mercredi 4 janvier 2012

Aircal : de l’assistanat masqué.


Avec de tels tarifs, Aircal est mort debout !
La puissance publique devra boucher les trous.
Le « yield management » est mauvais palliatif,
S’il ne peut que baisser l’ensemble des tarifs.

Quel est donc l’objectif de tarifs aussi bas ?
Permettre au gens des îles d’aller à Nouméa ?
C’est un bon sentiment, mais ça leur sert à quoi ?
De venir y chercher ce qu’ils n’ont pas là bas ?

Pour certaines prestations, c’est Sûrement nécessaire,
S’il n’y a qu’à Nouméa qu’elles ne peuvent se faire.
Mais il s’agit souvent d’un choix d’enseignement,
Avec pour conséquence un double logement.

Même s’il faut s’installer dans des squats en ferrailles.
Nouméa, c’est l’école, peut être du travail.
La terre coutumière devient villégiature,
Et reste obligatoire puisque c’est leur culture.

Ainsi ce déchirement du bloc familial,
Freine le développement sur les terres tribales.
Imposant d’autant plus des voyages incessants,
Que la coutume impose bien des choses aux clans.

Je ne suis pas bien sûr que de faciliter
Le mouvement des familles par le prix des billets,
Permettent vraiment aux îles de se développer.
On les rend dépendants des aides attribués.

Faute de faire payer, Aircal va tomber,
Sous les coups de butoir d’une bande d’assistés.

Inspiration : Article des Nlles Calédoniennes du 04/01/2012

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire