mercredi 18 décembre 2013

Faits divers !


Voir article LNC du 11/12/2013
« Des travaux qui rament » En fin de post

Une foreuse brûle,
Sous le ciel étoilé.
Et les travaux reculent,
Le temps de la changer.
Les usagés, prudents,
Regrettent ce contretemps.
Ils sont tous unanimes
La gêne reste minime.
Puisque c’était prévu,
Surtout pas de bévue.

Mais le feu a-t-il pris
De façon spontanée ?
Y-a-t-il un bandit
Qui l'aurait allumé ?
Tout le monde s’en fout,
On est habitué.
L’enquête ira au bout,
J’en suis persuadé.
Mais faute de suspect,
Elle finira classée … !

Car peut-on les compter
Les voitures brulées,
Les chantiers dépouillés,
Les logements dégradés,
Les passants agressés,
Les vieux dévalisés ?
Aujourd’hui tous ces faits
Deviennent crimes parfaits,
Puisque requalifiés
En … incivilités !

De plus les gendarmes
Se retrouvent sans arme
Face à des délinquants,
Et des petits truands.
Que les juges relâchent,
Y voyant des potaches,
Ou par manque de place,
Dans la prison d’en face …
Bref, des faits divers
Que, très vite, on enterre.

Vous pouvez, comme moi,
Donner de votre voix
Pour que notre justice
Soit un peu moins factice.
Mais choisissez vos mots,
Chacun de vos propos,
Car la garde des sceaux,
Les nerfs à fleur de peau,
Ne pourrez voir en vous,
Qu’un blanc, raciste et fou.

PS :
Je pense que les noirs
Peuvent lui parler sans fard.



Voir mon post du 17/11/2013 : « À Madame Taubira … »


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Les Nouvelles Calédoniennes du 11/12/2013
Mont Dore : la route du sud ne fermera pas comme prévue en décembre
Des travaux qui rament.

A cause des travaux à la rivière des Pirogues, la route du Sud qui relie Plum à Prony devait être bloquée en décembre. Mais l’entreprise chargée du chantier a subi un contretemps. La route ne devrait fermer qu’en janvier, au grand dam de certains usagers.

Les travaux au-dessus de la rivière des Pirogues ont débuté fin octobre et ils dureront au moins six mois.

La tache noire est encore visible, à côté du chantier situé au-dessus de la rivière des Pirogues, à la sortie de Plum en direction de Prony. Il y a environ deux semaines, une foreuse de la Société calédonienne du bâtiment (SCB) a brûlé pendant une nuit. Conséquence principale : les travaux, qui visent à réparer une partie de la route du Sud, effondrée par le cyclone Vania en janvier 2011, auront du retard. Une partie très technique du chantier devait débuter et nécessitait la fermeture de la route de 8 heures à 16 heures en semaine, pendant l’intégralité du mois de décembre. Finalement, il n’en sera rien pour l’instant. La Direction de l’équipement de la province Sud (DEPS) s’inquiète de ce retard. « On espère que cette partie des travaux sera terminée avant la rentrée scolaire. Il va falloir se bouger », explique Guillaume Derquennes, directeur de la subdivision sud de la DEPS. La SCB, société chargée des travaux, n’a pas souhaité s’exprimer sur ce retard. Une solution devrait être trouvée rapidement. Toutefois, comme deux semaines d’information auprès des automobilistes sont obligatoires avant le début de la fermeture de cet axe, la voie ne sera pas coupée à la circulation avant le mois de janvier.

Touristique. Pour les usagers de la route, dont la plupart ont des activités dans le secteur, cette fermeture ne tombe pas bien du tout. « On est en pleine saison touristique, fait valoir Marc Negrello, responsable de la société de taxi-boats Casy Express, même si la route sera ouverte le weekend, je vais perdre presque toute ma clientèle en semaine. » Le seul passage pour rejoindre Prony et la baie de la Somme, où sont amarrés ses bateaux, sera la route de Yaté. « Il y en a bien pour une heure de trajet en plus », déplore-t-il. Akiléo Suvé, producteur de bananes juste derrière la portion de route en travaux est, lui, rassuré par ce retard. « J’avais très peur de la fermeture au mois de décembre, parce qu’avec les fêtes de fin d’année, j’ai de nombreuses livraisons à effectuer, explique-t-il. Une fermeture en janvier m’arrange plus, mais un mois, c’est quand même long. Il faudrait au moins qu’ils nous laissent passer le midi. » Les répercussions seront toutefois moindres pour l’hôtel Kanua Tera de Port-Boisé. « Mes clients ne passent jamais par là. Je leur déconseille, car la route est trop dangereuse », explique Olivier Lohier, directeur de l’hôtel.

Unanimes. Même s’ils ne sont pas satisfaits du timing de ces travaux en pleine période estivale, les usagers interrogés sont unanimes : il fallait refaire cette portion de route. « Il vaut mieux que le bitume soit refait avant de se casser totalement. Là, on en aurait eu pour plusieurs mois de blocage », relativise Marc Negrello. Même sentiment pour le producteur de bananes Akiléo Suvé : « Mieux vaut le faire avant qu’il y ait un accident mortel, parce que ça devenait très risqué. » Pour certains, ces travaux arrivent toutefois un peu tardivement. « Après l’effondrement, on n’a pas pu se croiser à deux voitures pendant deux ans », se désole un usager quotidien de la route.

Les travailleurs de l’usine de Goro, premiers perturbés
Depuis le passage en 5/2 (cinq jours de travail, deux de repos), de nombreux travailleurs de l’usine de Goro font l’aller-retour entre leur domicile et leur lieu de travail tous les jours. Beaucoup prennent le bateau depuis Nouméa. Mais ceux qui habitent au Mont-Dore privilégient la voiture. C’est le cas d’Alice* : « Le blocage de cette route ne me dérange pas tant que ça. Premièrement, il fallait le faire, car le passage devenait dangereux. Deuxièmement, je vais devoir passer par Yaté et ça n’est pas beaucoup plus long. Je mettrai 1 heure et quart au lieu de 55 minutes ». Quant à Laurent, il prend cette route deux fois par semaine pour aller à l’usine de Goro : « Chez Vale, seulement 20 % des gens qui viennent en voiture passent par là. La plupart préfèrent passer par Yaté. » Changer ses habitudes pour un mois ne le dérange pas outre mesure, même si cet habitant du Mont-Dore Sud assure que « la route est plus difficile par Yaté ». « Il y a plus de risques d’accident. » Constat partagé par son collègue de travail, Julien. Il vient de La Foa chaque lundi et évite la route de Yaté. « Les camions vont beaucoup trop vite. Mais il va falloir s’y habituer. »
* Le prénom a été changé par souci d’anonymat

Alexis Bédu
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