ».

– « J’ai appris à cette occasion, que le déferrement devant les magistrats, parfois même la mise en garde à vue était soumis à un critère de valeur de vol, de cambriolage, c’est-à-dire moins de 300 euros, on remet tout le monde dehors et on ne présente personne. Voilà aujourd’hui, la réalité de terrain, la vraie réalité ».

– « Ceux qui évidemment sont interpellés par les policiers ou les gendarmes et qui sont dehors dans les conditions que je viens d’indiquer, continuent leurs activités. Non seulement, ils continuent leurs activités, mais par ailleurs, ils ont vis-à-vis des détenteurs de l’autorité publique que sont les gendarmes et les policiers un certain détachement pour ne pas dire autre chose ».

– « C’est à cela que les gendarmes sont confrontés dans la vie quotidienne. Et très honnêtement, je dois vous dire, c’est assez compliqué de maintenir la motivation dans nos troupes dans ces conditions-là, parce qu’il faut vraiment avoir foi dans son métier pour continuer avec la même motivation et avec la même énergie. Mais à ce stade dans la gendarmerie, je ne parle que de ce que je connais, nous arrivons, et je pense que notre statut de militaire, y est pour quelque chose, à maintenir le fait que tout le monde reste attelé à la tâche ».

– « Alors, je ne voudrais pas faire de « stigmatisé », parce qu’il y a effectivement un problème de population étrangère, dans notre pays en terme de délinquance. C’est clair, nous avons un certain nombre d’affaires qui le démontrent très clairement. Là il ne s’agit pas d’un jugement ou d’une opinion, il s’agit d’un constat. Le constat est en terme de cambriolages, nous avons une difficulté avec les populations étrangères, en particulier les mineurs, parce que ceux qui organisent des bandes de mineurs sont chargés de cambrioler dans telle zone ou telle zone. Parce que tout cela est bien entendu très bien organisé, c’est très hiérarchisé. Il s’agit de structures presque mieux organisées que nous. Il y a des chefs, des sous-chefs, des réseaux, des points de rendez-vous. Il faut qu’il y ait un certain rendement. Ce sont des choses qui sont complètement établies ».

– Le Général extrait une information d’un rapport officiel : « 65 % des cambrioleurs interpellés en novembre à Marseille – il parle de novembre 2014 – sont de nouveaux dans la nature quelques jours plus tard. ».

– « La réalité est celle-là et il de mon devoir de vous le dire, Il me semble, et cela n’est que mon opinion et je prends beaucoup de précautions pour dire cela, et que la politique qui est menée aujourd’hui, comme hier d’ailleurs, par la protection judiciaire de la jeunesse semble datée d’un autre âge ».

En France donc, ceux qui disent la vérité sont mis à l’écart. Il est clair que la pensée unique socialiste a pris le dessus. Vous n’entendrez plus parler du Général Soubelet.
Les socialistes laminent même la justice et la censure est systématiquement appliquée !
JACQUES D’EVILLE

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5/  L’ESSOR – 08/01/2014
Cérémonie des vœux: Manuel Valls réagit aux propos du général Soubelet

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a estimé mardi à Paris, lors de la cérémonie des vœux à la Gendarmerie, qu'opposer la justice aux forces de l'ordre était "extrêmement contreproductif et affaiblit l’État".
Le ministre de l'Intérieur réagissait aux propos tenus devant la commission parlementaire de "lutte contre l'insécurité" par le numéro 3 de la Gendarmerie qui avait notamment déclaré que la réponse pénale était "en décalage" par rapport aux infractions constatées.
Le général de corps d'armée Bertrand Soubelet, directeur des opérations et de l'emploi à la direction générale de la Gendarmerie, avait expliqué qu'en 2013 il y a eu une hausse de 4 % de personnes mises en cause par ses services tandis que le nombre de placements sous écrou avait "diminué de 33 %".
"Les forces de l'ordre doivent partager le même but"
"Je n'ai aucun doute de l'adhésion et de la loyauté de la Gendarmerie", a dit Manuel Valls devant la haute hiérarchie de la Gendarmerie, dont le général Soubelet, au Quartier des Célestins à Paris qui abrite le régiment de cavalerie de la Garde républicaine.
"Les ministres de l'Intérieur et de la Justice concourent pleinement à l'autorité de notre État", ajoutant que "les forces de l'ordre et la justice doivent partager les mêmes buts", et assurant qu'avec "la Garde des sceaux, nous sommes sur la même longueur d'onde". "Je demande de poursuivre le travail dans le même état d'esprit et je ne tolérerai aucun manque à cette ligne de conduite sur le cap, la direction et la manière de travailler ensemble car l'engagement et la loyauté sont indispensables", a t-il insisté.
Après son discours, le ministre de l'Intérieur a affirmé devant la presse que "l'incident est clos".

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6/ Valeurs Actuelles 06/10/2015
Le nouvel outil statistique de l’INSEE révèle une hausse de la délinquance

Délinquance. Le nouvel outil statistique mis en service par le gouvernement révèle une augmentation de la délinquance. Une tendance inquiétante, d’autant qu’elle ne prend pas en compte tous les délits et actes violents.
Peu fiables, manipulés… Face aux nombreuses polémiques suscitées par les chiffres de la délinquance, un nouvel outil statistique, InterStats, a été utilisé pour évaluer la délinquance française.
Un nouvel outil destiné à rendre l’analyse plus fiable et plus professionnelle
Promis par Manuel Valls en 2012 et fruit d’un an de travail mené par le nouveau Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI), cette plate-forme ne prend pas en compte les viols et les infractions économiques et financières. Elle n’intègre pas non plus les données des DOM TOM. Son objectif est de « professionnaliser l’analyse » en s’appuyant sur l’expertise de statisticiens de l’Insee. Sa gestion a d’ailleurs été confiée à François Clanché, inspecteur général de l’Insee.
Presque tous les indicateurs de la délinquance sont en hausse entre juillet et septembre
Les chiffres communiqués par ce nouvel outil sont édifiants : le nombre d’homicides excepté, les indicateurs de la délinquance sont en hausse.
Entre juillet et septembre dernier, les vols avec arme ont augmenté de 10,2, les vols violents sans armes de 3,9%, ceux sans violence et ceux avec coups et blessures ont tous deux progressé de 0,9%. Les cambriolages et les vols de voiture, qui avaient auparavant baissé, ont également augmenté de respectivement 3 et 2%.
Des chiffres qui ne représentent pourtant qu’une vision partielle de la réalité, alors que les viols, les saisies de stupéfiants ou encore les délits économiques ne sont pas pris en compte. Le chef du SSMSI a indiqué avoir fait le « choix de ne diffuser que des chiffres fiables, représentatif d’une tendance réelle ». Les neufs indicateurs devraient cependant être étoffés « au fil du temps ».

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7/ Libération avec AFP – 02/06/2015
Taubira reconnaît «le manque de moyens» de la justice

Dans un entretien au «Parisien», la garde des Sceaux défend également la réforme pénale, qui doit être présentée dès mardi à La Garde des Sceaux Christiane Taubira, admet que la lenteur de la justice est due à un «manque de moyens» que le gouvernement est en train de corriger, dans un entretien publié lundi par Le Parisien.

«Je reconnais qu’il y a un manque de moyens», dit la ministre de la Justice qui explique que «sur les cinq années à venir, 1 400 magistrats vont partir à la retraite, et les recrutements décidés sous le précédent quinquennat n’ont pas permis de pallier ces départs».
«A notre arrivée, nous avons décidé de créer 500 postes par an», ajoute-t-elle alors que la réforme pénale est examinée à partir de mardi à l’Assemblée nationale. Cette réforme pénale controversée de la ministre créé notamment une peine de probation jugée plus efficace que l’enfermement pour lutter contre la récidive.

Mais ce projet de loi qui ambitionnait de repenser le sens et la finalité de la peine en privilégiant la réinsertion a perdu un peu de sa portée lors les arbitrages gouvernementaux mais marque néanmoins une rupture avec l’orientation des dernières années.

Comme promis en 2012 par le candidat François Hollande, le texte supprime les peines planchers pour les récidivistes créées sous Nicolas Sarkozy pour revenir au principe d’individualisation de la peine.

Il crée, pour les délits, une nouvelle peine en milieu ouvert, «la contrainte pénale», et entend éviter les sorties sèches de prison en instaurant un rendez-vous au deux-tiers de la peine afin que le juge examine une éventuelle libération conditionnelle ou «sous contrainte». 
La ministre explique dans son entretien avec des lecteurs du Parisien que la réforme prévoit aussi «un procès en deux temps, pour accélérer les procédures et casser le sentiment d’impunité». «La première audience établira la culpabilité et prononcera les réparations pour la victime. La deuxième audience aura lieu après enquête, entre deux et quatre mois plus tard, et décidera de la sanction», dit-elle.
Ce projet de loi est jugé laxiste par la droite qui n’a de de cesse de s’attaquer à la garde des Sceaux. «En quoi suis-je laxiste ?», réplique Christiane Taubira. «Depuis deux ans c’est magique, ironise-t-elle: j’entends ça tous les jours mais personne ne me donne un seul exemple».
«On m’accuse de vider les prisons, alors qu’on vient de battre deux fois des records de surpopulation carcérale», ajoute-t-elle.
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