La Marseillaise … en local

Allons enfants de ce pays,

L’emploi local est arrivé !

Contre nous de la léthargie

Il faut quitter nos oreillers, (bis)

Entendez-vous prés des cabanes

Mugir ces promoteurs d’emploi

Ils viennent même sous votre toit

Embaucher vos fils, vos compagnes.

Refrain

A l’œuvre, citoyens

Venez en bataillons,

Bossons, bossons !

Qu’un emploi pur

Nous donne du pognon !

Que fera notre congrès de braves

Des hommes, des gens éliminés

Pour qui ces nouvelles entraves,

Font qu’ils ne peuvent travailler ? (bis)

Beaucoup vont en sentir l’outrage

Sans même pouvoir se rebiffer !

En fait se sont des étrangers

Victimes du rééquilibrage.

Quoi ! Des cohortes étrangères
Feraient la loi dans nos foyers !
Quoi ! Ces phalanges intérimaires
Écarteraient nos salariés ! (bis)
Grand dieu ! Par de l’herbe enfumés

Et par la bière désaltérés

nous sommes prêt à supporter

Des employeurs bien disposés.

Amour sacré de mon pays,

Conduis et soutiens mon labeur

Travaillé, travaillé, pardi,

Mieux que les zoreillles m’ont appris ! (bis)
Sur notre terre pleine d’espoir

Exerçons enfin nos talents

Que les étrangers du dehors,

Voient enfin qu'on est compétent.

Arrêtez donc vos intrigues

Et vos transactions entre amis,

Arrêtez vos projets perfides

Pour nous vous êtes déjà parti ! (bis)
L’emploi appartient aux locaux

Lui seul doit avoir du boulot

Tous les natifs veulent une place,

Alors que l’étranger se casse !

Ainsi s'expriment en cœur certains dans ce pays.

Mais est-ce de travailler qu'ils ont vraiment envie ?

En vrai ce qu'ils préfèrent, ce sont les royalties,

Et quelques uns d’entre-deux l'ont déjà bien acquis.

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Inspiration : Article des Nlles Calédoniennes du 23/02/2012
« L’emploi local en route » (cliquer)