L’année 2024 m’a fait prendre conscience
Qu’évoluer n’est pas, pour tous, une évidence,
Et que lorsqu'un peuple redevient primitif,
Il peut détruire tout, sans avoir d’objectif.
Ils se croient des seigneurs par la haine et le feu.
En répandant la peur, ils pensent être des dieux.
Ils s’imaginent forts en faisant Carjacking,
En brulant des voitures, ils se prennent pour des Kings.
On les voit habillés en treillis militaire,
Sécurités aux pieds, cagoules de sicaires,
Un cocktail molotov dans une main gantée,
Ou une bouteille d’alcool qu’ils viennent de voler.
Ils encombrent les routes, font de nombreux barrages,
Et partout où ils passent, répandent le carnage,
Brûlent des entreprises, des bâtiments scolaires.
Ce qu’ils ne peuvent piller, le réduisent en poussière.
Ils insultent sans fin ceux qui sont non kanak,
Se disant qu’un beau jour ils prendront leurs baraques.
Les traitants de bâtards et autres noms d’oiseaux,
Ils expriment une haine plus forte que leurs mots.
Des femmes et des enfants viennent poser des pierres
Des branchages, des débris, des ordures ménagères,
Pour entraver les routes et bloquer les accès
Aux commerces, aux services, … qu’ils ont tant réclamé !
Bloquant le Médipôle, attaquant des soignants.
Les centres de dialyses sont réduits à néant,
Amenant à la mort bon nombre de patients.
Les morts collatéraux sont toujours hors bilan !
Poussant des cris de guerre, avec des gestes obscènes,
Ils éructent des mots de violence et de haine.
Bâtards et enculés restants les plus courants,
À l’égard de tous ceux qui sont un peu trop blancs.
Ils éructent des mots de violence et de haine.
Bâtards et enculés restants les plus courants,
À l’égard de tous ceux qui sont un peu trop blancs.
Tous les calédoniens ont vécus sous pression
Et ont vu de leurs yeux toutes les destructions.
Même certains patrons ont vu leurs salariés
Piller et saccager leur lieu d’activité.
Les raisons.
Faut-il attribuer à des jeunes désœuvrés
Ce que des plus âgés leur ont bien inculqués ?
Quel était l’âge moyen de tous ces émeutiers ?
Quand devient-on adulte dans le droit coutumier ?
Ce que des plus âgés leur ont bien inculqués ?
Quel était l’âge moyen de tous ces émeutiers ?
Quand devient-on adulte dans le droit coutumier ?
Ont-ils quelques rancœurs ? Sont-ils manipulés ?
Sont-ils laissé-pour-compte de notre société ?
L’école a-t-elle failli dans son enseignement ?
Ou leurs parents ont-ils forgé leurs sentiments ?
Des politiques ont-ils tenté un coup d’état,
Pour prendre le pouvoir dont ils disposent déjà ?
Pensent-ils imposer à ceux qui les financent,
Les chemins coutumiers d’une nouvelle gouvernance ?
Pourquoi garder gelé le corps électoral,
Quand on sait que ce gel est une erreur fatale ?
Un corps gelé se meurt en une génération
Et donne le pouvoir par auto-réduction.
Ce prétexte est dicté par quelques extrémistes
Qui prêchent l’indépendance kanak et socialiste,
Pour sauver un pouvoir de type féodal,
Et garder pour eux même les fruits du capital.
Les suites.
Ils ont créé une hydre en la CCAT.
Elle leur a échappé, s’est démultipliée.
En gangs nébuleux, sans tête ni cerveau,
Qui hantent des quartiers pour mettre le chaos.
Elle leur a échappé, s’est démultipliée.
En gangs nébuleux, sans tête ni cerveau,
Qui hantent des quartiers pour mettre le chaos.
Et de soi-disant jeunes continuent leurs délits,
Brulants, là une école, ailleurs quelques logis,
Agressant quelques vieux qui ne leur ont rien fait,
Pour voler leur voiture ou un peu de monnaie.
Brulants, là une école, ailleurs quelques logis,
Agressant quelques vieux qui ne leur ont rien fait,
Pour voler leur voiture ou un peu de monnaie.
Quoiqu’il arrive en fait dans la suite des faits,
Ils auront tout détruit, mais n’auront rien gagné.
Rien ne sert de couiner pour les pertes d’emploi
Le manque de soignants et les écoles fermées.
Ils auront tout détruit, mais n’auront rien gagné.
Rien ne sert de couiner pour les pertes d’emploi
Le manque de soignants et les écoles fermées.
De notre économie le moteur est détruit,
Magasins, entreprises ne sont plus que débris.
Y a plus de compétences, elles ont fui cette engeance.
Tous les budgets publics sont en déliquescence.
Magasins, entreprises ne sont plus que débris.
Y a plus de compétences, elles ont fui cette engeance.
Tous les budgets publics sont en déliquescence.
Car la Calédonie n’est pas comme le Phoenix,
Elle s’apprête plutôt à franchir le Styx.
Indépendance ou pas, sans travail on se meurt.
Malheureusement bien peu le comprenne, j’en ai peur !
Elle s’apprête plutôt à franchir le Styx.
Indépendance ou pas, sans travail on se meurt.
Malheureusement bien peu le comprenne, j’en ai peur !
Questions de fond.
Il est des ethnologues, en peine de slogan,
Qui ont imaginé des droits liés au clans,
Du fait d’une présence d’avant celle des blancs,
Faisant d’eux une caste au pouvoir dominant.
Qui ont imaginé des droits liés au clans,
Du fait d’une présence d’avant celle des blancs,
Faisant d’eux une caste au pouvoir dominant.
Car on leur a bien dit « premier sur cette terre »,
Les autres n’étant, au plus, que simples locataires.
Et tous les non kanaks étant des étrangers,
La dette coloniale, ils doivent la payer !
Les autres n’étant, au plus, que simples locataires.
Et tous les non kanaks étant des étrangers,
La dette coloniale, ils doivent la payer !
Les kanak ont un droit civil particulier,
Leurs terres sont 4i* et, de ce fait, gelées.
Gelées par volonté de leurs chefs coutumiers,
Qui en restent les maîtres et peuvent expulser.
Le rééquilibrage a largement coûté,
Mais il n’a pas produit, parait-il, ses effets.
Pourtant recettes fiscales et autres dotations,
Furent discriminatoire dans leur seule direction.
Leurs terres sont 4i* et, de ce fait, gelées.
Gelées par volonté de leurs chefs coutumiers,
Qui en restent les maîtres et peuvent expulser.
* inaliénable, incessible, incommutable et insaisissable.
Mais il n’a pas produit, parait-il, ses effets.
Pourtant recettes fiscales et autres dotations,
Furent discriminatoire dans leur seule direction.
Je pourrais vous parler de l’université,
Des médiathèques, des écoles, des lycées,
De centres hospitaliers, des centres médicaux
Et de soins infirmiers, … tout cela c’est cadeau !
Des médiathèques, des écoles, des lycées,
De centres hospitaliers, des centres médicaux
Et de soins infirmiers, … tout cela c’est cadeau !
Des logements sociaux et des bourses scolaires,
Du paiement des cantines et aides subsidiaires,
Des aides aux transports, même internationaux,…
Bon, je m’arrête là, car il y en a trop …
Du paiement des cantines et aides subsidiaires,
Des aides aux transports, même internationaux,…
Bon, je m’arrête là, car il y en a trop …
La discrimination, que l’on dit positive,
A fait de l’assistance, une force négative.
Comme le dit la chanson, Mais c’est qui qui paye ?
C’est la France qui paye, c’est la France qui paye.
A fait de l’assistance, une force négative.
Comme le dit la chanson, Mais c’est qui qui paye ?
C’est la France qui paye, c’est la France qui paye.
Je vous laisse creuser d’autres réalités,
Dont la mesure, souvent, est quelque peu biaisée.
Qu’il s’agisse des médias ou des particuliers,
Chacun choisis ses sources pour plaire à ses idées !
Épilogue.
Dont la mesure, souvent, est quelque peu biaisée.
Qu’il s’agisse des médias ou des particuliers,
Chacun choisis ses sources pour plaire à ses idées !
Épilogue.
Tous ne sont pas ruinés, mais tous sont touchés.
Et la vie continue, il faut se relever !
Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir, …
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir, …
Rudyard KIPLING
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Vérités que de vérités bonne à lire, cela fait du bien... Merci et bravo....
RépondreSupprimerQuelle tristesse et quel aveuglement de partout. Pouvoir , pouvoir, pouvoir et fric...
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