Oh ! Frères ennemis,
Vous tuez le pays,
En jouant sur des mots,
Pour ou contre un drapeau.
Vous parlez d’unité,
Avec d’anciens amis ?
Vous les avez quittés,
Cloués au pilori.
Vous voulez « vivre ensemble »
Avec vos adversaires ?
Mais du Rassemblement
Faites une pétaudière.
Vous éjectez les uns
Qui ne sont que bandits,
Puis jouez au tribun
À l’encontre d’amis.
Oh ! Frères ennemis,
Vous tuez le pays,
En ne sachant pas faire
Une paix salutaire.
Tous issus d’un même lit
Pour rester dans le
France,
Vous n’avez réussi
Qu’à réduire nos chances.
Vous avez beau nous dire,
Ce n’est qu’une bataille.
Nous on s’attend au pire,
Un pays sur la paille.
Ainsi les années passent
Et les guerres intestines,
Nous mettent dans l’impasse
Et coupent nos racines.
Oh ! Frères ennemis,
Vous tuez le pays,
En jetant aux orties
Tout ce qui vous uni.
Demain les provinciales
Pourraient sonner le glas
Du système social
Pour lequel on se bat.
Car notre société
N’a de la cohésion
Que par sa faculté
À trouver du pognon.
Calédonie Ensemble
Veut bien le dépenser,
Les indépendantistes
Veulent l’éradiquer.
Oh ! Frères ennemis,
Vous tuez le pays,
Avec vos désunions
Pour gérer le pognon.
Peut-être est-il trop tard.
Mais je garde un espoir
Que vous fassiez l’effort
De vous mettre d’accord.
Remballez vos rancœurs
Et mettez-vous d’accord
Sur les points essentiels
Pour un pays pluriel.
Redorez les valeurs
Qui sont universelles,
Donnez à l’électeur
Une image nouvelle.
Oh ! Frères réunis,
Construisez un pays,
Où l’on aime la vie
Quel que soit son parti.
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