L'article "Vie chère : Les syndicats maintiennent la pression" dans les Nouvelles calédoniennes du 04/10/2011 fait partie d'une saga qui dure depuis longtemps. Le constat est une perte de maîtrise de la politique économique par les élus.
Depuis quelques années il faut
bien constater,
Que la démocratie n’est plus ce
qu’elle était.
La pression des médias, la
communication,
Finissent par faire plus que toutes
les élections.
D’abords dans le social où les syndicalistes,
Surtout les dirigeants, du genre un peu fumiste,
Ont arrêté de faire toute proposition,
Accusant les patrons de faire de l’obstruction.
Faute de travailler, ils ont manifesté,
Exigé des élus, et même menacé,
Pour que politiquement, soit de suite imposé,
Le niveau des salaires à toutes les sociétés.
Et le gouvernement, tombant sous leur emprise,
Et le gouvernement, tombant sous leur emprise,
Jouant le populisme et oubliant la crise,
Avec l’appui certain, de fonctionnaires cupides,
Entraina avec lui quelques patrons stupides.
Ainsi le SMG s’envola sans raison,
Car il n’y eu jamais de gain de production.
L’ensemble des salaires fut donc compressé,
Et généra la grogne de tous les salariés.
Je ne parle même pas des effets sur l’emploi,
Ni de la formation qui ne fait pas le poids.
Pourtant le droit réserve aux
partenaires sociaux,
Le pouvoir de gérer tous les
droits salariaux.
S’ils avaient négociés avec
intelligence,
Dans chacun des secteurs,
trouver des convergences,
S’ils avaient discuté avec un
esprit sain,
Ils auraient obtenu le partage
des gains.
Et sûrement bien plus, comme la
formation,
Moyennant des efforts en termes
de production.
Ah, j’allais oublier l’épisode inutile
Sur les produits OKE, qu’ils croyaient très subtils.
Sur les produits OKE, qu’ils croyaient très subtils.
En fait cette mesure a beaucoup plus servie
Les grands supermarchés que les épiceries.
Et l’effet sur les prix fut bien insignifiant,
Le miracle attendu fut même décevant.
Ainsi cette politique pour le
pouvoir d’achat
N’aboutit finalement à aucun résultat.
N’aboutit finalement à aucun résultat.
Mais Les syndicalistes ont eu ce
qu’ils voulaient,
Les politiques ont fait tout ce
qu’ils demandaient.
Si ça n’a pas marché, ce n’est
pas à cause d’eux,
Mais la faute de tous ceux qui
ne jouent pas leur jeu.
Alors persévérant dans leur spéculation,
Ils vont tout simplement
poursuivre leur feuilleton.
Hé oui, car maintenant, pour traiter la vie chère
Hé oui, car maintenant, pour traiter la vie chère
Se sont ceux du congrès qui, par
peur, obtempèrent.
Rappelez-vous un peu les papiers
des Nouvelles
Qui nous prophétisaient le plus
grand des bordels.
Les élus ont pliés, créant une
commission,
Où ils ont intégré cette bande
de trublions.
Alors les syndicats affichent des solutions,
Comme s’ils se présentaient à quelques élections.
Comme s’ils se présentaient à quelques élections.
Fiscalité, transport et même logement,
Ne sont que le début des choses mise en avant.
Pour notre économie, ils sont gardien du temple,
Et la fiscalité en est un bel exemple.
Ils furent les premiers à bloquer la réforme,
Qui aurait pu gêner certains de leurs fantômes.
Ils réclament maintenant, avec force fracas,
Que nos élus leur votent une belle TVA.
Bien sûr ils veulent taxer toutes les plus values,
L’extraction du nickel et d’autres choses en plus,
Bien sûr ils veulent taxer toutes les plus values,
L’extraction du nickel et d’autres choses en plus,
Régenter le commerce, financer les transports,
Augmenter les salaires, fixer des prix encore.
C’est un beau catalogue d’idées très socialistes,
Qu’on déjà commentés nombre d’économistes.
Chacune a des effets qui sont identifiables,
Mais l’ensemble parait plutôt indéfendable.
Car une politique et un gouvernement,
Doivent rester structurés et être cohérents.
Or ces faits politiques font
partie d’un débat,
Qui concerne le peuple, pas que
les syndicats.
Et quand je dis le peuple, se
sont ses composantes,
Qui, à la commission, devraient
être présentes.
Les chefs d’entreprises, déjà en
premier lieu,
Mais aussi les lobbies, pour qui
c’est un enjeu.
Mais alors à quoi bon élire des candidats,
Mais alors à quoi bon élire des candidats,
Qui lorsqu’ils sont élus,
n’assurent pas le débat ?
De fait, ils représentent toute
la société,
Pourquoi ne consulter qu’une
frange d’excités ?
La trouille de la rue les faits
donc céder ?
Mais les syndicalistes n’ont
fait que menacer,
Ça ne valide en rien leur
légitimité.
Demain si ces réformes sont ainsi adoptées
Avec les seuls avis de quelques syndiqués,
Et sans que tout le peuple les ait assimilées,
Elles ne marcheront pas et seront critiquées.
Le monde économique, s’il n’est pas associé,
Saura s’organiser dans son propre intérêt.
Adieu démocratie, c’est le chacun pour soi.
Adieu démocratie, c’est le chacun pour soi.
Car qui crie le plus fort fera ses propres lois.
Mais la réalité est bien plus pragmatique,
Et chacun dans son coin, défendra sa boutique.
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