Les
crabes de palétuvier,
Pour
deux mois, vont avoir la paix !
Ils
pourront se multiplier,
Dans
la mangrove, dans leurs terriers.
Le garde-manger de nos enfants
Sera garni encore longtemps.
À
première vue c’est rassurant
De
protéger l’environnement
En
obligeant tous les pécheurs
À
préserver cette valeur.
Le garde-manger de nos enfants
Sera garni encore longtemps.
Certes
quelques dérogations,
Qui
ne sont que des exceptions,
En
province Nord, seront données,
Pour
des raisons non publiées.
Le garde-manger de nos enfants
Pourrait souffrir dans pas longtemps.
Ajoutez-y
les braconniers,
Que
les gendarmes vont chasser,
Quand
ils auront un peu de temps
Après
la course aux délinquants.
Le garde-manger de nos enfants
Sera encore réduit d’autant.
Bref
les élus ont décidé
Il
n’y a plus qu’à appliquer
Sauf
peut-être dans les tribus
Où
cette pêche reste un du …
Le garde-manger de leurs enfants
Sera vidé en peu de temps.
Épilogue
La
loi est bien, je vous le dit,
Mais
elle n’est que flagornerie
Sans
les moyens pour l’appliquer
Sans
volonté pour sanctionner.
Les crabes doivent rester prudents,
Pour exister encore longtemps.
Post-scriptum
Les
gendarmes font ce qu’ils peuvent,
Mais
à saint louis les coups pleuvent,
La
justice va suivre son cour,
Enfermer
deux ou trois vautours,
Qui
seront vite relâchés,
Pour
des raisons « d’humanité ».
Mais
même avec le droit pour eux
Les
crabes finiront sur le feu …
------------------------------------------------------
Les Nouvelles
calédoniennes du 01/12/14
La
pêche aux crabes interdite
À partir d'aujourd'hui, la pêche aux crabes de palétuvier est désormais interdite sur l'ensemble de la Nouvelle-Calédonie. Et ce pour une durée de deux mois, soit jusqu'au 31 janvier 2015. En province Nord, des dérogations pourraient être accordées pour des durées n'excédant pas cinq jours.
------------------------------------------------------
Les Nouvelles
calédoniennes du 01/12/14
Faits
divers : hier matin à la hauteur de Saint Louis, deux cyclistes agressés
Alors
qu’ils roulaient hier matin sur la RP1 à hauteur de la tribu, deux cyclistes se
sont fait agresser. Projeté au sol, l’un deux a été frappé à terre.
Heureusement, une conductrice est intervenue pour évacuer les victimes.
Selon
les témoins, cette agression s’est déroulée en marge d’une fête visiblement
alcoolisée.
«Un
véritable lynchage sur un pauvre homme à terre. » Ce Mondorien admet avoir été
choqué par la scène, qui s’est déroulée sous ses yeux, dimanche à 8 heures du
matin. « Je roulais sur la RP1 en direction de Nouméa, mais lorsque je suis
arrivé à Saint-Louis, j’ai dû m’arrêter. » A une quinzaine de mètres de lui,
près du pont qui enjambe la Ty, deux cyclistes sont en train de recevoir des
coups. Le plus âgé, un homme d’une soixantaine d’années (lire plus bas), est à
terre. Il hurle : « Ce n’est pas moi, je n’ai rien fait ! » Au-dessus de lui,
un jeune homme décrit par ce témoin comme un « colosse ».
Attroupement. « Il lui a asséné
plusieurs coups de pied et de poing à la tête. Plusieurs habitants sont
intervenus, essentiellement des filles et des mamans, pour tenter de calmer
l’agresseur. » Les coups pleuvent. La victime, à terre, saigne abondamment. Son
ami, lui, reçoit également plusieurs coups en tentant de s’interposer. « J’ai
essayé de klaxonner, confie de son côté le conducteur, mais aussitôt, un homme
est arrivé et a essayé d’ouvrir ma portière, je n’ai rien pu faire je suis donc
parti. ça devenait tendu. En face, une maman a frappé à plusieurs reprises
l’agresseur à grands coups de balai. » En quelques minutes, un attroupement de
gens de la tribu se forme. L’un des cyclistes est encore à terre. Une
conductrice, un quart d’heure après le début de l’échauffourée, s’arrête enfin
et embarque les deux victimes. Elle contacte les secours.
Troubles. Les gendarmes
sont prévenus et récupèrent les blessés et le témoignage de la conductrice à
hauteur du collège Thabor. Le matin même, ils avaient déjà été amenés à
intervenir suite à un accident. Selon plusieurs témoins, c’est un scooter qui
avait été jeté sous les roues d’un pick-up d’une habitante de Saint-Louis. La
conductrice avait été légèrement blessée, mais avait pu revenir à la tribu. «
Les circonstances de l’accident restent à déterminer, nuance-t-on du côté de la
compagnie de gendarmerie de Nouméa. En ce qui concerne l’agression des deux
cyclistes, nous attendons leur retour du CHT Gaston-Bourret pour les entendre
et procéder à l’identification de l’individu. » La veille, samedi, c’est un
incendie qui avait rendu la progression sur la RP1 quasi-impossible, toujours
au niveau de Saint-Louis, tant la fumée était dense.
« Ce sont des femmes qui m’ont protégé »
Les Nouvelles calédoniennes : Comment
s’est déroulée l’agression ?
Raphaël
: J’étais parti de Nouméa avec Camille pour faire une virée dans le Sud à vélo.
Nous avons traversé Saint-Louis, puis nous avons vu, à hauteur de la rivière,
un homme sur notre droite sortir des fourrés. Il nous regardait de travers. Je
me suis déporté sur la gauche lorsque j’ai compris qu’il allait tenter de nous
attraper. J’ai accéléré mais il m’a projeté au sol. S’en sont suivis les coups.
Votre agresseur ne vous a rien dit ?
Absolument
rien. Il s’est mis à me frapper. Il était suivi par des amis qui ont tenté de
l’arrêter. Camille, qui a réussi à passer, est vite revenu sur ses pas, voyant
que j’étais au sol. Il a tenté de s’interposer et s’est fait casser le nez.
L’homme est ensuite revenu vers moi. Ce sont les femmes qui se sont mises au
milieu pour me protéger. En vain, l’homme était surexcité et alcoolisé.
Comment avez-vous pu vous en sortir ?
Je
tiens à dire merci à la seule personne qui s'est arrêtée et heureusement, elle
était infirmière et a été très réactive. En stoppant son véhicule, elle a
provoqué un bouchon et on a pu nous secourir. Elle a fait preuve de courage.
Êtes-vous toujours sous le choc ?
Évidemment.
J’étais passé la veille sans aucun souci. J’ai 64 ans et c’est la première fois
que ça m’arrive. Mais ce qui m’a le plus choqué, c’est que lorsque j’étais à
terre, un autre homme est arrivé en pick-up. Un « papa » d’une cinquantaine
d’années qui, au lieu de nous aider, nous a simplement dit qu’on n’était pas
chez nous à Saint-Louis. Qu’on allait se prendre une balle si on restait. De la
part d’un vieux, c’est scandaleux.
Jean-Frédéric
Gallo
---------------------------------------------------------------
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire