mercredi 28 novembre 2018

Pouvoir d’achat : mes fesses !

Comme beaucoup d’entre vous,
Quand je vais sur le trou,
Pour m’occuper l’esprit,
Je lis quelques écrits
Qui publient des infos
Que les journaux locaux
Évitent de donner
Pour pas polémiquer.

C’est là que, par hasard,
Je trouve cet encart,
Qui n’est pas sans rapport,
Quelle ironie du sort,
Avec ce cabinet
Où je me suis posé :
Oui, le papier toilette
Pèse sur nos emplettes.


Oui, ces bouts de papier,
Un temps immaculés,
Représentent un coût
Quand vous allez au trou.
Ce n’est pas de l’argent
Jetée par la fenêtre,
Mais du papier payant
Qui part dans les tinettes.

Un Français consomme en moyenne 103 rouleaux de 60 g par an,
soit 6,2 kg de PQ chaque année.
Il dépense environ 10 739 Cfp par an et par personne.
Il utilise en moyenne 20 805 feuilles par an,
à raison de 8,6 feuilles à chaque fois.

Une grande famille
Pourrait être en guenille
Pour un budget papier
Qu’elle n’aurait pas bridé.
L’usage qu’elle en fait
Ne change rien au fait
Qu’elle doit bien le payer
Avant de le … chasser.

D’autant qu’en ce pays
On protège les prix.
Grace à l’arme fatale
Qui dit : « c’est du local ».
Les protections sont là
Jusque dans vos … achats.
Des emplois à la clé ?
C’est vous qui les payez.

Mais depuis des années,
Des gains sont amassés.
Un duopole de fait
Couvert par le congrès,
Piège tous les clients,
Juste en conditionnant
Des bobines de ouate
À la taille adéquate.

Il suffirait, pourtant,
De voir dans les bilans
Que réduire quelque peu
Des bénéfices honteux,
En rien ne toucherait
Les emplois concernés.
Les marges pratiquées
Sont disproportionnées.

Alors, comme les Chiliens,
Réclamons notre bien.
Demandons le retour
Des excès de débours
Versés à ces faux culs
Pour notre papier cul.

Car le pouvoir d’achat
Ça passe aussi par-là !

La ressemblance avec une situation locale est-elle possible ?

Les deux groupes chiliens contrôlent 90% du marché local du papier toilette.
Réponse : oui

Au total, CMPC est parvenu à un accord avec les organisations de consommateurs pour payer 150 millions de dollars de compensation, l'équivalent de 78% de ses bénéfices durant les années incriminées (2000-2011).
Réponse : non … à moins que …